C’est un refrain bien établi. Vous critiquez Israël et le sionisme ? Vous êtes antisémite ! Un Juif français veut pouvoir « vivre son judaïsme » ? On l’invite à faire son « alyah » et à apporter sa pierre à la colonisation de la Palestine.
On essaie de nous marteler que l’histoire des Juifs s’est achevée et qu’Israël en est l’aboutissement. Israël fonctionne comme un effaceur de l’histoire, de la mémoire, des langues, des traditions et des identités juives. La politique israélienne n’est pas seulement criminelle contre le peuple palestinien. Elle se prétend l’héritière de l’histoire juive alors qu’elle la travestit et la trahit. Elle met sciemment en danger les Juifs, où qu’ils se trouvent. Et elle les transforme en robots sommés de justifier l’injustifiable
Par Bruno Guigue
Il y a vingt ans, l’OLP a solennellement renoncé à la lutte armée. Avalisant les accords d’Oslo, elle a troqué une paix factice contre une autonomie illusoire (Voir : « Le processus d’Oslo : la paix pour un plat de lentilles »). Prise au piège d’une négociation inégale, elle a tout concédé dans l’espoir d’une contrepartie qui n’a jamais vu le jour. Elle s’est alors enfermée dans un légalisme d’autant plus pernicieux que son « partenaire » israélien n’en avait cure. Devant l’évidence de ce marché de dupes, Mahmoud Abbas entend désormais faire feu de tout bois, sans transgresser la ligne rouge dont le respect lui garantit le versement de l’aide occidentale.
Nous avons ces derniers jours vécu les mêmes bouleversements à répétition que tous nos concitoyens. Comme Juifs nous avons été profondément atteints par l’horrible attentat perpétré contre des Juifs parce que Juifs. Cela ne peut que faire résonner pour nous les pires heures de l’histoire du judaïsme français. Tout ce que nous croyons comme militants, citoyens, êtres humains, tout ce pour quoi nous luttons, la valeur de la vie, de l’égalité entre les hommes, le ta’ayush (le vivre ensemble), s’est vu bafoué ici dans la rédaction d’un journal, puis dans ce magasin cacher. Nous sommes convaincus que la liberté d’expression est une valeur fondamentale de toute société démocratique et qu’elle doit être défendue à tout prix contre la violence obscurantiste.
Les 13 et 14 janvier dans la région de Saint-Etienne
Avec Pierre Stambul, co-président de l’UJFP et auteur de Le sionisme en questions.
C’est la question qu’il semble légitime de se poser au vu de l’examen attentif de la situation d’aujourd’hui 4 août 2014.
Certes si l’objectif d’Israël est de couper Gaza du reste de la Palestine ou de torpiller tout gouvernement d’Union Nationale, il n’est pas encore sûr qu’Israël ait perdu.
Certes l’ONU, censée représenter la « communauté internationale » n’a pris encore le début du commencement d’une sanction pour imposer le droit international à cet Etat-voyou qui peut donc continuer son agression dans une impunité totale.
Mais jusqu’à quand ?
lundi 16 juin 2014
« Afin de développer son activité, de mieux profiter des synergies existantes et de faciliter l’intégration professionnelle et sociale des Français en Israël, la gestion de l’Antenne Emploi-Formation a été confiée en 2008 à l’association AMI dans le cadre d’une convention annuelle passée avec le Consulat général de France à Tel-Aviv. »
Qu’est-ce que donc que cette AMI, avec laquelle le gouvernement français a signé une convention, c’est-à-dire que Paris a payée avec les deniers publics ? L’association « Alya et meilleure intégration ». Pour ceux qui ne le savent pas, Alya (« la montée ») désigne le départ des juifs vers Israël. Ce départ a toujours été au centre des préoccupations des organisations sionistes avant 1948 et du gouvernement israélien depuis.
Des groupes antisionistes israéliens se positionnent sur les manifestations ultra-orthodoxes.
Le 2 mars 2014, « Démocratie ou rébellion » a appelé à manifester, avec la participation de militants de unity / achdut (anarchiste), de lo nechmadim/ lo nechmadot (militants sociaux mizrahi), de One Democratic State et d’autres.
En voici un rapport de Tamar Aviyah :
Le dimanche 2 mars 2014, la communauté ultra orthodoxe (haredi) a organisé une manifestation massive à Jérusalem contre la conscription forcée.
En parallèle, « Démocratie ou rébellion » a manifesté devant le Bureau du gouvernement à Tel-Aviv en appui à la lutte des ultra-orthodoxes pour les libertés spirituelles et religieuses et pour défier le régime sioniste qui utilise faussement le nom de la religion juive pour priver violemment le peuple de ce pays de sa souveraineté.
Entretien avec Eyal Sivan où il questionne les thématiques suivantes :
– Partition ou partage ?
– Israël dans un E(é)tat d’exception provisoire ou entité sioniste ?
– L’amalgame juif/israélien
– Judaïsme et islam : ennemis ou amis ?
– Suivre l’agenda de l’occupant ?
– Analyse des peurs israéliennes: des « ennemis », d’une nouvelle Shoah, de la démographie.
– Un Etat palestinien qui préserverait la domination « blanche » ?
– Paradoxe d’un Etat « juif et démocratique » de la gauche sioniste.
– Le sionisme est une idéologie européenne défaitiste (l’émancipation est impossible) et qui oublie à la fois l’histoire de la diaspora juive et de la Palestine arabe.
– En quoi la France est-elle gagnée par le sionisme ?