C’est la question qu’il semble légitime de se poser au vu de l’examen attentif de la situation d’aujourd’hui 4 août 2014.
Certes si l’objectif d’Israël est de couper Gaza du reste de la Palestine ou de torpiller tout gouvernement d’Union Nationale, il n’est pas encore sûr qu’Israël ait perdu.
Certes l’ONU, censée représenter la « communauté internationale » n’a pris encore le début du commencement d’une sanction pour imposer le droit international à cet Etat-voyou qui peut donc continuer son agression dans une impunité totale.
Mais jusqu’à quand ?
lundi 16 juin 2014
« Afin de développer son activité, de mieux profiter des synergies existantes et de faciliter l’intégration professionnelle et sociale des Français en Israël, la gestion de l’Antenne Emploi-Formation a été confiée en 2008 à l’association AMI dans le cadre d’une convention annuelle passée avec le Consulat général de France à Tel-Aviv. »
Qu’est-ce que donc que cette AMI, avec laquelle le gouvernement français a signé une convention, c’est-à-dire que Paris a payée avec les deniers publics ? L’association « Alya et meilleure intégration ». Pour ceux qui ne le savent pas, Alya (« la montée ») désigne le départ des juifs vers Israël. Ce départ a toujours été au centre des préoccupations des organisations sionistes avant 1948 et du gouvernement israélien depuis.
Des groupes antisionistes israéliens se positionnent sur les manifestations ultra-orthodoxes.
Le 2 mars 2014, « Démocratie ou rébellion » a appelé à manifester, avec la participation de militants de unity / achdut (anarchiste), de lo nechmadim/ lo nechmadot (militants sociaux mizrahi), de One Democratic State et d’autres.
En voici un rapport de Tamar Aviyah :
Le dimanche 2 mars 2014, la communauté ultra orthodoxe (haredi) a organisé une manifestation massive à Jérusalem contre la conscription forcée.
En parallèle, « Démocratie ou rébellion » a manifesté devant le Bureau du gouvernement à Tel-Aviv en appui à la lutte des ultra-orthodoxes pour les libertés spirituelles et religieuses et pour défier le régime sioniste qui utilise faussement le nom de la religion juive pour priver violemment le peuple de ce pays de sa souveraineté.
Entretien avec Eyal Sivan où il questionne les thématiques suivantes :
– Partition ou partage ?
– Israël dans un E(é)tat d’exception provisoire ou entité sioniste ?
– L’amalgame juif/israélien
– Judaïsme et islam : ennemis ou amis ?
– Suivre l’agenda de l’occupant ?
– Analyse des peurs israéliennes: des « ennemis », d’une nouvelle Shoah, de la démographie.
– Un Etat palestinien qui préserverait la domination « blanche » ?
– Paradoxe d’un Etat « juif et démocratique » de la gauche sioniste.
– Le sionisme est une idéologie européenne défaitiste (l’émancipation est impossible) et qui oublie à la fois l’histoire de la diaspora juive et de la Palestine arabe.
– En quoi la France est-elle gagnée par le sionisme ?
Exposé organisé par « Emancipation syndicale et pédagogique »
fait à l’occasion des journées de Blois (11-12 octobre 2013)
Partie 1
Cette guerre n’a commencé ni en 1948, ni en 1967. Elle plonge ses sources dans un passé lointain. La création de l’Etat d’Israël s’est faite au nom du « retour du peuple juif » dans son pays. Il est donc indispensable d’explorer l’histoire antique et l’histoire de l’antisémitisme avant d’aborder l’apparition du sionisme et la période actuelle.
Exposé organisé par « Emancipation syndicale et pédagogique »
fait à l’occasion des journées de Blois (11-12 octobre 2013)
Partie 2
Après avoir examiné l’historicité du discours biblique, l’histoire croisée des Juifs et des Palestiniens, l’antisémitisme, le sionisme et la colonisation de la Palestine, nous abordons ici la période moderne : le génocide nazi, la création d’Israël, la guerre des 6 jours, les accords d’Oslo et leur échec.
Cet article d’Emmanuel Lévyne est paru dans le numéro 5 de la revue Tsedek en mars 1957. Les « larges extraits de l’étude de Léon Tolstoï » évoqués au début de celui-ci ont été publiés sur notre site ici.
Liliane Cordova Kaczerginski 26 août 2013
Entretien effectué à Madrid en 2012 avec Liliane Cordova Kaczerginski, membre fondatrice du Réseau Juif Antisioniste (IJAN).
Fille de survivants de la IIe Guerre Mondiale, Liliane Cordova Kaczerginski mène une lutte intense, tant sur le plan théorique de la recherche que dans la pratique, pour démasquer la véritable nature coloniale et excluante du projet sioniste de l’Etat d’Israël.