COMMENT LA TERRE D’ISRAËL FUT INVENTÉE ?
Cette question iconoclaste est posée par Shlomo Sand, académicien israélien de renom, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Tel-Aviv.
Dans cet ouvrage, Sand traite du territoire mystérieux et sacré, la « terre promise » sur laquelle un « peuple élu » aurait un droit de propriété éternel, inaliénable et exclusif. Ces concepts ont souvent été utilisés à tort et à travers pour prêter une valeur intrinsèque et idolâtre à cette terre tant convoitée. Le professeur Sand a entrepris une œuvre d’analyse et de déconstruction des mythes sur lesquels se fonde l’État d’Israël et qui constituent un mur idéologique qui empêchent l’édification d’une paix juste entre Israéliens et Palestiniens.
Par Céline Lebrun, étudiante en master de Science Politique à l’université Paris VIII
Résumé : Nous verrons ici que ce qui distingue le mouvement nationaliste sioniste des autres formes d’expressions du nationalisme juif trouve sa source dans son caractère intrinsèquement colonialiste. Colonialiste, en ce sens où le sionisme est une doctrine qui légitime une entreprise de colonisation. En effet, si le sionisme regroupe lui aussi, à l’image du nationalisme juif, différents courants, tous ont pour plus petit dénominateur commun “le projet de donner à l’ensemble des juifs du monde un centre spirituel, territorial ou étatique”.
En 1988 à Alger, la direction de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) a reconnu l’Etat d’Israël dans ses frontières d’avant 1967 et a limité ses revendications à un Etat palestinien sur 22% de la Palestine historique (Gaza, Jérusalem Est et Cisjordanie). Avant d’examiner les circonstances historiques qui ont mené à cette concession majeure et ce qui s’en est suivi, il convient de faire une constatation facile : près de 20 ans après les accords d’Oslo, conséquences de la décision d’Alger, l’occupant a détruit dans les faits toute possibilité d’établir un Etat palestinien qui soit autre chose que la juxtaposition de bantoustans isolés et non-viables. Alors, utopie pour utopie, revenons sur ce débat « un Etat/deux Etats ».
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Quels sont les liens entre la fondation de l’Etat d’Israël et la religion juive ?
Celle-ci a-t-elle porté au cours de l’histoire une aspiration à la création d’un Etat juif autour de Jérusalem ?
Quel rôle joue aujourd’hui la religion juive dans les lois et le fonctionnement de l’Etat d’Israël ou dans la colonisation des territoires occupés ?
À ces questions, il n’y a pas de réponses simples.
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