Article paru dans la revue « Courant alternatif » de février 2016.
Sillonner la Cisjordanie du nord au sud en alternant les rencontres politiques et les séjours dans des simples familles, souvent pauvres comme l’écrasante majorité de la population, c’est d’abord une immense émotion.
Tout s’est dégradé depuis le dernier séjour, il y a cinq ans. La Palestine est, au choix, une grande cage ou une réserve indienne et l’armée israélienne y expérimente toutes les formes de répression de masse, y compris les exécutions extrajudiciaires et l’emprisonnement des enfants (nous avons assisté à l’arrestation de l’un deux en direct). L’économie palestinienne est régulièrement pulvérisée. Toutes les familles ont eu ou ont un prisonnier.
Un pays fragmenté, une représentation politique discréditée
Le colonialisme cherche toujours à diviser, à faire éclater la société colonisée. Il existait avant Oslo une instance représentant le peuple palestinien dans sa diversité : c’était l’OLP. Depuis Oslo, cette institution est en sommeil. L’Autorité palestinienne représente au mieux la zone A de la Cisjordanie, celle des grandes villes. Et encore ! De temps en temps, l’armée israélienne y intervient pour arrêter un « suspect » recherché ou pour investir un camp de réfugiés. Elle téléphone alors à la police palestinienne qui s’enferme dans sa caserne et laisse faire, c’était prévu par les accords d’Oslo.
Nous avons entendu les pires critiques contre le Fatah et l’Autorité palestinienne : « nous aurions aimé avoir un seul ennemi et pas deux ». Mahmoud Abbas n’a plus aucune légitimité. Son élection date de 2005 et elle a été suivie d’une défaite aux élections législatives. Sa participation jamais démentie à des caricatures de « négociations » qui ont permis à l’occupant israélien d’accélérer l’extension des colonies, les confiscations de terres et les destructions de maisons, l’ont discrédité. Il paie le fait d’avoir négocié avec un adversaire qui n’a jamais abandonné l’idée d’écraser la Palestine et de la priver de tout droit. Avec le recul, tout ce qui est une conséquence d’Oslo apparaît comme une forfaiture. Ainsi les accords de Taba signés entre Arafat et Rabin, deux mois avant l’assassinat de ce dernier, ont légalisé la présence de 2000 soldats israéliens qui protègent 700 colons intégristes installés dans le centre historique d’Hébron. Cette situation obscène (les colons caillassent les enfants qui vont à l’école et déversent leurs ordures sur la rue principale du souk) dure depuis plus de 20 ans.
Tout ceci n’aide pas vraiment le concurrent déclaré, le Hamas. Les deux partis sont accusés de défendre des intérêts personnels qui ne sont pas ceux du peuple palestinien. Un de nos interlocuteurs considère même que le Hamas obéit à un agenda venu de l’extérieur (les Frères Musulmans) et qu’il est un jouet dans les mains de pays amis d’Israël (le Qatar, la Turquie). Le temps passant, l’incapacité des deux partis pour parler d’une seule voix dans un gouvernement d’union nationale et leur obsession d’écraser l’autre les discrédite. « Ils doivent dégager » nous a-t-on dit.
La gauche palestinienne (Mustapha Barghouti, le FPLP, le PPP c’est-à-dire le parti communiste) subit d’autres critiques : on lui reproche son éparpillement et sa faiblesse. Souvent ses militant-e-s se retrouvent dans les très nombreuses associations qui permettent à la Palestine de résister.
La question religieuse et le chaos du Proche-Orient
Dans le tout Proche-Orient, le salafisme, sous sa forme violente, fait des ravages. Il se répand sur les ruines de pays aux frontières et à l’identité artificielles (Irak, Syrie, Libye). Rien de tout cela en Palestine où la question nationale est omniprésente. Même les quelques salafistes infiltrés à Gaza subissent une répression impitoyable de la part du Hamas. Et si celui-ci est parfois accusé de ne pas être vraiment un parti « national », ses succès électoraux sont incontestablement venus de sa capacité à combattre l’occupant.
