Photo : destruction après un raid de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Tulkarem, en Cisjordanie occupée. Credit: Wafa Awwad/WAFA News Agency
Fatah : L’assassinat d’Al-Arouri ne dissuadera pas les Palestiniens de lutter
Publié le : 01/02/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 07:42)
Ramallah – Ma’an – Le porte-parole du mouvement Fatah, Hussein Hamayel, a déclaré mardi que l’assassinat du chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, ne dissuadera pas le peuple palestinien de mener à bien sa lutte.
M. Hamayel a ajouté : « Cet assassinat est la preuve que l’État d’occupation israélien est un État criminel et qu’il s’efforce d’intensifier le conflit sur tous les fronts ».
Il a souligné que « l’assassinat ne dissuadera pas le peuple palestinien de mener à bien sa lutte pour se débarrasser de l’occupation israélienne ».
Il a souligné que « l’assassinat qui a eu lieu à Beyrouth a été précédé par des assassinats de dirigeants de l’Action nationale palestinienne, y compris des membres de l’ancien comité central du Fatah », sans citer de noms.
Un porte-parole du Fatah a expliqué à Anadolu : « L’occupation n’a pas pu comprendre que le peuple palestinien a un droit et une vérité sur cette terre, et l’assassinat s’est produit en raison du silence international sur les crimes d’Israël ».
Il a ajouté : « S’il n’y avait pas eu ce silence international suspect et la désintégration de nombreuses institutions internationales, l’occupation n’aurait pas poursuivi ses crimes ».
Mardi soir, l’agence de presse officielle libanaise a rapporté qu’Israël avait assassiné Al-Arouri lors d’une attaque dans la banlieue sud de la capitale, Beyrouth, annonçant plus tard que le bilan de l’assassinat s’élevait à 6 morts, en plus de 11 blessés.
Entre 1990 et 1992, l’armée israélienne a détenu administrativement Al-Arouri (sans procès) pendant des périodes limitées, en raison de ses activités au sein du mouvement Hamas.
Al-Arouri est considéré comme l’un des fondateurs des Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du mouvement Hamas, car il a commencé à établir le premier noyau de l’appareil militaire du mouvement en Cisjordanie entre 1991 et 1992.
Le Fatah annonce une grève générale en Cisjordanie pour dénoncer l’assassinat d’Al-Arouri
Publié le : 01/02/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 08:27)
Ramallah – Ma’an – Les régions du mouvement Fatah en Cisjordanie ont annoncé une grève générale mercredi, dénonçant l’assassinat du chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, à Beyrouth.
Le mouvement Fatah a publié une déclaration, dont une copie est jointe :
communiqué de presse
Publié par le mouvement Fatah
Le mouvement de libération nationale palestinien « Fatah » pleure le chef adjoint du bureau politique du mouvement « Hamas », le martyr Saleh Al-Arouri, et dénonce le lâche assassinat commis par l’occupation criminelle ce soir, mardi 1/2/2024, dans la capitale, Beyrouth.
Le mouvement estime que cette opération, qui est condamnée dans les termes les plus forts de rejet, exprime la mentalité de l’occupation criminelle qui vise le peuple palestinien, les dirigeants de la résistance et de l’action nationale, et qu’il n’y a pas de limites à ses crimes qui transcendent toutes les valeurs humaines et le droit international.
Le mouvement affirme qu’aujourd’hui nous faisons nos adieux à un Palestinien patriote qui n’a pas épargné sa vie pour la Palestine, qui est aujourd’hui un combattant, un prisonnier, un libérateur et un martyr.
Le mouvement rappelle sa volonté constante de réaliser l’unité nationale palestinienne et de surmonter la douloureuse division qui a détruit la cohésion du foyer palestinien interne.
Le mouvement présente ses sincères condoléances et sa sympathie au peuple palestinien, au mouvement Hamas et à la famille du martyr, soulignant que le martyre du cheikh Al-Arouri a touché les sentiments de chaque Palestinien, où qu’il se trouve.
Le mouvement présente ses sincères condoléances et sa sympathie au peuple palestinien, au mouvement Hamas et à la famille du martyr, soulignant que le martyre du cheikh Al-Arouri a touché les sentiments de chaque Palestinien, où qu’il se trouve.
La loyauté envers le martyr, ses compagnons et les martyrs de notre peuple consiste à aller de l’avant sur la voie de la résistance, en préservant leur chemin, la pureté de leur sang et leur souci de l’unité du sang et du destin jusqu’à la liberté et le salut face à l’occupation.
Le mouvement considère que demain, mercredi, est le jour d’une grève générale et complète dans tous les aspects de la vie pour dénoncer le crime et pleurer les âmes des martyrs de l’assassinat.
Gloire et éternité au martyr Cheikh Saleh Al-Arouri et aux bons martyrs de notre peuple.
Honte, déshonneur et défaite pour cet occupant criminel.
Affrontements dans le camp d’Al-Arroub et marche à Hébron
Publié le : 01/02/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 08:28)
Hébron – Ma’an – Des affrontements ont éclaté hier soir entre des jeunes hommes et les forces d’occupation israéliennes, qui ont pris d’assaut le camp d’Al-Arroub au nord d’Hébron, après une marche qui a parcouru le camp pour dénoncer l’assassinat du commandant Saleh Al-Arouri, chef adjoint du bureau politique du mouvement Hamas.
Un engin explosif artisanal a été lancé en direction des soldats d’occupation, qui ont ouvert le feu au hasard. Aucun blessé n’a été signalé.
Pendant ce temps, des centaines de partisans du Hamas ont défilé dans la rue Ein Sarah dans la ville d’Hébron, dénonçant l’assassinat d’Al-Arouri, qui est tombé en martyr ce soir, dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, dans lequel cinq dirigeants et cadres du Hamas ont été tués.
Des blessés lors d’un bombardement israélien sur un camp près de Tulkarem
03/Janvier/2024 08:41
TULKARM, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – Un certain nombre de citoyens ont été blessés, à l’aube d’aujourd’hui, suite au bombardement par les forces d’occupation israéliennes d’un site dans le camp de Tulkarm.
Le correspondant de la WAFA a déclaré qu’un drone de l’occupation a tiré un missile vers le quartier d’Abu al-Foul dans le camp, blessant légèrement un certain nombre de civils, qui ont été soignés sur le terrain.
Les forces d’occupation ont également pris d’assaut le camp et passé au bulldozer ses rues, en particulier dans le quartier de Balouneh et la rue des écoles, au milieu des confrontations qui ont éclaté entre les jeunes Palestiniens et les soldats de l’occupation, qui ont tiré des balles lourdes.
Les forces d’occupation ont également pris d’assaut l’école primaire supérieure Zenobia, dans la rue Naplouse adjacente au camp, et l’école Agency, à l’entrée du camp, après avoir fait exploser leurs portes. Elles les ont transformées en points d’observation et en lieux pour leurs tireurs d’élite.
Pendant ce temps, les forces d’occupation ont arrêté un certain nombre de citoyens du camp de Nour Shams après avoir perquisitionné leurs maisons.
Elles ont également sévèrement battu le jeune Thaer Abu Atta après avoir perquisitionné sa maison dans le quartier de l’école, provoquant son évanouissement.
Les forces d’occupation israéliennes ont lancé une agression contre Tulkarm et ses camps pendant plusieurs heures, au cours desquelles elles ont assiégé l’hôpital spécialisé Al-Isra dans le quartier ouest, et l’hôpital gouvernemental Martyr Thabet Thabet dans la zone nord-est de la ville.
Les forces d’occupation ont également imposé un couvre-feu dans le camp de Nour Shams jusqu’à « nouvel ordre », et ont déployé des tireurs d’élite sur les toits d’un certain nombre de bâtiments dans son voisinage, sur Jabal al-Nasr, Jabal al-Saliheen, et dans le quartier d’al-Maslakh après l’avoir pris d’assaut, fouillé, et soumis ses résidents à des interrogatoires .
Les bulldozers de l’occupation ont démoli le mémorial du martyr Murad Al-Basha dans la banlieue de Dhanaba, à l’est de la ville, sur leur chemin vers le camp de Nour Shams, et ont détruit ses rues, en particulier la rue principale, et les rues d’un certain nombre de ses quartiers et de ses infrastructures, et ont détruit des installations publiques et privées, en même temps qu’ils ont perquisitionné et fouillé un certain nombre de maisons dans les quartiers de : Al-Al-Mansa, Al-Mahjar, Al-Damj, Al-Madaris, Al-Hadayda, Al-Rababaa et Abu Al-Ful.
