Le crime d’apartheid comme base officielle des relations internationales au 21e siècle ?

Le président d’Israël – Isaac Herzog – se rend officiellement en Suisse pour participer au congrès de Bâle marquant le 125e anniversaire de la fondation du sionisme par Théodore Herzl.
Dans cette perspective, Mr Isaac Herzog multiplie les déclarations toutes plus problématiques les unes que les autres. Il affirme :
« Comme président de l’État-nation du peuple juif, je suis chaque jour étonné et fier que la vision de Théodore Herzl devienne une réalité devant nos yeux ».
Ailleurs il déclare :
«  l’État doit assurer la sécurité des membres du peuple juif. Le 125e anniversaire a été un événement formateur pour le peuple juif en particulier et pour l’humanité en général. Le sionisme est la combinaison idéale des racines les plus profondes du judaïsme, est une innovation révolutionnaire et un esprit d’entreprise ».

Monsieur Isaac Herzog feint d’ignorer qu’Israël est aujourd’hui un État d’apartheid, un État voyou mis au banc de la société internationale et que lui-même, en tant que président de cet État et assumant pleinement la politique criminelle de son pays, n’est rien d’autre qu’un criminel de guerre, co-auteur de crimes contre l’humanité.

Son accueil officiel par la Suisse crée une situation sans précédent dans les relations internationales modernes, est un abaissement moral et politique qui ne peut nous laisser indifférents, que nous soyons juifs ou non.

Georges Gumpel
Partie civile au procès de Klaus Barbie

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