Par Simon Assoun, éducateur et étudiant en sciences politiques. Membre de la coordination nationale de l’Union juive française pour la paix (UJFP) — 26 février 2019
En se présentant comme protecteur des juifs face au mouvement social, le gouvernement les projette collectivement de son côté, et les érige en symbole d’un ordre largement rejeté. Comment être alors un juif de gauche du côté de la contestation des inégalités ?
ISRAËL/PALESTINE > HISTOIRE > DROITS HUMAINS > SOCIÉTÉS > HENRY LAURENS > 25 FÉVRIER 2019
À l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir en janvier 1933, l’Allemagne est menacée par une campagne de boycott international. Pour tenter de la contrecarrer, le nouveau pouvoir va signer un accord avec le mouvement sioniste, qui survivra jusqu’à l’éclatement de la guerre en 1939. Et le sionisme sera le seul mouvement politique juif autorisé en Allemagne durant cette période.
25 FÉVR. 2019 | PAR SHLOMO SAND | BLOG : LE BLOG DE SHLOMO SAND
Si toute expression antijuive dans le monde ne cesse de m’inquiéter, j’éprouve un certain écœurement face au déluge d’hypocrisie et de manipulations orchestré par tous ceux qui veulent désormais incriminer quiconque critique le sionisme.
Le conflit « israélo-palestinien » n’est pas un problème proche-oriental. L’occupation de la Palestine symbolise le discrédit dont souffre le droit international. C’est donc un dossier international. Enfin, le projet sioniste à l’origine de ce fait colonial est né à Rennes en 1899, lorsque Theodore Herzl vint y assister au procès Dreyfus. C’est donc aussi un avatar de « l’histoire de France ».
Frédéric #Taddeï reçoit Rony Brauman, ancien président de Médecins Sans Frontières, Aurélien Enthoven, youtubeur, Georges-Elia Sarfati, professeur des universités, psychanalyste, Martine Gozlan, rédactrice en chef à Marianne et écrivain ainsi que Michèle Sibony, ancienne vice-présidente de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
Par Sarah Hamdi
L’agression verbale contre Alain Finkielkraut agite les médias et les politiques, depuis samedi 16 février. L’académicien a été la cible d’injures lors d’une manifestation de « Gilets jaunes« , à Paris.
Rédigé par Benjamin Andria | Mardi 19 Février 2019
Les insultes dont l’académicien Alain Finkielkraut a été la cible en marge d’une manifestation des gilets jaunes samedi 16 février ont soulevé une vague d’indignation unanime dans la classe politique, qui a dénoncé dans son ensemble la résurgence d’un antisémitisme crasse déguisée en antisionisme.
Paru sur le site lundimatin, le 11 février 2019
À propos de Réflexions sur la question antisémite de Delphine Horvilleur
A la fin de son dernier livre, Réflexions sur la question antisémite (Grasset 2019), Delphine Horvilleur appelle les Juifs qui la lisent – « de rappeler constamment la faille constitutive, celle qu’ils ont su incarner à travers l’Histoire et qui, seule, peut assurer un barrage contre le totalitarisme mais aussi garantir la persévérance juive ». La réception médiatique du livre, élogieuse et sans la moindre critique sérieuse, a pourtant renforcé l’effet totalisant de la vision qu’il propose de l’histoire juive et de la réalité contemporaine. Cela devrait intriguer son auteur.
15 janvier 2019
Jewish Voice for Peace – Jewish Voice for Peace est guidée par une vision de justice, d’égalité et de liberté pour tous. Nous nous opposons sans équivoque au sionisme, car il est contraire à ces idéaux.
Nous savons que s’opposer au sionisme, ou même en discuter, peut être douloureux, peut toucher le traumatisme le plus profond et les plus grandes craintes de beaucoup d’entre nous. Le sionisme est une idéologie politique du XIXe siècle qui a émergé à un moment où les Juifs étaient définis comme irrévocablement en dehors d’une Europe chrétienne. L’antisémitisme européen a menacé et mis fin à des millions de vies juives – dans des pogroms, en exil et dans l’Holocauste.
Intervention de Pierre Stambul à Nantes le 29 novembre à la soirée organisée par le Conseil départemental de Loire-atlantique.
Quand on y réfléchit les faits sont simples.
En 1948-49, environ 800 000 Palestiniens ont été expulsés de leur pays. Après l’ouverture des archives, les historiens israéliens ont confirmé ce que les Palestiniens avaient toujours dit : le nettoyage ethnique était prémédité et a été accompagné de nombreux crimes de guerre.