Film documentaire qui a pour thématique les conséquences psychologiques de l’occupation ainsi que les outils de résilience et de résistances mises en place par les palestiniens pour y faire face. Ce film documentaire a pour personnage central la psychiatre palestinienne, Dr Samah Jabr.
Le film est soutenu par l’UJFP.
Une tournée d’avant-premières est prévue du 3 au 10 novembre.
D’autre part une projection suivie d’un débat animé par Pierrre Stambul aura lieu à Paris le 12 novembre à Paris
Le documentaire * »Derrière les fronts : résistance et résilience en Palestine »* terminé en novembre dernier, est un film sur les conséquences invisibles de la colonisation : l’occupation intime, celle de l’espace mental.
« Derrière les fronts, propose un cheminement dans nos esprits et sur les routes de Palestine, en compagnie de la psychiatre psychothérapeute et écrivaine palestinienne Dr. Samah Jabr. Dans l’héritage du Dr. Frantz Fanon, psychiatre anticolonialiste, elle témoigne des stratégies et conséquences psychologiques de l’occupation et des outils des palestinien-nes pour y faire face.
Dans ce film à plusieurs voix, des extraits de chroniques, d’interviews et d’échappées poétiques dansent aux corps-à-corps avec l’invisible des rues et paysages palestiniens. De cette Palestine fragmentée, des femmes et des hommes aux multiples identités partagent leurs résistances et résiliences.
Parce que la colonisation au quotidien n’est pas seulement celle des terres, du ciel des logements et de l’eau, elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, mais travaille aussi les esprits, derrière les fronts ! »
Ici, vous trouverez des extraits du film.
Le Dr. Samah Jabr est née à Jérusalem-Est, elle y vit et travaille dans plusieurs villes de Cisjordanie. Elle a dirigé le Centre Médico-Psychiatrique de Ramallah et aujourd’hui est à la tête de l’unité de service de santé mentale en Palestine.
Son champ d’activités inclut également la formation aux professionnels de la santé mentale palestiniens et internationaux et participe, avec l’association israélienne PCATI – Comité public contre la torture en Israël – à un travail de collecte de témoignages de personnes qui ont été torturées.
Parallèlement, elle écrit depuis la fin des années 90 et contribue actuellement au Washington Report on Middle East Affairs et au Middle East Monitor. Ses chroniques traduites en français, bénéficient d’une large diffusion par des sites internet journalistiques, politiques, confessionnels, académiques ou scientifiques et transcendent les clivages habituels.
La page facebook de l’évènement de la tournée d’avant-premières est ici