Le 26 janvier 2024
Voici les derniers développements concernent l’école assiégée, à l’ouest de Khan Yunis, qui est remplie de paysans déplacés.
Hier matin, les bulldozers de l’occupation ont détruit des voitures et des tracteurs agricoles devant la porte de l’école et les ont brûlés sous les yeux des paysans qui les observaient depuis les fenêtres de l’école. Les agriculteurs ont sauvé les tracteurs restants qui ont survécu à cette attaque.
Après avoir été informée de la nécessité d’évacuer l’école, la Croix-Rouge n’a pas réussi à se coordonner avec l’occupant pour évacuer l’école.
Nous avons demandé ce qui allait arriver
Les fils d’Al-Mukhtar m’ont appelé pour me dire qu’ils voulaient envoyer de l’aide aux personnes déplacées dans l’école, et ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas l’argent nécessaire pour acheter cette aide dans ces conditions difficiles. D’autant plus que l’école est pleine d’enfants. Il m’a expliqué qu’un des fils des fermiers, propriétaire d’un tuktuk, s’était porté volontaire pour faire le travail.
Je ne sais pas exactement combien il me faut, mais lorsque j’ai demandé aux fils d’Abu Jamal quel était le montant, ils m’ont répondu qu’ils ne savaient pas exactement, mais qu’il se situait entre 4 000 et 5 000 shekels.
De mon point de vue, je ne sais pas s’il pourra réussir ou non ? Mais je laisse cette question entre vos mains et c’est à vous de décider.
L’UJFP a décidé d’aider les paysans assiégés, avec l’aide de la société civile française.
Que peuvent faire les paysans?
Ils ne peuvent rien faire d’autre que de tenir bon jusqu’à ce que l’occupation parte ou leur permette de partir.