Sur la situation au Proche-Orient, nos interlocuteurs sont impitoyables vis-à-vis de l’Occident : « De quel droit les Occidentaux vont nous dire quel chef d’État nous devons avoir ou ne pas avoir ? Sous Saddam Hussein, il n’y avait pas de groupe terroriste ». Ou encore « J’ai vécu 25 ans en Syrie, un pays séculier. Il y avait l’école gratuite, l’assurance sociale, la sécurité alimentaire. Le pays n’avait pas de dette ». Le régime saoudien est haï. Lui comme Daesh sont considérés comme des créations de l’Occident.
L’écrasante majorité des Palestinien-ne-s sont très croyant-e-s, y compris les militant-e-s (sauf les marxistes). Les Chrétien-ne-s sont respecté-e-s. La grande majorité des femmes ont un foulard. Le visage est très rarement masqué. Beaucoup de femmes ont fait des études, y compris des études supérieures. Faute de travail, elles se retrouvent femmes au foyer dans des familles souvent très nombreuses.
Ceux qui nous ont parlé de l’Islam l’ont fait en des termes très modérés. Ainsi, H, professeur d’histoire dans un collège, explique qu’à la prière du vendredi, l’imam a parlé de paix, de justice et d’égalité. Dans une autre mosquée où l’imam avait un discours salafiste, plusieurs fidèles dont le frère de H l’ont interrompu en disant que ses propos n’étaient pas acceptables. Quand un ami de H a déclaré qu’il ne pourrait pas vivre avec les Juifs, H l’a repris en disant qu’il fallait s’opposer au gouvernement israélien et pas aux Juifs.
H a son interprétation de la religion : le Wahhabisme lui fait horreur. Pour lui, détruire La Mecque pierre par pierre est moins grave que tuer un homme. Il a été très surpris en comprenant que (comme beaucoup de Français-e-s), nous n’avions pas de religion. Il a conclu que Dieu a fait le monde pour qu’on vive ensemble dans la paix et l’égalité.
Comment cette société résiste ?
La guerre que mène le sionisme contre le peuple palestinien a commencé il y a un siècle. L’expulsion de 1948 puis l’occupation de 1967 ont fragmenté cette société. Et pourtant, malgré l’exil, les assassinats, les emprisonnements, les destructions de maison, le vol de la terre, le territoire mité, les Palestinien-ne-s sont toujours là.
Il y a bien sûr la structure familiale. L’entraide fait que malgré la pauvreté et les privations, les gens ne sont pas abandonnés. La mendicité existe (à Hébron où le souk a été ruiné par les colons ou dans la vieille ville de Jérusalem) mais plutôt moins qu’en France.
Il y a aussi une survalorisation des études. Nous avons voyagé en pleine période d’examens et dans les familles, on ne parlait que de cela. Même à Gaza qui est devenu une cage, il y a 100.000 étudiant-e-s dans cinq universités. L’anglais est enseigné dès l’école primaire.
L’Autorité palestinienne finance l’enseignement à partir du primaire mais il n’y a rien pour les enfants plus jeunes.
Alors la société s’organise pour les jardins d’enfants ou pour le soutien aux enfants en difficulté.
Le comité populaire du village d’al-Ma’sara près de Béthléem se mobilise essentiellement contre le mur et les confiscations de terres. Mais les femmes ont créé un jardin d’enfants qui crée un lien supplémentaire entre les villageois. Dans Hébron, le jardin d’enfants jouxte la grande mosquée (le caveau des Patriarches, là a eu lieu le massacre en 1994) partiellement transformée en synagogue. Les militant-e-s venus de nombreux pays d’ISM (International Solidarity Movement) assurent la sécurité des enfants pour l’entrée et la sortie contre la violence des colons que l’armée israélienne omniprésente contemple sans intervenir.