La guerre contre Gaza en est à son 89e jour… Anticipation des répercussions de l’assassinat de Saleh Al-Arouri
Wed 03 Jan 2024 9:15 am – Jerusalem Time
Au quatre-vingt-neuvième jour de l’agression israélienne sur Gaza, les bombardements et les raids sur la bande de Gaza se sont poursuivis, tandis que les réactions à l’assassinat du chef adjoint du Bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, et d’autres dirigeants à Beyrouth se sont poursuivies.
Quatre Palestiniens ont été tués suite au bombardement par l’occupation d’une maison dans le camp d’Al-Maghazi dans le centre de la bande de Gaza à l’aube aujourd’hui, tandis que 3 autres ont été tués et 10 ont été blessés suite au ciblage par l’occupation d’une maison dans la zone de Khirbet Al-Adas, à l’est de Rafah.
L’occupation a également bombardé les tours Ain Goliath dans le camp de Nuseirat, et les bombardements israéliens se sont poursuivis au sud de la ville de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.
Alors que les affrontements se poursuivent dans un certain nombre de zones, l’armée israélienne a confirmé la mort d’un officier avec le grade de major des forces d’élite du corps du génie au cours des batailles dans le nord de la bande de Gaza.
Dans le même temps, les réactions se sont poursuivies après l’assassinat du chef du mouvement Hamas, ainsi que des deux chefs des Brigades Al-Qassam, Samir Fendi Abu Amer, Azzam Al-Aqraa et d’autres, par des missiles lancés par un drone dans la banlieue sud de Beyrouth.
Osama Hamdan, membre du bureau politique du mouvement, a confirmé que toutes les possibilités sont ouvertes après le crime, soulignant que ce qui s’est passé fera l’objet d’une réponse appropriée de la part du peuple palestinien et de la résistance.
De son côté, l’Élysée a indiqué, suite à un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron au ministre israélien Benny Gantz, membre du Conseil de guerre ministériel, que le président français a souligné que « tout comportement escalatoire doit être évité, notamment au Liban, et que la France continuera à délivrer ces messages aux acteurs directement ou indirectement concernés dans la région. »
Alors que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononcera un discours attendu cet après-midi, la Israeli Broadcasting Corporation a rapporté que des instructions ont été données à la police pour qu’elle accroisse sa vigilance dans toutes les régions par crainte d’opérations visant à répondre à l’assassinat d’Al-Arouri.
Le Hezbollah avait confirmé dans la soirée que « l’assassinat d’Al-Arouri au cœur de la banlieue sud de Beyrouth est une dangereuse attaque contre le Liban, son peuple, sa sécurité, sa souveraineté et sa résistance », soulignant que « le crime ne restera pas sans réponse ».
Rapport : Le Hamas gèle toute discussion sur un cessez-le-feu à Gaza à la suite de l’assassinat d’Al-Arouri
Mar 02 Jan 2024 9:33 pm – Heure de Jérusalem
Des sources palestiniennes ont rapporté que le mouvement Hamas a décidé de geler toute discussion avec les médiateurs au sujet d’un cessez-le-feu à Gaza et de conclure un accord d’échange de prisonniers avec les autorités d’occupation israéliennes, à la suite de l’assassinat du chef du mouvement, Saleh Al-Arouri.
Une source palestinienne informée a déclaré, mardi soir, que le mouvement Hamas avait informé les médiateurs de sa décision de geler toutes les discussions concernant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ou un accord d’échange de prisonniers avec Israël. Cette information a été communiquée dans une brève déclaration rapportée par l’agence Anadolu.
Cette décision intervient quelques heures après l’assassinat par Israël du chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, et de deux dirigeants des Brigades Al-Qassam, dans la capitale libanaise, Beyrouth.
Avant l’assassinat, mardi après-midi, le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré dans un discours enregistré que son mouvement avait répondu positivement aux offres faites par l’Égypte et le Qatar concernant un cessez-le-feu à Gaza, et leur avait fait part de sa vision à cet égard.
L’Égypte et le Qatar, ainsi que les États-Unis, soutiennent les efforts déployés pour parvenir à une trêve dans la bande de Gaza et à un échange de prisonniers entre le Hamas et les autorités d’occupation.
Auparavant, Israël avait assassiné M. Al-Arouri et deux dirigeants des Brigades Al-Qassam lors d’un attentat à la bombe dans la banlieue sud de la capitale, Beyrouth.
L’agence de presse officielle libanaise a rapporté qu' »un drone israélien hostile a pris pour cible un bureau du Hamas dans la région de Moucharrafieh, causant la mort de 6 personnes ».
Le Hamas a confirmé l’assassinat d’Al-Arouri et de deux dirigeants des Brigades Al-Qassam (sans les nommer), la branche armée du mouvement. Des sources proches du mouvement ont indiqué que les deux dirigeants d’Al-Qassam qui ont été tués avec Al-Arouri étaient Samir Fandi et Azzam Al-Aqra’.
Le chef du Hamas, Izzat al-Rishq, a dénoncé « les lâches assassinats perpétrés par l’occupation sioniste contre les dirigeants et les symboles de notre peuple palestinien à l’intérieur et à l’extérieur de la Palestine », selon le site web du mouvement.
Avant le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza, les autorités et les médias israéliens ont accusé M. Al-Arouri d’être impliqué dans la planification d’opérations contre l’armée et les colons en Cisjordanie, appelant à son assassinat.
Le 31 octobre, l’armée d’occupation israélienne a fait exploser la maison d’Al-Arouri dans la ville d’Aroura, près de Ramallah, en Cisjordanie, quelques jours après une opération de grande envergure contre le Hamas dans le village et a transformé la maison en centre d’interrogatoire pour les membres du Hamas.
Attaques avec coups et bombes – l’occupation encercle un appartement et un local commercial pour les démolir à Jabal Mukaber
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 09:51)
Jérusalem – Ma’an – Les forces d’occupation, accompagnées d’équipes et de véhicules municipaux, ont pris d’assaut, il y a peu, le village de Jabal Mukaber à Jérusalem, et ont encerclé un appartement résidentiel et un local commercial en vue de leur démolition.
Des témoins oculaires ont expliqué qu’un grand nombre de forces de l’armée d’occupation ont pris d’assaut Jabal al-Mukaber et ont éloigné de force les résidents des environs de l’installation destinée à être démolie. Ils les ont sévèrement battus et ont tiré des bombes et des balles en caoutchouc pour les empêcher d’atteindre le site de démolition.
Les propriétaires de l’installation ont confirmé que le tribunal avait gelé la démolition jusqu’à la fin du mois de mars prochain, et que l’incursion et la menace de démolition avaient eu lieu aujourd’hui sans avertissement préalable.
Des dizaines de personnes tuées dans des frappes aériennes israéliennes sur des sites à Gaza
03/Janvier/2024 09:58
GAZA, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – Des dizaines de civils palestiniens, dont des enfants et des femmes, ont été tués et blessés mercredi à l’aube, alors que les forces d’occupation israéliennes ont continué à bombarder diverses zones de la bande de Gaza, concentrées dans le centre et le sud de la bande de Gaza, en conjonction avec le lancement de ceintures de feu.
Trois citoyens ont été tués et d’autres blessés lorsque l’occupation a pris pour cible une maison appartenant à la famille Al-Nahhal dans la zone de Khirbet Al-Adas, à l’est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Un certain nombre de civils ont été tués et des dizaines d’autres blessés lorsque l’occupation a bombardé une maison située derrière les écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), à l’est d’Al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza.
L’aviation d’occupation a également détruit un certain nombre de tours Ain Goliath dans le camp de Nuseirat, et a bombardé les environs de la rue Twenty dans le camp.
Alors que des tirs ont été effectués à l’est du camp de Nuseirat et à Khan Yunis au sud, des explosions et de violents bombardements ont été entendus de la part des avions de guerre de l’occupation dans les parties sud du centre de Khan Yunis.
Il y a peu, les corps de quatre femmes civiles ont été retrouvés à Khan Yunis après que les équipes du Croissant-Rouge aient pu pénétrer dans la ville de Hamad.
L’aviation d’occupation a lancé une série de raids violents sur les camps de Nuseirat, Bureij et Maghazi dans le centre de la bande de Gaza.
De violentes frappes aériennes israéliennes ont visé les quartiers Al-Manara, Qaizan Al-Najjar et Ma’an dans la ville de Khan Yunis.
La machine de destruction israélienne poursuit son agression et sa guerre contre la bande de Gaza pour le 89e jour consécutif, puisque le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression jusqu’à hier soir s’élève à plus de 22 000, la plupart étant des femmes et des enfants, tandis que le nombre de blessés dépasse 57 000 et que des milliers de personnes sont toujours portées disparues.
