29 décembre 2020
Les jeunes de la Bande de Gaza sont incroyables… Comment imaginer que tant d’entre eux ont décidé de se consacrer à l’art dans un espace coupé du monde depuis 2007 par la seule volonté d’un Etat et de son armée ? L’art comme forme de résistance pour faire vivre et protéger l’héritage culturel palestinien, c’est la voie qu’a choisi Taimaa Salama.
A seulement 23 ans (et grâce au soutien de ses parents), Taimaa se consacre entièrement à son art. Elle a développé une technique qui mêle peinture et sculpture (appelée provisoirement « bas-relief » à défaut d’une autre façon de la nommer). Son procédé, unique, la distingue, rendant ses œuvres immédiatement reconnaissables.
Ses premières œuvres représentaient des scènes familiales avec les costumes palestiniens (sa volonté de sauvegarder l’identité palestinienne, transmettre son héritage culturel). Elle nous présente sa façon de travailler ainsi qu’une nouvelle technique qu’elle a mis au point.
Actuellement Taimaa prépare une nouvelle exposition sur un nouveau thème ; « le pêcheur et la mer ». C’est sa façon de rendre hommage au labeur difficile et dangereux de ces travailleurs tout en présentant l’environnement magnifique où ils travaillent, la caractéristique qui distingue Gaza en Palestine.
© Gaza Stories, 2020
Commentaire de Michel Ouaknine
« Gaza Stories ».
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