Depuis 2016, l’Union juive française pour la paix coopère avec les paysans de Khuza’a et Abasan. La coopération la plus emblématique a été la construction du château d’eau pour permettre l’irrigation des champs des paysans, château d’eau détruit depuis par les bombardements de l’armée israélienne.
Dans la guerre actuelle, l’UJFP fédère des élans de solidarité plus largement : cet ouvrage donne la parole aux Gazaouis et aux Français solidaires, juifs ou non-juifs, pour documenter la résistance de toute une population depuis plus d’un an.
Mort. « Les voix des enfants et des femmes s’élèvent sous les décombres », écrit Abu Amir. Les dirigeants israéliens et leurs complices appellent ouvertement aux meurtres. Le monde occidental arme les génocidaires et les médias dominants continuent d’assimiler Gaza au terrorisme.
Vie. Chassés de chez eux par les bombardements, déplacés sans cesse, collectivement, les Gazaouis dressent des tentes, creusent des sanitaires, désinfectent les camps, instituent des repas collectifs, rescolarisent les enfants, organisent le soutien psychologique et recultivent la terre.
Espoir. Sous les bombes là-bas ou dans la rage ici, le cri des auteurs et des autrices est le même : le droit international doit s’appliquer à la Palestine. Liberté, égalité, justice.