Des dizaines de colons israéliens prennent d’assaut la mosquée Aqsa à Jérusalem
03/Janvier/2024 09:59
JERUSALEM, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – Des dizaines de colons israéliens ont pris d’assaut mercredi matin l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem occupée, sous la protection de la police d’occupation israélienne, selon des sources locales.
Des témoins ont déclaré que des dizaines de colons sont entrés dans la mosquée Al-Aqsa en groupes séparés, où ils ont mené des visites provocatrices dans les cours de la mosquée, ont reçu des explications sur le prétendu « Temple juif », et ont effectué des rituels talmudiques près du Dôme du Rocher.
Les forces d’occupation arrêtent un Bédouin blessé au nord-ouest de Jérusalem
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 10:14)
Jérusalem – Ma’an – Aujourd’hui, mercredi, les forces d’occupation ont arrêté un jeune homme blessé de la ville de Biddu, au nord-ouest de Jérusalem.
Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville et ont arrêté le jeune homme blessé, Faris Al-Khadour, après avoir fait une descente dans sa maison.
Les forces israéliennes effectuent un raid dans la ville de Jérusalem pour démolir des structures, des blessés sont à déplorer
03/Janvier/2024 10:23
JERUSALEM, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – Un certain nombre de Palestiniens ont été blessés mercredi matin lors de l’assaut des forces d’occupation israéliennes sur la ville de Jabal Mukaber, au sud de Jérusalem.
Le correspondant de la WAFA a déclaré que des affrontements ont éclaté dans la ville après que les forces d’occupation l’aient prise d’assaut, accompagnées d’un bulldozer, pour démolir une maison et une installation commerciale appartenant à la famille Shuqairat.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent les soldats d’occupation en train d’agresser brutalement un certain nombre de citoyens qui tentaient d’empêcher le processus de démolition.
Les forces d’occupation arrêtent également un certain nombre de jeunes.
Al-Salhi : Nous avons perdu un grand leader national soucieux de l’unité nationale
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 10:33)
Ramallah – Ma’an – Le secrétaire général du Parti du peuple palestinien, Bassam Al-Salhi, a déclaré : « Le martyre de Saleh Al-Arouri nous a fait perdre un grand leader national attaché à l’unité nationale, et son départ est une perte pour tout notre peuple ».
Al-Salhi a ajouté dans un communiqué de presse de Beyrouth : « L’assassinat du leader en lutte Saleh Al-Arouri est un crime de guerre et un acte de terrorisme d’État de l’occupation, et toutes ses agressions et tous ses crimes n’ébranleront pas la fermeté et la volonté de notre peuple de poursuivre la lutte pour contrecarrer les objectifs de cette agression et les projets visant à liquider la cause palestinienne ».
M. Al-Salhi a conclu sa déclaration en appelant à nouveau à la réalisation rapide de l’unité nationale entre toutes les forces palestiniennes, y compris les mouvements du Hamas et du Jihad islamique. Il n’y a pas d’autre moyen que de s’unir et de faire tous les efforts possibles ensemble pour mettre fin à l’agression contre notre peuple et briser le siège qui lui est imposé.
Des colons israéliens installent des poteaux électriques près de Bethléem
03/Janvier/2024 10:41
BETHLEHEM, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – Les colons israéliens ont installé un certain nombre de poteaux électriques dans la région sauvage de Tuqu’, au sud-est de Bethléem, en préparation de l’établissement d’un nouvel avant-poste colonial.
Le directeur du bureau de la Commission de résistance au mur et aux colonies à Bethléem, Hassan Barijiyah, a déclaré au correspondant de la WAFA que les colons, protégés par les forces d’occupation israéliennes, ont installé des poteaux électriques dans la zone de « Fathura » dans la région sauvage de Tuqu’, en préparation de l’établissement d’un nouvel avant-poste colonial, près de « Takwa », qui est une colonie située sur les terres des citoyens.
Il convient de noter que les forces d’occupation et les colons ont intensifié leurs attaques dans la région sauvage de Tuqu’, en poursuivant les agriculteurs, en démolissant leurs locaux agricoles et leurs tentes, et en s’emparant de leur contenu.
Arrestations, blessures et destructions dans les camps de Tulkarm et Nour Shams
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 11:02)
Tulkarm – Ma’an – Un certain nombre de citoyens ont été blessés lors du bombardement d’un site dans le camp de Tulkarm, et les forces d’occupation ont arrêté des dizaines de personnes et détruit les infrastructures lors de la prise d’assaut des camps de Nour Shams et de Tulkarm.
Les soldats de l’occupation ont continué à prendre d’assaut les deux camps depuis minuit, au milieu des affrontements, des sièges des hôpitaux de la ville, et des restrictions sur le travail des ambulances, des équipes médicales et des journalistes.
Une marche de l’occupation a lancé un missile en direction du quartier d’Abu al-Foul dans le camp de Tulkarm, blessant légèrement un certain nombre de citoyens, qui ont été soignés sur place.
Les forces d’occupation ont arrêté un certain nombre de citoyens du camp de Nour Shams, y compris les frères Abd, Youssef, Ismail, et Hamza Abu Badawiya, Amin Abu Hamdi et son fils Mahmoud, Youssef Damah, et Mahmoud Al Madani de la banlieue de Thanaba.
Les forces d’occupation ont distribué des tracts dans le camp de Nour Shams imposant un couvre-feu jusqu’à « nouvel ordre ».
Les forces israéliennes font une incursion à Qaqilya et tirent à balles réelles sur trois Palestiniens
03/Janvier/2024 11:07
QALQILYA, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – Trois jeunes ont été blessés mercredi par des balles réelles lors de confrontations avec les forces d’occupation israéliennes, suite à la prise d’assaut de la ville de Qalqilya.
Des sources locales ont rapporté à la WAFA que les forces d’occupation avec des renforts militaires ont pris d’assaut la ville, déclenchant des affrontements, à la suite desquels trois jeunes ont été blessés par des balles réelles, deux dans le pied, et le troisième dans le cou. Ils ont été transférés à l’hôpital gouvernemental de Qalqilya, où leurs blessures ont été qualifiées de stables. .
Les mêmes sources ont ajouté que les forces d’occupation ont fait une descente dans la maison du prisonnier Thaer Abu Assab, décédé dans les prisons de l’occupation israélienne le 19 octobre, l’ont saccagée et ont arraché ses photos accrochées dans le quartier.
Ils ont indiqué que ces forces ont fait une descente dans un café Internet dans le quartier de Shraim, ont arrêté un certain nombre de jeunes et les ont maltraités. Elles ont également fait une descente au domicile de l’ancien prisonnier Mohsen Shuraim et l’ont détenu.
Hier, mardi, quatre jeunes ont été tués par les balles des forces d’occupation lors des affrontements qui ont éclaté après l’assaut de la ville d’Azzun, à l’est de Qalqilya.
Les troupes israéliennes poursuivent leur agression contre la ville et les camps de Tulkarm
03/Janvier/2024 11:27
TULKARM, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – Les forces d’occupation israéliennes ont mené une agression contre la ville de Tulkarm et ses deux camps, Tulkarm et Nour Shams, pendant plus de 10 heures, au cours desquelles elles ont détenu un certain nombre de citoyens, après les avoir battus, détruit largement l’infrastructure, et déchiré des copies du Saint Coran.
Le correspondant de la WAFA a rapporté que des forces importantes de l’armée d’occupation, accompagnées de chiens policiers, ont pris d’assaut des dizaines de maisons dans les quartiers du camp de Nour Shams, faisant des ravages et vandalisant les propriétés et les infrastructures, détenant leurs propriétaires et les battant.
Le Croissant-Rouge a indiqué que ses équipes ont pris en charge trois blessés à la suite d’un passage à tabac dans le camp de Nour Shams, dont un homme âgé de 65 ans, ajoutant qu’ils ont été transférés à l’hôpital gouvernemental Martyr Thabet Thabet.
Les forces d’occupation ont également détruit le contenu des maisons perquisitionnées, déchiré des exemplaires du Saint Coran et soumis leurs habitants à des enquêtes, des interrogatoires et des fouilles de leurs téléphones portables, y compris les femmes.
Le correspondant de WAFA, citant un résident du camp, a ajouté que les forces d’occupation ont emmené les détenus dans la cour d’une usine de tuiles située en face du camp, et les ont détenus après les avoir ligotés, leur avoir bandé les yeux et les avoir interrogés à même le sol. Le nombre de détenus n’est pas encore connu.
Les forces d’occupation ont également tiré des balles sur des journalistes présents près du camp de Nour Shams, qui couvraient les événements.
