Cette semaine s’est déroulée du 10 au 15 décembre et a été une étape importante.
Les militant-e-s de BDS France s’étaient déjà mobilisés le 10 février dans 15 villes pour exiger d’AXA de cesser d’être actionnaire dans trois banques israéliennes contribuant à la colonisation de la Cisjordanie et de participer par sa filiale AB (Allianz Bernstein) au capital d’Elbit Systems, qui est l’une des entreprises d’armement israéliennes les plus impliquées dans les agressions criminelles et illégales contre le peuple palestinien.
Depuis lors notre mobilisation a continué.
Le mouvement international SumOfUs a rallié cette mobilisation et a lancé la pétition qui a recueilli 140 000 signatures.
Nous sommes intervenus le 25 avril lors de l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA.
Poursuivant notre enquête sur les violations de sa charte éthique, nous avons appris que la complicité d’AXA avec l’apartheid israélien est plus forte que ce que nous affirmions en février : elle concerne cinq banques et une participation également directe d’AXA au capital d’Elbit Systems.
Depuis février il y a eu aussi les massacres de l’armée israélienne contre les manifestant-e-s non violent-e-s de Gaza participant aux marches pour le droit au retour (inscrit dans la résolution 194 de l’ONU), et une loi à valeur constitutionnelle du 19 juillet du parlement israélien a officialisé le régime d’apartheid.
C’est dans ce contexte que nous avons lancé une semaine d’action nationale, du 10 au 15 décembre. Cette initiative a eu un impact important, près de 20 villes [dont : [Albertville – Argenteuil – Clermont-Ferrand – Grenoble – Lille – Lyon – Martigues/Marseille – Metz – Millau – Montargis – Montpellier – Nîmes – Orléans – Paris – Rennes – Saint-Étienne –Saint-Nazaire – Soissons – Toulouse]] en France s’étant mobilisées.
Des dossiers sur les complicités de violations du droit international et des droits humains ont été remis à de nombreuses agences ; les discussions avec de nombreux Agents Généraux ont montré qu’ils sont sensibles à la politique d’investissement du groupe AXA ; le public rencontré s’est comme souvent montré sensible à la question et a voulu signer les cartes postales / pétitions au président d’AXA que nous proposions, le syndicat professionnel des agents d’AXA a été informé de la situation…
Nous sommes toujours disposé-e-s à rencontrer la direction d’AXA, qui persiste encore à ignorer nos courriers.
Notre mobilisation continuera et s’amplifiera jusqu’à ce qu’AXA se conforme à sa charte éthique, qui se base sur le Pacte Mondial des Nations Unis et prescrit clairement de ne pas se rendre complice des violations du droit international et des droits humains !
BDS France, SumOfUs, le 19 octobre 2018