Dans le camp de Jénine, le centre d’activités des femmes a près de 300 membres. Il fait connaître aux femmes leurs droits, intervient contre les violences familiales et assure des formations en couture, broderie, coiffure, artisanat, travail du bois. Mais surtout, il prend en charge 30 enfants « à problèmes » (misère, malnutrition, absence de parents ou incapacité de ceux-ci à assurer l’éducation). Le centre devient pendant plusieurs heures chaque jour la maison des enfants, un endroit où ils sont aimés, reconnus, socialisés et où ils mangent à leur faim. Et les progrès sont fantastiques.
Les comités populaires
140 villages de Cisjordanie sont touchés par le tracé du mur qui, sur plus de 700 Km, balafre le territoire et annexe à Israël 12% du territoire. Une dizaine de comités populaires existent dans certains de ces villages depuis des années. Mais l’éclatement de la société palestinienne et l’absence de leadership crédible font que ces comités ont souvent des stratégies différentes, voire contradictoires.
On connaît le discours de la gauche palestinienne, très active dans certains camps de réfugiés. Dans les comités populaires, c’est souvent le Fatah qui est le plus actif. Un Fatah « de lutte » qui n’a pas grand-chose à voir avec le triste spectacle du congrès du Fatah à Bethléem où les congressistes étaient arrivés en Mercedes.
Bil’in est en lutte depuis plus de 11 ans. Le village a été amputé d’une partie de ses terres par la construction de la colonie de Mod’in Ilit qui compte aujourd’hui plus de 55.000 habitants et des immeubles gigantesques.
Dès le début, le comité populaire a fait appel aux anticolonialistes israéliens (et quasiment tous ceux qui sont connus sont venus) et à la solidarité internationale. La répression a été très violente, elle a coûté la vie à Bassem (dit Pheel, on voit sa mort en direct dans le film « cinq caméras brisées ») et à sa sœur. Les villageois ont partiellement gagné : les Israéliens ont fait reculer le mur de près d’un Km et cet espace reconquis a aussitôt été mis en valeur. La manifestation a toujours lieu chaque vendredi et, au vu des gaz que nous avons respirés, cela reste très violent. Les manifestant-e-s sont non-violent-e-s mais, dès les premières grenades, les enfants du village ripostent à coup de pierres. Le comité trouve normale cette riposte. Le comité de Bil’in a été financé par l’Autorité palestinienne et il invite tout le monde, aussi bien les initiateurs du BDS que le Premier ministre palestinien.
Certains reprochent à Bil’in à la fois d’être institutionnalisé et en même temps d’avoir des actions trop prévisibles.
Beit Ommar est le village où les Israéliens ont construit, dès la conquête de 1967, la première colonie (si l’on excepte Jérusalem). Là, la résistance prend une toute autre forme, le comité cherchant en permanence à surprendre l’occupant. Parmi les actions réalisées, un drapeau planté en zone annexée au bord de la Mer Morte, une tente plantée dans une colonie, une grande route bloquée, une caserne israélienne cadenassée…
Hébron, le scandale absolu
Il y a quelque chose d’oppressant dans cette ville. La violence des colons a ruiné le souk : 1800 commerces fermés, 500 échoppes murées. Les enfants palestiniens peuvent recevoir des pierres quand ils se penchent à la fenêtre. Plus personne ne vient dans cette impasse entourée de check-points. Le soir quand on dort chez l’habitant, les soldats sont juste au-dessus à 3 m. Les colons balancent leurs ordures en toute impunité. Leurs enfants sont dressés pour caillasser les écoliers palestiniens. Une femme colon est célèbre pour sa violence, une vidéo la montre giflant une militante allemande d’ISM. On essaie de discuter avec un colon. Peine perdue. On lui dit qu’on a une vidéo où on le voit frappant des enfants. « Après ce que les Allemands nous ont fait » essaie-t-il. Quand je lui dis que je suis juif, il se lâche : « allez au diable ». Que des barjots de ce genre existent, on comprend. Mais comment est-il possible que tous les gouvernements israéliens depuis 30 ans les aient protégés ? Aujourd’hui, les colons représentent 10% de la population juive israélienne, la moitié de l’armée et la moitié du gouvernement. Leurs ministres du parti « Foyer juif » de Naftali Bennett appellent ouvertement au meurtre à l’instar d’Ayelet Shaked qui estime qu’il faut tuer les mères palestiniennes puisqu’elles mettent au monde des terroristes. Aucune paix juste ne sera possible sans l’expulsion de ces colons. Mais qui aura envie et osera le faire ?