D’autre part, les véhicules d’occupation ont passé au bulldozer les places et les rues du camp de Tulkarm, en particulier dans la rue des écoles et le quartier Al-Murabba’a, où les troupes d’occupation étaient déployées à l’intérieur. Des tireurs d’élite ont été vus sur les toits des immeubles, en particulier dans les écoles Zenobia et l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés, au moment où de violentes confrontations ont éclaté entre les jeunes et les forces d’occupation au milieu de tirs nourris, et des explosions ont été entendues de temps en temps.
Pendant ce temps, des drones israéliens volent à basse altitude.
MADA : Les crimes de l’occupation se poursuivent pour le troisième mois et 31 journalistes ont été pris pour cible en décembre
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 11:39)
MADA : Les crimes de l’occupation se poursuivent pour le troisième mois et 31 journalistes ont été pris pour cible en décembre
Ramallah – Ma’an – Les forces d’occupation et les autorités israéliennes ont continué à commettre des crimes contre la liberté des médias en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza pour le troisième mois consécutif.
Le Centre Mada a surveillé et documenté un total de 90 violations contre les journalistes et les libertés des médias au cours du mois de décembre, dont la plupart ont été commises par l’occupation israélienne, avec un total de 84 violations réparties entre 43 violations en Cisjordanie et 41 violations dans la bande de Gaza, tandis que les médias sociaux ont commis 6 violations pour le deuxième mois consécutif.
Ces chiffres élevés sont le résultat de la guerre israélienne contre la bande de Gaza, qui a commencé en octobre dernier et se poursuit encore aujourd’hui. Les autorités d’occupation israéliennes continuent de commettre les violations et les crimes les plus odieux à l’encontre des journalistes palestiniens et des libertés des médias, qui ont été principalement représentés par l’assassinat de 31 journalistes, ce qui porte à 103 le nombre de journalistes assassinés au cours de cette seule guerre, et à 151 le nombre de journalistes martyrs depuis l’an 2000.
Violations israéliennes :
Les forces d’occupation et les autorités israéliennes ont commis un total de 83 violations au cours du mois de décembre, ce qui représente 93% de toutes les violations commises au cours du mois. La plus violente et la plus odieuse de ces violations a été la poursuite de l’assassinat de journalistes dans la bande de Gaza, où le nombre de martyrs du mouvement des médias a atteint 31 journalistes. Ils ont été pris pour cible dans le but d’imposer un black-out médiatique et d’empêcher le reste d’entre eux de mener à bien leur mission médiatique en transmettant les événements malheureux et les crimes horribles au reste du monde.
En outre, les forces d’occupation ont agressé physiquement 23 journalistes, dont 18 en Cisjordanie et à Jérusalem et 5 dans la bande de Gaza. 6 d’entre eux ont été blessés par des balles réelles ou des balles en caoutchouc dans différentes parties de leur corps. Les forces d’occupation ont également arrêté 8 journalistes, dont deux dans la bande de Gaza, et leur sort reste inconnu.
Les forces d’occupation ont empêché trois journalistes de couvrir l’événement et ont ciblé 11 journalistes en les empêchant de couvrir l’événement par des tirs de balles et des bombes lacrymogènes. Le Centre Mada a également documenté la destruction de deux institutions médiatiques dans la bande de Gaza, et une tentative d’écraser un journaliste qui couvrait la ville de Jénine. Pendant ce temps, l’aviation d’occupation israélienne a bombardé la maison du journaliste Anas Al-Sharif, ce qui a entraîné la mort de son père
Violations des médias sociaux :
Mada Center a surveillé et documenté un total de 6 violations commises par des entreprises et des médias sociaux contre le contenu palestinien, réparties en deux violations aggravées par 5 violations commises par la société « Meta » (restriction des pages Facebook, suppression de contenu et suppression de pages sur l’application Instagram), et une seule violation commise par la société TikTok en supprimant une page de presse. .
3 blessés par des balles de l’occupation lors de la prise d’assaut de Qalqilya
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 12:18)
Qalqilya – Ma’an – L’hôpital gouvernemental Darwish Nazzal a annoncé que trois personnes ont été blessées par des balles de l’occupation lors des affrontements qui ont suivi la prise d’assaut de la ville de Qalqilya.
Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont arrêté 6 citoyens et ont fait une descente dans un café Internet dans le quartier de ‘Shreim’, ont détenu un certain nombre de jeunes hommes et les ont maltraités.
Des sources ont rapporté que trois jeunes hommes ont été blessés par des balles réelles, deux dans le pied et le troisième dans le cou. Ils ont été transférés à l’hôpital gouvernemental de Qalqilya pour y recevoir des soins, où leurs blessures ont été décrites comme stables.
11 habitants de Jérusalem arrêtés… Poursuite des affrontements dans le village de Jabal Mukaber
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 13:28)
Jérusalem – Ma’an – Les forces d’occupation ont arrêté 11 jeunes hommes du village de Jabal Mukaber, au milieu d’attaques continues depuis les premières heures du matin.
Les forces d’occupation assiègent toujours le quartier Al-Jadira dans le village de Jabal Al-Mukaber, et attaquent les résidents avec des coups, des bombes et des arrestations.
Les forces ont sévèrement battu les détenus et les ont maintenus au sol tout en leur attachant les mains et les pieds, en plus de leur bander les yeux et de les battre pendant ce temps, certains d’entre eux étant inconscients.
Les forces d’occupation ont confisqué des véhicules afin d’ouvrir des routes aux véhicules d’occupation pour atteindre le site de démolition.
Les forces ont pris d’assaut le village de Jabal al-Mukaber pour démolir un appartement résidentiel et un local commercial de la famille Shuqairat, malgré une décision de justice gelant la démolition jusqu’à la fin du mois de mars.
Les services de santé de Gaza annoncent un nouveau bilan de l’agression israélienne sur la bande de Gaza
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 13:32)
Gaza – Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que le bilan de l’agression israélienne sur la bande de Gaza s’élevait à 22 313 martyrs, en plus des 57 296 blessés depuis le 7 octobre dernier.
Le ministère de la santé a déclaré que l’occupation a commis 10 massacres contre des familles dans la bande de Gaza, faisant 128 martyrs et 261 blessés au cours des dernières 24 heures.
L’aviation d’occupation a continué à lancer de violentes frappes aériennes sur le centre et le sud de la bande de Gaza, avec la participation de l’artillerie israélienne, au 89e jour de la guerre, faisant des dizaines de martyrs et des centaines de blessés.
Shtayyeh : La clairière est bloquée… et nous avons demandé à Chypre d’arrêter le plan d’expulsion de l’occupation
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 13:29)
Ramallah – Ma’an – Le Premier ministre Muhammad Shtayyeh a déclaré : « La bande de Gaza est en proie à la faim et à la famine dans des scènes choquantes pour nous et pour le monde : des nourrissons sans lait, dont certains ont eu leur mère martyrisée, et des enfants qui cherchent à gagner leur vie dans de longues files d’attente sans obtenir leur tour, 89 jours de famine. Dans le but de tuer, même les calculs des calories dont une personne a besoin pour survivre sa journée ont été attaqués par Israël avec le canon du crime.
Le Premier ministre a expliqué au début de la session du gouvernement, qui s’est tenue dans la ville de Ramallah, aujourd’hui mercredi, que « les gens ont perdu leur force et ne sont plus capables de soutenir leur corps émacié, et sont devenus exposés aux épidémies et aux maladies. Les famines dans le monde ne sont pas dues au manque de nourriture, mais plutôt à l’incapacité de l’homme à accéder à la nourriture ».
Il a souligné que la famine à Gaza était due au fait que l’on empêchait la livraison de nourriture et l’accès à celle-ci. L’occupation israélienne est un criminel accusé de famine, un criminel accusé de tuer par la famine et un criminel accusé d’empêcher l’arrivée de nourriture. Le monde doit larguer de la nourriture en parachute et faire pression sur Israël pour qu’il ouvre les points de passage afin d’acheminer la nourriture. Ce qui entre à Gaza ne peut pas dépasser 8 % des besoins des citoyens, et doit s’arrêter aux chiffres et aux conditions humanitaires, et forcer Israël à ne pas aller trop loin.
Le Conseil des ministres a condamné les crimes continus de l’occupation en Cisjordanie, y compris l’invasion des camps et des villes palestiniens, la destruction de leurs infrastructures, et l’assassinat et l’arrestation de jeunes hommes. Il a également salué les efforts des municipalités, des conseils locaux et des comités populaires pour le rôle qu’ils ont joué dans le renforcement de la détermination de notre peuple dans cette région.
