L’UJFP dans la presse

Revue de presse du 25 mai

Tout d’abord Pierre Stambul a fait un entretien de près de 15 minutes le 23 avril sur les ondes de la radio 105.5 FM diffusé à Bruxelles en langue française et… albanaise ! La radio communautaire albanaise de Belgique a, bien entendu, consacré son émission « L’écho des aigles » au livre de Neshat Tozaj, préfacé par Pierre Stambul. La veille, Pierre a parlé pendant huit minutes à l’antenne de France 3 Méditerranée sur une tournée du Proche-Orient qui a fait escale à Marseille en novembre 2005. Il s’agit de deux mères de prisonniers politiques, l’Israélienne Sarah Lakhiani et la Palestinienne Rawda Odeh. La télévision régionale a diffusé un court-métrage sur le meeting marseillais filmé par Isabelle Sylvestre, journaliste québécoise, pendant la tournée. Le 11 mai, Témoignage Chrétien a publié un article sur l’immigration, intitulé « La timidité des juifs et des musulmans face à la loi Sarkozy ». On peut y lire « Pour Meir Weintrater, directeur du mensuel juif L’Arche, ‘il est rare que les organisations juives de France, comme le Consistoire ou le CRIF, se prononcent sur des sujets de ce type. On ne s’attend pas de leur part à une prise de position.’ C’est ce que leur reproche l’Union juive française pour la paix, une organisation militante souvent en porte-à-faux avec le reste de la communauté, et dont un communiqué du 4 mai dénonce ‘le silence assourdissant communautaire juif’ ». Le 13 mai, France 3, édition Picardie, a fait un reportage sur un parrainage de deux familles roumaines à la mairie de Bray-en-Laonnois dans l’Aisne, dans l’édition 19/20 du journal télévisé. C’était dans le cadre des protestations contre la loi Sarkozy, alors qu’il y avait ce jour-là plus de 20 000 manifestants dans les rues de Paris réclamant justice pour les immigrés. France 3 a filmé notre camarade Dominique Natanson, l’identifiant dans le générique comme membre de l’Union juive française pour la paix. Depuis la mairie de Bray-en-Laonnois, Dominique a déclaré à l’antenne : « Les menaces sur les enfants des sans papiers dans les écoles sont à un degré jamais atteint dans la République française. Pour les protéger, je suis prêt à aller jusque dans l’illégalité. » Comme les rafles d’enfants dans les écoles suscitent de mauvais souvenirs chez les Juifs, l’UJFP est activement impliquée dans la résistance contre les lois répressives visant les étrangers. Le 18 mai, Témoignage Chrétien est revenu à la charge avec un appel intitulé « De l’oxygène pour les Palestiniens ». Dans ce texte, on peut lire « Cette décision de l’Europe est irresponsable. (…) De telles mesures ne peuvent que renforcer le sentiment d’abandon des Palestiniens que le Hamas a su si bien exploiter. (…) Pour une paix juste au Proche-Orient nous demandons un rétablissement de l’aide bilatérale des États européens à l’Autorité palestinienne. (…) » Ce texte est signé par plusieurs personnalités, dont Stéphane Hessel, ancien ambassadeur de France et membre de l’UJFP, ainsi que Richard Wagman, président de l’UJFP. Le 18 mai, L’Humanité a publié un dossier « SOS Palestine : spécial solidarité ». Toujours sur cette décision européenne de couper les vivres aux Palestiniens, le quotidien consacre une page à cinq personnalités, sous le titre « Elles ouvrent le dialogue… Écoutez les voix de la raison ». Il cite en premier Richard Wagman : « Les décisions de l’Union européenne sont loin d’être brillantes. Elle avance à pas de tortue alors qu’il y a urgence, que les Palestiniens sont dans une situation catastrophique, surtout au plan sanitaire. Pendant que les gens meurent là-bas, l’UE réfléchit. D’ici à ce qu’elle ait trouvé une solution qui convienne aux Etats-Unis et à Israël, les cimetières vont se remplir… ». Dans ce même dossier, L’Humanité publie un article intitulé « Le courage et l’inquiétude du mouvement de soutien français ». Il y cite Michèle Sibony, membre de l’UJFP : « Un glissement sémantique mais en réalité très politique vers une aide strictement ‘humanitaire’ – ‘un mot que je ne peux plus entendre tant il est chargé d’hypocrisie et montre la lâcheté de l’Union européenne… ». Ce dossier spécial, qui cite de nombreuses autres personnalités, est un pavé dans la marre de l’arrogance hautaine d’une Europe bien pensante. D’autres média feraient bien d’informer ainsi leurs lecteurs sur les conséquences réelles des décisions faites en haut lieu à Bruxelles.