avec les interventions de nos camarades Simon Assoun et Maxime Benatouil.
Extraits :
« Plus que de défendre les intérêts des juifs français, le CRIF défend les intérêts des gouvernements israéliens successifs. Ce faisant, il crée l’amalgame entre les juifs français et la politique israélienne, en disant que dans telle guerre, ou tel bombardement, l’immense majorité des juifs français sont derrière les Israéliens. Factuellement, c’est faux, et difficilement vérifiable. » (Simon)
« Pour nous, la lutte contre l’antisémitisme est indissociable des luttes contres toutes les autres formes de racisme. Nous sommes d’ailleurs réfractaire à l’expression désormais consacrée de ‘lutte contre l’antisémitisme et le racisme’, comme s’il fallait isoler les deux termes. » (Maxime)
« Le PIR a joué un rôle de politisation positif. Ils ont lutté contre Soral et Dieudonné, ce que beaucoup de partis de gauche n’ont pas fait en restant sur le plan de l’antiracisme moral. C’est en travaillant avec eux qu’on arrivera à faire reculer ce faux antisionisme, et le vrai antisémitisme. » (Simon)
« Le PIR a fait plus que beaucoup d’organisations qui prétendent lutter contre l’antisémitisme. Ils ont une grille d’analyse, le ‘philosémitisme d’État’, qui n’a rien à voir avec le préjugé antisémite du ‘privilège juif’. L’État français protège la communauté juive davantage que les autres communautés, ce qui a pour effet de nourrir la théorie du complot sur les ‘enfants chéris de la République’. Nous aimerions que, lorsqu’une femme voilée ou une femme rrom est victime d’une agression, ce soit aussi toute la République qui est attaquée. » (Maxime)