Le Conseil des ministres a remercié le pays ami qu’est l’Afrique du Sud d’avoir saisi la Cour internationale de justice pour accuser Israël d’avoir commis le crime de génocide contre le peuple palestinien, indiquant qu’Israël se présentera devant la Cour en tant qu’accusé et qu’il est tenu de se prononcer rapidement sur sa demande afin de mettre un terme à l’agression.
Il s’est interrogé : N’y a-t-il pas plus de personnes dans le monde que l’Afrique du Sud pour porter plainte contre Israël devant la Cour internationale ? Ces crimes ne doivent pas rester impunis et Israël doit payer le prix des crimes commis contre notre peuple.
D’autre part, Shtayyeh a déclaré : « Nous nous sommes opposés à la voie navigable sur laquelle Chypre et Israël se sont mis d’accord, parce que nous avons des doutes sur le fait que les navires que Chypre exploitera pourraient devenir des navires de déportation, et nous n’avons pas entendu de Chypre un démenti officiel de ces doutes, et nous n’avons pas entendu les assurances de Chypre que cela ne ferait pas partie du plan israélien ».
À cet égard, je demande une fois de plus à la Chypre amie de mettre un terme à ce plan, qui soulève tous les doutes, en notant que l’aide éventuellement fournie par le port de Larnaca peut être envoyée aux ports adjacents à Gaza, et que parler d’un port flottant et livrer des vivres depuis la haute mer est une solution impraticable. Cela suscite beaucoup de doutes et de suspicions.
En ce qui concerne la question du déblaiement, M. Shtayyeh a confirmé que les choses étaient toujours au point mort et qu’il y avait des médiations internationales sur cette question.
Il a conclu en disant : « Parce que l’injustice est une réalité, la révolution contre l’injustice est un droit. L’injustice israélienne est une réalité et affronter cette injustice est un droit et un devoir.
Pitié pour les martyrs et pour le cheikh Saleh Al-Arouri, assassiné hier par des criminels à Beyrouth. Guérison pour les blessés et liberté pour les prisonniers et pour notre grand peuple.
Au cours de la session du gouvernement, le Conseil des ministres continuera à suivre les événements à Gaza et à poursuivre Israël dans les forums internationaux et les tribunaux de l’ONU.
La police israélienne arrête une Palestinienne dans les territoires occupés en 1948
03/Janvier/2024 14:04
JERICO, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – La police israélienne a arrêté mercredi une femme palestinienne de Jéricho, à l’intérieur des territoires occupés en 1948.
Le directeur de la Société des prisonniers palestiniens (PPS) à Jéricho, Eid Barahma, a déclaré à la WAFA que la police israélienne a arrêté Haya Anis Hamad Gharof, une résidente de la ville de Jéricho, à l’un de ses points de contrôle à l’intérieur des territoires de 1948.
Les forces israéliennes installent une barrière en fer à l’entrée de la ville de Ramallah pour limiter les déplacements
03/Janvier/2024 14:11
RAMALLAH, mercredi 3 janvier 2024 (WAFA) – Les forces d’occupation israéliennes ont installé mercredi une barrière en fer à l’entrée nord de la ville de Birzeit, au nord de Ramallah.
Des sources de sécurité ont déclaré à la WAFA que les forces d’occupation ont installé une porte en fer à l’entrée de la ville, pour empêcher le mouvement des citoyens qui se dirigent vers les villages et les villes au nord de Ramallah, et pour leur imposer des restrictions.
Déplacement de 19 personnes – Démolition d’un bâtiment résidentiel à Jabal Mukaber
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 14:40)
Jérusalem – Ma’an – Après des heures de siège et de confrontations, la municipalité d’occupation a procédé à la démolition d’un bâtiment résidentiel pour la famille Shuqairat, sous le prétexte de construire sans permis.
Le correspondant de l’agence Ma’an à Jérusalem a expliqué que les bulldozers de l’occupation ont pu atteindre le site de démolition peu de temps avant, et ont immédiatement commencé à démolir le bâtiment au milieu des attaques à la bombe.
La famille Shuqairat a expliqué que l’immeuble se compose de deux appartements et d’une épicerie, et que le parking de l’immeuble a été démoli.
L’occupation a entraîné le déplacement de 18 personnes, dont la plupart étaient des enfants.
La famille a ajouté que la municipalité a procédé à la démolition malgré une décision de geler la démolition jusqu’en mars prochain.
11 000 citoyens ont été arrêtés en 2023
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 15:16)
Ramallah – Ma’an – Les institutions des prisonniers (la Commission des affaires des anciens prisonniers, le Club des prisonniers palestiniens, la Fondation Addameer pour les soins aux prisonniers et les droits de l’homme, et le Centre Wadi Hilweh – Jérusalem) ont déclaré qu’environ 11 000 citoyens ont été soumis à l’arrestation par les forces d’occupation israéliennes au cours de l’année 2023, la moitié d’entre eux. Après le 7 octobre.
Les institutions de prisonniers ont expliqué dans un rapport sur les cas les plus importants et les données sur la réalité de la question des détenus dans les prisons de l’occupation pour l’année 2023, que les 11 000 arrestations n’incluent pas les détenus de Gaza après le 7 octobre.
Elle a souligné que le nombre d’arrestations parmi les femmes a atteint (300) cas, y compris les femmes qui ont été arrêtées dans les territoires en 1948, après le 7 octobre, tandis que le nombre d’arrestations parmi les enfants a atteint (1 085).
Il a montré que le nombre d’arrestations après le 7 octobre dernier s’élevait à plus de (5 500), dont (355) enfants et (184) femmes, y compris des femmes qui ont été arrêtées dans les territoires en 1948.
Les institutions carcérales ont indiqué que le pourcentage des campagnes d’arrestation au cours des trois derniers mois de 2023 constitue la moitié du résultat des campagnes d’arrestation, alors que ce résultat n’inclut pas les arrestations menées par l’occupation contre les citoyens de Gaza après le 7 octobre.
Le pourcentage le plus élevé d’arrestations a eu lieu au cours du mois d’octobre, qui a vu le début de l’agression et du génocide à Gaza, avec 2070 arrestations. De même, le pourcentage le plus élevé d’arrestations de femmes a été enregistré au mois d’octobre (66), tandis que le pourcentage le plus élevé a été enregistré au mois d’avril (146), ce qui est très proche du nombre d’arrestations d’enfants au mois d’octobre (145). Le gouvernorat qui a enregistré le plus grand nombre d’arrestations en 2023 est le gouvernorat de Jérusalem (3261), suivi du gouvernorat d’Hébron, qui a enregistré le plus grand pourcentage de détenus après le 7 octobre, avec (1 943) cas, et de Jénine, avec (1 462) cas.
Les institutions de prisonniers ont confirmé que le nombre d’arrestations était proche de celui des années 2001-2002, c’est-à-dire pendant les premières années de l’Intifada Al-Aqsa, tout en notant à nouveau que le nombre d’arrestations n’incluait pas les détenus de Gaza après le 7 octobre, et qu’il ne reflétait pas seulement l’augmentation du nombre de ceux qui ont été soumis à une arrestation forcée, mais constituait lui-même un témoignage vivant du niveau de brutalité pratiqué par l’occupation à l’encontre des détenus palestiniens et de leurs familles.
Le nombre total de détenus dans les prisons de l’occupation jusqu’à la fin du mois de décembre 2023 est de (8800), dont plus de (80) femmes détenues uniquement dans la prison de (Damoun), alors que nous n’avons pas été en mesure de confirmer le reste des femmes détenues de Gaza et celles détenues dans d’autres camps, Le nombre d’administrateurs est de (3 291), ce qui signifie que le nombre total de détenus a augmenté de 3 550 prisonniers par rapport au nombre de détenus dans les prisons avant le 7 octobre, et que le nombre d’administrateurs a augmenté de 1 971 détenus.
Plus de (5.500) ordres de détention administrative, dont (3.819) nouveaux ordres :
Le crime de détention administrative a représenté le changement le plus important en termes d’augmentation significative du nombre de détenus administratifs, ce qui n’était pas arrivé depuis plus de 30 ans. Depuis le début de l’année 2023, les ordres de détention administrative ont atteint plus de (5 500) ordres, dont (3 819) nouveaux et (1 689) renouvellements. Le nombre d’ordonnances émises après le 7 octobre était de plus de (2670), ce qui représente environ (49) % du nombre d’ordonnances émises au cours de l’année.
Depuis des décennies, les autorités d’occupation utilisent la politique de détention administrative arbitraire comme politique d’oppression et de contrôle contre les Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés. L’occupation a recours à l’arrestation de centaines de Palestiniens sous le nom de détention administrative sans déposer de charges ou d’actes d’accusation sous le prétexte de ce qu’elle appelle le « dossier secret ». Elle prive ainsi les détenus de leur droit de se défendre et les prive des moindres garanties d’un procès équitable.