Israël en voie de fascisation ?
Il faut toujours être prudent sur les termes. Fascisme a un sens précis. Il y a 12 millions d’habitants entre Méditerranée et Jourdain, 6 millions de Juifs israéliens et 6 millions de Palestiniens. Israël se dit « État juif et démocratique ». La blague courante c’est qu’il est démocratique pour les Juifs et juif pour les Arabes.
Dans cet État d’apartheid, la population palestinienne est entièrement soumise à l’arbitraire le plus total. L’occupant décide quand il veut d’annexer telle ou telle terre, de construire de nouvelles colonies, d’agrandir les anciennes (55000 nouveaux logements sont prévus), de fermer les check-points, de détruire des maisons ou des villages, d’emprisonner (y compris sans jugement, c’est la détention administrative). Et l’occupant a décidé, face à ce qu’on appelle improprement la troisième Intifada (en fait ce sont des actes de désespoir individuels et non prémédités et les auteurs des attaques au couteau savent qu’ils y perdront la vie), de tirer sans ménagement. Les colons sont tous armés. Eux comme l’armée peuvent tuer impunément. Il y a eu 155 Palestinien-ne-s tué-e-s pendant les trois derniers mois de l’année 2015 dont 55 dans le district d’Hébron. Il n’y a jamais de jugement pour ces exécutions extrajudiciaires.
Il ne s’agit pas d’un génocide, mais d’un sociocide, la destruction systématique d’une société et de ce qui la fait vivre. Il est symptomatique qu’à chaque attaque contre Gaza, l’armée israélienne détruit en priorité la station électrique et la station d’épuration des eaux. En Cisjordanie, la population est obligée d’acheter électricité et eau aux Israéliens (alors que la région est un des châteaux d’eau du Proche-Orient). Certaines zones sont privées d’eau pendant des mois. Dans le camp de Dheisheh à Bethléem, une citerne a été construite, mais elle est mitraillée chaque fois que les habitants du camp essaient de la remplir.
Le camp anticolonialiste en but à la répression
« Il y a deux Israël qui ne cherchent pas et ne peuvent plus se rencontrer ». La phrase est de Michel Warschawski. La fraction la plus européanisée de la population juive israélienne n’a plus vraiment de représentation politique. Elle voudrait vivre à l’occidentale sans avoir à payer le prix de l’occupation. Les anticolonialistes israéliens sont toujours aussi courageux et radicalisés. Mais ils sont bien isolés dans la société israélienne. Les journalistes Amira Hass et Gideon Lévy séjournent régulièrement en territoire occupé. Ils crient leur indignation dans le journal Haaretz (Gideon Lévy : « il n’y a pas qu’Eichmann qu’on exécute en Israël, il y a aussi les enfants palestiniens »). Tout ceci ne change rien dans l’opinion. Celle-ci est persuadée qu’il n’y aura jamais de paix. Il suffit donc de toujours être le plus fort. Cela laisse les mains libres à Nétanyahou. Un groupe comme « les anarchistes contre le mur » est très affaibli.
Les Israéliens se vivent comme des victimes (cela paraît incroyable) et ils ont peur. Une phrase de bon sens comme « les Israéliens ne seront pas en sécurité tant que les Palestiniens ne le seront pas » n’a aucun écho dans une opinion acquise aux pires options « sécuritaires ».
