Compte-rendu des activités du Centre Ibn Sina, à Gaza par Marsel

Le 28 juillet 2024

Marsel commente les vidéos et les photos qu’il nous envoie.

Un orphelin n’est pas quelqu’un qui a perdu ses parents, un orphelin est quelqu’un qui a renoncé à son humanité. Un atelier et un soutien psychologique pour les enfants dans la Tente de la Solidarité, en partenariat avec le Centre Corps et Esprit.

Ces enfants méritent la vie, ils ne sont pas que des numéros, la poursuite de l’éducation informelle pour les enfants dans la tente de solidarité, l’éducation est un droit, la nourriture est un droit, se sentir en sécurité est un droit, les droits et la législation qui protègent l’enfance sont écrits systématiquement, légalement et soigneusement, mais ils sont retirés à nos enfants de manière systématique et planifiée par l’occupation.

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Afin de sensibiliser les enfants de l’école de la solidarité aux dangers des munitions non explosées ou autres risques de guerre, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge ont organisé des ateliers de sensibilisation sur les “restes de guerre” dans la tente de la solidarité. Cette activité vise à sensibiliser les enfants à la gestion des “restes de guerre” et à la réduction des dangers auxquels ils sont exposés. Les ateliers portaient sur le slogan “Ne pas toucher, ne pas s’approcher, ne pas donner de coups de pied”.

L’extermination et la réduction de la population sont des objectifs stratégiques de l’occupation dans cette guerre. Mon frère Mersal, mon fils Mohammed et moi avons survécu. La différence était d’une minute, entre la vie et la mort, lors du massacre de Deir al-Balah hier. Trois missiles sont tombés d’avions F-16 et le quatrième n’a pas explosé. J’ai placé mon fils Mohammed à côté du tronc du palmier et je l’ai protégé de l’autre côté avec mon corps, craignant pour lui les éclats des missiles d’extermination.

Aujourd’hui, cela fait 295 jours de guerre, et notre peuple essaie toujours de survivre.

Nous affronterons la douleur, nous continuerons à sourire, nous ne perdrons pas espoir.

Les maladies de peau se propagent de manière dense et douloureuse, en particulier chez les enfants, en raison de l’environnement difficile dans lequel les déplacés sont contraints de vivre, plein de pollution, de germes, de famine et de températures extrêmes qui brûlent leur corps. Cela nous pousse à tirer la sonnette d’alarme et à intervenir d’urgence pour soulager leur douleur et guérir leurs blessures. En partenariat avec la Federation Handicap International – Humanity & Inclusion, nous prenons en charge les plaies des blessés et assurons des prestations de soins infirmiers et de physiothérapie dans le cadre des activités menées dans la tente de solidarité, installée avec le soutien de l’UJFP et du Mouvement Français de Solidarité.

Camarades de l’UJFP, grâce à notre travail acharné et à nos efforts conjoints, la Tente et l’École de la Solidarité sont devenues le noyau du travail humanitaire. Son travail ne se limite pas à l’éducation, mais va au-delà par étapes, en servant les personnes déplacées de manière significative en formant des partenariats avec des institutions internationales et locales.

L’École de la Solidarité a été accréditée par l’UNICEF et des programmes de l’UNICEF seront bientôt mis en œuvre à l’École de la Solidarité. 

Dans la tente de solidarité, des petites mains s’empressent de répondre à une question sur une leçon de mathématiques, et de l’autre côté, des mains s’empressent d’appuyer sur la gâchette pour tuer un enfant ou quelqu’un.

Nombreuses photos et vidéos ICI