Avec l’escalade de l’agression de l’occupation contre notre peuple dans tous ses lieux de présence, nous constatons que la détention administrative a touché différents segments et groupes d’âge, et que l’occupation a ciblé, dans ses campagnes généralisées, des journalistes, des prisonniers libérés, des activistes, et même des personnes âgées, des enfants et des femmes. Parmi les plus de 5 500 détenus que l’occupation a arrêtés depuis le 7 octobre, ils ont été transférés vers… La majorité d’entre eux sont placés en détention administrative.
Lors de chaque agression contre la bande de Gaza et pendant les invasions, l’occupation a généralement recours à la politique de détention administrative à grande échelle, dans le cadre de campagnes d’arrestation à grande échelle dans divers gouvernorats, villages et camps de Cisjordanie, car c’est le moyen le plus facile de mettre le plus grand nombre de Palestiniens en prison et de les empêcher de mener une quelconque forme de lutte et de rentrer chez eux. Dans l’histoire, nous constatons que lors de l’invasion des villes de Cisjordanie par l’occupation pendant le déclenchement de l’Intifada Al-Aqsa en 2002, le nombre de détenus administratifs a atteint environ 2 500 détenus administratifs pendant les mois de mars et d’avril seulement, dans le cadre des campagnes d’arrestation que les autorités d’occupation avaient l’habitude de lancer à chaque soulèvement ou agression, également pendant l’agression de 2014. Les forces d’occupation ont lancé de vastes campagnes d’arrestation en Cisjordanie, arrêtant plus de 1 500 citoyens de villes et de villages de Cisjordanie, dont environ 500 ont été transférés en détention administrative arbitraire. Cela indique que l’occupation utilise la détention administrative comme politique pour faire taire la voix des Palestiniens.
Journalistes dans les prisons d’occupation :
Quant au nombre de journalistes détenus dans les prisons de l’occupation, il a atteint 50, y compris une femme journaliste, et le pourcentage le plus élevé de journalistes arrêtés a eu lieu après le 7 octobre, et le nombre d’arrestations a atteint 49, dont 35 ont été maintenus en détention par l’occupation, et 20 ont été transférés en détention administrative, tandis que certains d’entre eux font face à des accusations liées à l’incitation sur les sites de médias sociaux.
22 anciens prisonniers depuis avant les accords d’Oslo :
Le nombre d’anciens prisonniers qui ont été détenus sans interruption depuis avant la signature des accords d’Oslo est de 22, dont le plus ancien est le prisonnier Muhammad al-Tus, qui est détenu depuis 1985, et à côté d’eux il y a 11 prisonniers des libérateurs de l’accord de 2011 qui ont été ré-arrêtés, et ils ont été arrêtés depuis avant la signature des accords d’Oslo. Ils ont été libérés en 2011, puis ré-arrêtés en 2014 et leurs peines antérieures ont été rétablies. Le plus connu d’entre eux est le prisonnier Nael Barghouti, qui a passé au total 44 ans dans les prisons de l’occupation.
Martyrs du mouvement des prisonniers au cours de l’année 2023 :
Le nombre de martyrs du mouvement des prisonniers au cours de l’année 2023 a atteint (10) martyrs. Le premier à se lever au cours de l’année a été le martyr captif et blessé Wadih Abu Ramoz de Jérusalem, qui a été martyrisé à l’hôpital Hadassah, et ce au mois de janvier 2023, et le deuxième martyr est Ahmed Abu Ali de la ville de Yatta. Il a été admis à l’hôpital Soroka le 10 février 2023 après avoir été exposé à un crime médical. Parmi les martyrs du mouvement des prisonniers, il y a le martyr Khader Adnan de Jénine, que l’occupation a liquidé, après une grève qu’il a menée pour rejeter sa détention arbitraire. Elle a duré 86 jours et a été promue le deuxième. A partir de mai 2023, alors que 6 prisonniers ont été promus à l’intérieur des prisons de l’occupation après le 7 octobre jusqu’à la fin de 2023, ils sont : (Omar Daraghmeh de Tubas, Arafat Hamdan de Ramallah, Majed Zaqoul de Gaza, un quatrième martyr dont l’identité n’est pas connue, et Abd al-Rahman Mar’i de Salfit, et Thaer Abu Assab de Qalqilya), notant que les médias de l’occupation ont révélé des données indiquant le martyre d’autres détenus de Gaza dans le camp Sde Teman à Beersheba, et l’occupation refuse de révéler toute information concernant le sort des détenus de Gaza.
Il convient de noter que 17 martyrs du mouvement des captifs dont l’occupation israélienne continue de retenir les corps jusqu’à la fin de 2023, y compris (8) martyrs qui se sont levés au cours de l’année 2023.
Ainsi, le nombre de martyrs du mouvement des captifs depuis 1967 jusqu’à la fin de 2023 a atteint (243).
300 arrestations parmi les femmes :
L’occupation israélienne a continué à cibler les femmes palestiniennes, à travers des campagnes d’arrestations systématiques, qui se sont étendues depuis le début de cette année (300), où les femmes ont été soumises à la torture, aux abus, aux coups sévères, et aux menaces qui s’apparentent à des menaces de viol, et ont été utilisées comme otages pour faire pression sur un membre de la famille pour qu’il se rende lui-même, à…. Elles ont été soumises à des fouilles nues et humiliantes, en plus d’être agressées verbalement et insultées en utilisant un langage obscène, ce qui s’est reflété dans la majorité des témoignages suivis par les institutions. Les crimes et les violations à l’encontre des femmes se sont intensifiés après le 7 octobre avec l’augmentation des arrestations dans leurs rangs, le nombre d’arrestations ayant atteint 184 femmes après cette date. Ces crimes ne se sont pas limités aux femmes ciblées par les arrestations, mais ont également touché les épouses des détenus, leurs mères et leurs sœurs, qui ont été menacées et sévèrement battues, certaines d’entre elles souffrant de blessures physiques, en plus des effets psychologiques qui ont pesé sur les femmes en conséquence.
L’occupation israélienne a continué à s’en prendre aux femmes palestiniennes, par le biais de campagnes d’arrestations systématiques, qui se sont étendues depuis le début de cette année (300). Les femmes ont été soumises à la torture, à des abus, à des coups sévères et à des menaces qui s’apparentaient à des menaces de viol, et elles ont été utilisées comme otages pour faire pression sur un membre de la famille afin qu’il se rende, à…. Elles ont été soumises à des fouilles nues et humiliantes, en plus d’être agressées verbalement et insultées en utilisant un langage obscène, ce qui s’est reflété dans la majorité des témoignages suivis par les institutions. Les crimes et les violations à l’encontre des femmes se sont intensifiés après le 7 octobre avec l’augmentation des arrestations dans leurs rangs, le nombre d’arrestations ayant atteint 184 femmes après cette date. Ces crimes ne se sont pas limités aux femmes ciblées par les arrestations, mais ont également touché les épouses des détenus, leurs mères et leurs sœurs, qui ont été menacées et sévèrement battues, certaines d’entre elles souffrant de blessures physiques, en plus des effets psychologiques qui ont pesé sur les femmes en conséquence.
À la lumière des données dangereuses liées à la réalité de la politique de détention des femmes, ces données reflètent le ciblage délibéré du corps des femmes par l’occupation, à travers la torture et les abus, les fouilles à nu, l’obligation d’enlever le hijab, la privation de leurs besoins fondamentaux et leur détention dans des conditions difficiles et tragiques dans les prisons et les camps, et nous soulignons les dizaines de femmes de Gaza qui ont été arrêtées pendant l’invasion terrestre de Gaza, et l’occupation leur impose le crime de (disparition forcée).
1085 cas d’arrestations d’enfants :
L’occupation a continué à cibler les enfants au cours de l’année 2023, par le biais d’une politique de détention systématique, qui a touché 1085 enfants au cours de l’année, dont 355 ont été arrêtés après le 7 octobre. Cette seule année a constitué une extension du total des crimes commis par l’occupation contre les enfants, y compris la torture. Ils ont été torturés, abattus, utilisés comme otages, puis détenus dans des prisons et des camps dans des conditions difficiles et tragiques. Ceci s’inscrit dans le cadre d’un ciblage plus large de la présence des enfants palestiniens, à la lumière du génocide en cours à Gaza.
Le ciblage des enfants s’est principalement concentré à Jérusalem, où le nombre d’arrestations d’enfants a atteint 696, en plus de certains camps et villes situés dans des zones en contact avec les soldats de l’occupation.
