Le KKL, institution israélienne, tente d’utiliser des journalistes français pour blanchir l’apartheid

Le 21 septembre 2022

Le 19 septembre 2022, la reporter et présentatrice Sarah Nedjar a publié sur son compte Twitter des captures d’écran d’une conversation avec le KKL.

Le KKL (Keren Kayemeth Leisraël), également nommé Jewish National Fund, de France est une institution ayant pour objectif de collecter des fonds pour permettre et intensifier la colonisation israélienne en Palestine occupée, et se revendique comme un acteur de l’éducation des jeunes Juifs au sionisme, à « l’amour d’Israël », comme le précise le site internet du CRIF – association dont il est membre. C’est au travers de divers projets, notamment un reboisement massif effectué sur les ruines des communautés palestiniennes, que le KKL participe activement à la dépossession des Palestiniens de leurs terres.

Voir à ce sujet cet article de l’Agence média Palestine : Le KKL/JNF n’est pas un innocent organisme de bienfaisance.

Or, le 19 septembre 2022, le KKL a contacté la reporter et présentatrice Sarah Nedjar pour lui proposer de participer à une opération de propagande intitulée « Israël aujourd’hui et demain », organisée pour vanter les mérites proclamés de la société israélienne et les industries du pays auprès de faiseurs d’opinion, qu’ils soient journalistes ou élus. L’objectif de ce voyage est clair : inciter les invités à faire activement la promotion d’Israël en occultant sa politique de colonisation et d’apartheid.

La journaliste a répondu à cette sollicitaion « mon journalisme n’est pas à vendre » et en rappelant les conclusions de nombreuses ONG, dont Amnesty International, qui désignent Israël comme un régime d’apartheid et dénoncent la politique de colonisation et de nettoyage ethnique israélienne, à laquelle le KKL participe très activement.

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