Paris ville ouverte aux criminels de guerre ?

Le général Yaalon est attendu à Paris demain 10 décembre pour parler de la paix dans un colloque parisien , à la Maison du Barreau de Paris. Nous rappelons que Général Yaalon fait l’objet d’un dépôt de plainte par le Centre Palestinien pour les Droits Humains ( PCHR) pour crime de guerre qui n’a pu encore aboutir.

Chef d’état major de Juillet 2002 à Juin 2005 nommé par Ariel Sharon et sous les ordres duquel l’armée d’occupation israélienne a commis des violations graves de la IVe convention de Genève, il a lui-même ordonné, entre autres, le bombardement en 2002 d’une maison dans la Bande de Gaza où plus de 15 personnes périrent, sans oublier les assassinats ciblés perpétrés sous ses ordres.

De nombreux généraux israéliens, responsables de crime de guerre, au sens de la 4e Convention de Genève, ont renoncé à atterrir à Londres ou à Bruxelles par crainte d’y être arrêtés.

Mais Paris et la France les accueille, préférant oublier les engagements de l’Etat Fançais qui l’obligent à respecter le droit humanitaire international.

On apprend dans le même temps qu’à Paris serait à nouveau organisé un gala de soutien au « Magav », la police israélienne des frontières et des check points responsables d’innombrables crimes et violations des droits humains dénoncés par les associations des droits de l’homme israéliennes.

La France est ainsi le seul pays d’Europe à accueillir des galas pour financer une armée qui viole en permanence le droit international et humanitaire ainsi que les résolutions de l’ONU.

Or, nous le savons, c’est la totale impunité dont bénéficient l’Etat d’Israël et son armée criminelle qui leur permet d’aller toujours plus loin dans les violations des normes impératives du droit international et du droit humanitaire, violations dont les Palestiniens paient quotidiennement le prix.

Le bureau national de l’UJFP, réuni le 9 décembre à Paris, demande solennellement au Président de la République, au gouvernement et au ministère des affaires étrangères de respecter ses obligations et de ne pas faire que la France devienne une terre d’asile pour les criminels de guerre.

Paris, le 9 Décembre 2007

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