L’occupation n’a pas exclu les enfants de la détention administrative, ce qui a constitué le changement le plus marquant et le plus important en termes de nombre de détenus et de leur sort. Le nombre d’enfants en détention administrative au cours de l’année 2023 a atteint (40), dont certains ont été libérés, et aujourd’hui environ (20) enfants restent dans les prisons de l’occupation. Détention administrative.
Disparition forcée… un autre crime contre les Palestiniens :
Depuis le début de l’agression et de l’invasion terrestre dans la bande de Gaza, l’occupation a commencé à mener des campagnes d’arrestations massives contre les civils dans les abris, les écoles, les maisons et les couloirs de sécurité. Des centaines de personnes ont été arrêtées de manière barbare et sans précédent. L’armée d’occupation publie des photos et des vidéos montrant le traitement inhumain des détenus et, jusqu’à présent, elle a gardé le silence sur… Leur sort et leur nombre, et les avocats et la Croix-Rouge sont empêchés de leur rendre visite, ce qui est considéré comme un crime de disparition forcée selon le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
D’après les rares informations reçues par le biais de témoignages de détenus qui ont été libérés, les détenus vivent dans les conditions les plus dures à l’intérieur des prisons d’occupation, où ils sont dépouillés de leurs vêtements, leurs mains sont entravées en permanence, et ils sont soumis à des crimes médicaux. Les détenus de la prison d’Ofer ont confirmé lors de leurs visites que l’occupation détenait des centaines de personnes. Les prisonniers de la bande de Gaza de la section 23 entendent les cris qu’ils poussent sous la torture et les mauvais traitements, ainsi que les hurlements des chiens qui déchirent leurs corps.
Il convient de noter que l’occupation a annoncé la libération de deux détenus de la bande de Gaza au cours du mois de novembre. L’identité de l’un d’entre eux a été révélée, à savoir le prisonnier martyr Ahmed Zaqoul, et un autre prisonnier de la bande de Gaza dont le nom et les détails de sa libération n’ont pas été révélés par les autorités d’occupation jusqu’à présent.
Selon ce qui a été révélé par les médias hébreux, les autorités d’occupation détiennent également des centaines de prisonniers dans le camp de « Sde Teman » près de Beersheba dans les territoires de 1948, et dans le camp d' »Anatot » près de la ville occupée de Jérusalem, dans lequel ils détiennent un certain nombre de femmes et d’enfants et des dizaines de détenus de sexe masculin.
Selon la surveillance exercée par les institutions carcérales, plus de 40 détenues de la bande de Gaza se trouvent dans la prison de Damoun, dont des enfants, des mères et des femmes âgées, y compris une détenue de plus de 80 ans qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Les prisonnières de la prison de Damoun sont isolées des autres prisonnières dans d’autres pièces et du monde extérieur en les empêchant d’entrer dans la prison. Elles ont rencontré des avocats et ont reçu de très petites quantités de nourriture de mauvaise qualité, en plus des raids répétés et des abus dont elles ont été victimes. Cinq des prisonnières ont été transférées vers une destination encore inconnue.
Exécutions sur le terrain :
Les exécutions sur le terrain constituent le crime le plus important commis par l’occupation israélienne, qui s’est intensifiée en particulier après l’invasion terrestre de Gaza. Les institutions de défense des droits de l’homme n’ont pas été en mesure d’estimer le nombre de personnes exécutées sur le terrain, et l’occupation a continué à procéder à des exécutions en Cisjordanie, qui a connu une escalade significative de ce crime il y a deux ans.
Au cours de l’année 2023, l’occupation a procédé à de nombreuses exécutions sur le terrain lors de campagnes d’arrestation, qui visaient des membres des familles des détenus, et à la lumière de nombreux faits qui se multiplient spécifiquement concernant le sort des détenus de Gaza, les craintes de procéder à des exécutions contre les détenus de Gaza qui sont soumis à des disparitions forcées s’intensifient. Et de manière importante.
C’est à Jérusalem que le pourcentage d’arrestations est le plus élevé :
Les cas d’arrestation à Jérusalem pour l’année 2023 ont atteint (3 261), dont (696) enfants et (165) femmes et filles, constituant ce pourcentage le plus élevé par rapport au reste des gouvernorats de la Cisjordanie, y compris 987 cas d’arrestation, enregistrés après le 7 octobre, tandis que le nombre d’ordonnances administratives émises contre les prisonniers jérusalémites a atteint 80, et l’occupation a continué à mettre en œuvre la politique de détention à domicile contre les jérusalémites, comme l’une des politiques les plus importantes poursuivies par l’occupation à Jérusalem en particulier.
Le taux le plus élevé d’arrestations à Jérusalem a été enregistré au cours du mois de Ramadan (avril/14), lorsque 440 personnes ont été arrêtées à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa, après avoir été battues et maltraitées. Des dizaines de détenus ont été blessés par des balles en caoutchouc, des fragments de bombes ou des matraques, et ont subi des fractures.
Jérusalem a été le théâtre d’un certain nombre de mesures prises à l’encontre d’anciens prisonniers, la plus importante étant la ré-arrestation de ceux qui avaient été libérés et l’imposition de conditions à leur encontre, la plus importante étant l’expulsion de Jérusalem et de la zone résidentielle, et l’empêchement des manifestations de célébration de la liberté ; dans le cadre du ciblage d’anciens prisonniers, l’occupation a annoncé son intention de retirer l' »identité israélienne » à deux prisonniers originaires de Jérusalem. Les forces d’occupation ont également effectué des dizaines de descentes dans les familles des prisonniers jérusalémites, dans le but de saisir leurs allocations de l’Autorité palestinienne, la décision de l’occupation étant basée sur la soi-disant (loi antiterroriste de 2016).
Les ordres d’expulsion émis contre les Jérusalémites s’élevaient à (1105), et comprenaient « l’expulsion de Jérusalem, de la vieille ville, d’Al-Aqsa, des zones résidentielles, des rues de Jérusalem et de la Cisjordanie ». Selon la décision, les fonds ou les biens des prisonniers seront saisis pour la valeur des fonds qui leur ont été imposés, jusqu’à ce que le montant imposé à chaque prisonnier ait été payé en totalité, et les fonds saisis varient entre espèces et en nature, y compris les tirelires des enfants, les bijoux en or et en argent, les objets de collection, les jouets, les véhicules et les motos, en plus de la saisie des comptes bancaires de douzaines de prisonniers et de leurs familles.
Lois et amendements aux ordres militaires pour faciliter et étendre les opérations de détention :
Depuis le début de l’année 2023, le gouvernement d’occupation a commencé à promulguer une série de lois qui ciblent les prisonniers pour les torturer, affectant leurs familles et leur argent. Il a publié un groupe d’ordres militaires et d’amendements aux lois, y compris l’amendement à la loi sur les prisons, qui a violé la décision du tribunal israélien de fixer un espace de vie minimum pour chaque prisonnier, qui…. Le tribunal l’a approuvé comme étant de 4,5 mètres carrés, et la décision a permis à l’administration pénitentiaire de ne pas respecter l’espace vital alloué à chaque prisonnier, en fonction des conditions et des zones des cellules, et a stipulé la possibilité de détenir les prisonniers sans lit dans les cas où un lit ne peut être fourni et pour la période la plus courte possible, ce qui a eu un impact sur les prisonniers ; Il y avait une grande surpopulation dans les cellules, en plus des prisonniers dormant sur le sol.
En outre, le soi-disant gouverneur militaire (ou commandant de région) a émis l’ordre militaire temporaire n° (2148) concernant la détention administrative ; la période d’émission d’un ordre de détention a été prolongée de 72 heures à 6 jours, tandis que le contrôle judiciaire des ordres administratifs a été prolongé de 8 jours à 12 jours.
Parmi les mesures récentes, l’occupation s’est efforcée d’activer l’article (33) de l’ordre militaire n° (1651), qui stipule les procédures d’arrestation « dans le cadre d’une campagne militaire de lutte contre le terrorisme », ce qui permet à une personne d’être détenue pendant 8 jours avant d’être présentée au tribunal au lieu de 96 heures, de sorte qu’elle est automatiquement empêchée de s’entretenir avec son avocat pendant deux jours.
Quant aux détenus qui ont été arrêtés par les autorités d’occupation dans la bande de Gaza, la majorité d’entre eux sont détenus en vertu de la loi sur les combattants illégaux (2002), qui a fait l’objet de nombreux amendements depuis le début de l’agression, le plus récent datant du 18/12/2023, lorsqu’un amendement a été publié, selon lequel la période d’émission de l’ordre de détention est passée de 21 jours à 45 jours, et la période de contrôle judiciaire de 30 jours à 75 jours. L’interdiction de rencontrer un avocat sans ordonnance du tribunal a été modifiée jusqu’à atteindre 75 jours, et l’interdiction de rencontrer un avocat par un juge a été modifiée jusqu’à atteindre 180 jours.
