Notre ami Jean-Moïse Braitberg, écrivain, ancien journaliste et membre de l’UJFP, vient d’écrire un premier roman, « L’enfant qui maudit Dieu ».
Dans cette oeuvre littéraire, Jean-Moïse raconte une enfance vécue ou imaginée (la sienne ?). La synopsis de l’éditeur donne le ton : « Un enfant observe sa drôle de famille : le grand-père, protestant à tendance orgueilleuse ; la mère, protestante à tendance hystérique ; le père, Juif polonais à tendance français universaliste. Chacun cultive à sa façon le douloureux souvenir d’une barbarie historique et tente d’en tirer une preuve de l’existence de Dieu ou une raison de ne pas y croire. Dans cette Babel miniature des rives de la Dordogne, le regard enfantin révèle l’absurdité des croyances. S’en mêlent un pasteur camerounais, des immigrés italiens, des francs-maçons athées, un instituteur tortionnaire, le fantôme de Trotsky et un pauvre cochon que l’on sacrifie sans pitié. Puis l’ambiance tourne à l’aigre-doux. Accablé par les ‘devoirs de mémoire’, l’enfant regarde de haut un monde d’adultes décidément bien petits, chez lesquels le prétendu souci du bien n’inspire que mépris et révolte. Alors l’enfant maudit Dieu, responsable de tout, dans l’espoir hasardeux de se réconcilier avec les hommes. » Des chapitres évocateurs intitulés « Odeur de sainteté », « Molek et les gendarmes », « Antichambre », « Salomon et le pythie », « Les francs-maçons ont raison », puis « Le légionnaire et l’holocauste », ne vous laisseront pas le temps de vous ennuyer. Une lecture légère, drôle, à la fois délicieusement française et internationaliste. Publié chez Fayard, 242 pages, 17,00 euros.