Photo : un responsable de l’ONU dans le nord de Gaza, le 10 octobre 2024. Photo d’OCHA
Selon le quotidien israélien Haaretz, le plan des généraux de l’armée israélienne est que : « tous ceux qui resteront dans le nord de la bande de Gaza seront assiégés et affamés. »
Sans voix devant la violence et la destruction, Marsel envoie essentiellement des vidéos.
Cette vidéo montre les effets de la destruction après que les forces d’occupation ont fait sauter des dizaines de maisons dans le camp de Jabalia, au nord de Gaza.
Cette autre vidéo dit : « Mère et fille » blessées dans le bombardement d’une maison du camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. Le regard de cette jeune palestinienne, frappée par une balle tirée par un sniper israélien, résume une histoire douloureuse qui reflète une réalité de souffrance et d’angoisse. Elle ne pleure pas, ne verse pas de larmes, ni ne se plaint ; au contraire, ses yeux portent une expression sèche qui cache sous elle des tempêtes de chagrin et de colère refoulées. Depuis plus d’un an, un peuple sans armes subit le génocide, alors que le monde reste silencieux et que l’action humanitaire est absente.
Vidéo des chars israéliens dans le camp de Jabalia.
Marsel confirme que les lignes d’aide alimentaire au nord de Gaza sont coupées. La violence croissante dans le nord de Gaza a un impact catastrophique sur la sécurité alimentaire de milliers de familles palestiniennes.
Information du Ministère de la santé de Gaza
L’occupation israélienne a commis des massacres contre des familles dans la bande de Gaza, 52 martyrs et 128 blessés sont arrivés à des hôpitaux au cours des dernières 24 heures. Un certain nombre de victimes sont encore sous les décombres et sur les routes, et les ambulances et les équipes de défense civile ne peuvent pas les atteindre. L’occupation empêche l’entrée d’unités sanguines du sud de la bande vers les hôpitaux du nord.
(Voir aussi les chroniques postées par Brigitte Challande du Collectif Gaza Urgence déplacé.e.s sur les sites d’AlterMidi et ISM France)