L’opposition officielle à Nétanyahou (le parti travailliste ou Tzipi Livni) ne représente pas une alternative crédible. Oslo est mort et leur promesse de « se séparer » des Palestiniens ne rencontre qu’une faible adhésion. Les intellectuels liés à ce courant (David Grossman, Amos Oz, Avraham Yehoshua) sont en plein doute. Amos Oz rompt ses relations avec le ministère de la culture (en cela, il se conforme au BDS culturel) et Yehoshua qui avait approuvé toutes les guerres israéliennes se rallie à l’idée d’un État binational.
La « liste commune » (arabe-israélienne) est devenue avec 14 députés la troisième force à la Knesset. Mais l’unité entre les anticolonialistes israéliens et les Palestiniens d’Israël est plus difficile à obtenir. Les manifestations ont lieu dans la dispersion.
Les dirigeants de la liste commune sont poursuivis par la « justice » pour avoir rencontré des parents de « terroristes ».
La répression touche à présent des associations juives accusées d’être financées par l’étranger : B’Tselem, Taayoush, Breaking the silence. Ce ne sont pas les groupes les plus « radicaux », mais tout est entrepris pour les faire taire. Les nombreux témoignages, preuves à l’appui de Breaking the silence décrivant les crimes de guerre commis par « Tsahal, l’armée la plus morale du monde » ont provoqué une riposte gouvernementale.
Des groupes d’extrême droite s’attaquent à ces « traîtres ». Ezra Nawi est un militant israélien d’origine irakienne, très engagé dans la défense des Palestiniens contre le vol des terres. C’est lui qui nous a fait visiter les collines au sud d’Hébron avec entre autres le village Bédouin d’Umm al-Khair régulièrement attaqué et détruit par les colons de la colonie de Carmel.
Il a été victime d’une provocation. Une organisation d’extrême droite infiltrée l’a filmé affirmant qu’il fallait dénoncer à la police de l’Autorité palestinienne un Palestinien désirant vendre ses terres à un colon. Il a passé un mois en prison. L’avertissement est clair.
Israël, État voyou.
« Personne ne pourra dire nous ne savions pas ». C’est un diplomate français qui parle. Il envoie régulièrement (en pure perte) des rapports sur les exactions de l’occupant. Dans la vieille ville d’Hébron, six pays ont créé un organisme appelé « protection internationale temporaire d’Hébron ». Cet organisme n’ose même plus intervenir et envoie des rapports que personne ne lit.
La houtspa, en hébreu, c’est le culot. Les dirigeants israéliens n’en manquent pas. Empêcher les Juifs de prier sur l’esplanade des mosquées ou demander l’étiquetage des produits des colonies, c’est bien sûr pour eux un acte antisémite.
Dans le chaos du Proche-Orient, Nétanyahou joue sa propre partition de guerre totale : il soutient al-Nosra (lié à al-Qaida) en Syrie et a essayé jusqu’au bout d’empêcher l’accord sur le nucléaire avec l’Iran. Pour lui clairement, il vaut mieux l’État Islamique que l’Iran. Il se permet de sanctionner des pays qui, comme la Suède, ont reconnu la Palestine. Il n’a même plus besoin de se dissimuler derrière un hypothétique « processus de paix ». En l’absence de sanctions, il peut annoncer une accélération de la colonisation et un étouffement accru de ce qui reste de la Palestine.
Et pourtant. La peur du BDS est palpable en Israël. Des lois sont votées pour criminaliser toutes celles et ceux qui, en Israël ou à l’extérieur, prônent le boycott. Les succès du désinvestissement sont visibles.
En Palestine, un de nos interlocuteurs nous a dit : « la question palestinienne est née à l’extérieur (avec le plan de partage de l’ONU et la reconnaissance d’Israël), elle trouvera en partie sa solution à l’extérieur ». Et comme les gouvernements occidentaux sont complices, notre responsabilité est énorme : à nous d’imposer des sanctions !
Pierre Stambul