Changements dans la réalité des détenus dans les prisons au cours de l’année 2023 :
L’année dernière a été témoin de transformations très importantes qui ont commencé avec l’entrée en fonction du gouvernement le plus extrémiste de l’histoire de l’État d’occupation israélien, jusqu’en septembre 2023, et les prisonniers ont mené des actions de protestation dans toutes les prisons, en réponse aux mesures annoncées par le ministre extrémiste Ben Gvir, qui visaient à… Parmi ces mesures, les prisonniers ont été privés des droits qui leur restaient. Ces mesures ont affecté les droits les plus fondamentaux des prisonniers, en commençant par la période pendant laquelle les prisonniers étaient autorisés à se doucher, et la quantité d’eau qui arrivait dans leurs sections, en plus de l’escalade de la politique de descentes répétées dans les sections des prisonniers, les réprimant, les isolant, et imposant des punitions à leur encontre. Celles-ci comprennent des amendes financières, la privation de visites familiales et la privation de la cantine. Ces mesures ont touché tous les prisonniers, y compris les femmes et les enfants.
L’escalade des crimes après le 7 octobre a été précédée d’une décision de la plus haute autorité de l’État occupant, qui a clairement et publiquement incité au meurtre et à l’exécution de prisonniers et à l’adoption de lois racistes affectant le sort des prisonniers. L’administration pénitentiaire a travaillé avec tous les outils et politiques dont elle disposait pour les imposer aux prisonniers. Les prisonniers ont pu, au minimum, faire face à ces mesures, et leurs tentatives se sont poursuivies jusqu’au dernier jour avant le 7 octobre. Avec le début de l’agression en cours depuis le 7 octobre, les autorités d’occupation et leur administration pénitentiaire ont commencé à serrer la vis et à se venger des détenus à l’intérieur des prisons, malgré toutes les restrictions que les autorités d’occupation ont imposées à leur encontre. Prisonniers depuis l’arrivée du nouveau gouvernement. Cependant, l’oppression et la brutalité ont atteint leur paroxysme depuis le 7 octobre, lorsque l’occupation a commencé à réprimer et à torturer les prisonniers. Des dizaines de blessures ont été enregistrées dans les rangs des prisonniers, hommes et femmes, agressés par les unités de répression. Depuis cette date, les méthodes de torture oscillent entre la soif et la famine. En plus de leur retirer tous les produits de première nécessité et de les réduire au minimum, et de les isoler du monde extérieur jusqu’à aujourd’hui, elle a placé des dizaines de détenus dans de petites pièces qui ne pouvaient pas accueillir ce nombre. Avec l’arrivée de l’hiver et du froid extrême, la situation s’est intensifiée à l’intérieur des prisons, et les opérations de torture et d’abus se sont concentrées dans la prison. (Le Comité international de la Croix-Rouge a été empêché d’effectuer des visites dans les prisons, en liaison avec l’arrêt absolu des visites familiales.
Escalade des crimes médicaux à l’encontre des détenus malades et blessés :
L’administration pénitentiaire de l’occupation n’a pas cessé de commettre des crimes médicaux à l’encontre des prisonniers malades, en tardant à leur fournir le traitement nécessaire, ce qui constitue l’outil le plus important de ce crime, en plus de détenir les patients dans des conditions qui ne conviennent pas à leur état de santé. Ces dernières années, les crimes médicaux ont constitué les crimes les plus importants. Ils ont conduit au martyre de prisonniers dans les prisons de l’occupation israélienne. Cependant, après le 7 octobre, et comme tous les crimes constants commis par l’occupation au cours de nombreuses décennies, elle a intensifié les crimes médicaux, et ce crime a pris plusieurs niveaux après le 7 octobre, y compris : L’administration pénitentiaire a cessé de transférer les prisonniers. Les patients qui ont besoin d’un suivi étroit. Elle a également cessé de transférer les prisonniers vers les hôpitaux, leur a interdit de sortir, même pour se rendre à la (clinique de la prison), et a délibérément omis de soigner des centaines de prisonniers et de détenus qui ont été soumis à des abus et à la torture, les laissant sans aucun traitement, malgré leurs blessures, et c’est ce qu’elle a reflété. Des dizaines de témoignages de détenus libérés et de nombreux patients ont été soumis à des opérations de répression, de transfert et d’abus. L’administration pénitentiaire a fortement limité le travail des équipes juridiques dans le suivi de nombreux dossiers médicaux de détenus atteints de maladies chroniques. Des dispositifs médicaux ont été confisqués à certains prisonniers, tels que des lunettes et des béquilles, et à la lumière de ces données, le nombre de prisonniers malades et blessés augmente avec les abus et la torture en cours, en plus de la politique de famine, qui a pesé lourdement sur la réalité de la vie en prison pour les prisonniers.
Les institutions de prisonniers ont appelé les hauts pays signataires des conventions de Genève à faire pression sur l’État occupant pour qu’il mette fin à son agression contre les détenus palestiniens.
Elles ont également appelé à la formation d’une commission d’enquête internationale neutre et indépendante pour enquêter sur les crimes commis contre les détenus palestiniens depuis le 7 octobre, et pour faire pression afin de mettre fin à l’escalade du crime de détention administrative.
Elle a appelé le Comité international de la Croix-Rouge à assumer ses responsabilités en tant qu’organisme international habilité à examiner la situation des détenus palestiniens, à leur rendre visite dans leurs lieux de détention et à informer leurs familles de l’endroit où ils se trouvent et des conditions de leur détention, ainsi qu’à visiter les prisons pour voir la situation des prisonniers après les violations dont ils ont été victimes.
L’agression se poursuit contre Tulkarm et le camp de Nour Shams
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 15:26)
Tulkarm – Depuis mercredi matin, les forces d’occupation israéliennes poursuivent leur agression généralisée contre le camp de Nour Shams dans la ville de Tulkarm.
Des sources locales ont déclaré que les véhicules de l’occupation étaient stationnés dans la zone du rond-point Al-Alimi, connue sous le nom de Courts, à l’ouest de la ville, et ont intercepté un véhicule privé, et les soldats de l’occupation ont forcé ses occupants à sortir, l’ont fouillé, et ont soumis ses occupants à une enquête sur le terrain.
Les forces d’occupation ont également poursuivi leur vaste campagne d’arrestations contre les citoyens du camp de Nour Shams. Cette campagne a englobé toutes les maisons des citoyens du camp, y compris la famille Abu Dayyah, avec femmes, enfants et hommes, et les a emmenés avec l’un de leurs véhicules militaires.
Un certain nombre de résidents du camp qui ont été détenus pendant des heures ont déclaré que les forces d’occupation les ont soumis à des enquêtes et à des interrogatoires et les ont empêchés de retourner chez eux dans le camp, sous peine de s’exposer à une nouvelle arrestation sous le prétexte que l' »opération militaire » était toujours en cours.
Un conseil de village a annoncé par écrit qu’il ouvrirait ses portes à toutes les personnes bloquées, et l’une des familles de la banlieue a annoncé qu’elle ouvrirait les portes de son bureau privé pour accueillir les personnes qui ne pouvaient pas atteindre leur lieu de résidence en raison de l’agression israélienne en cours.
L’occupation a également bombardé un site du camp de Nour Shams avec un missile dirigé par un drone.
Les colons israéliens placent des caravanes sur des terres appartenant à des Palestiniens au sud de Naplouse, prélude à une prise de contrôle.
03/Janvier/2024 16:12
NABLUS, mercredi 3 janvier 2023 (WAFA) – Des colons israéliens ont installé plusieurs caravanes sur des terres appartenant à des Palestiniens dans la ville de Qasra, au sud de Naplouse, dans un prélude apparent à la prise de contrôle des terres, selon un militant local.
Fouad Hasan, un militant anti-colonisation, a déclaré que les colons ont placé quatre caravanes sur des terres qu’ils avaient précédemment rasées au bulldozer dans cette ville, en particulier sur des terres situées en face de la colonie israélienne illégale de Majdolim.
Jusqu’à présent, les colons ont placé, en l’espace d’une semaine seulement, environ neuf caravanes sur ce terrain.
Al-Qassam annonce que des soldats et des véhicules israéliens pénétrant dans la bande de Gaza ont été pris pour cible.
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 16:41)
Al-Qassam annonce que des soldats et des véhicules israéliens pénétrant dans la bande de Gaza ont été pris pour cible.
Gaza – Ma’an – Les Brigades Al-Qassam ont annoncé avoir pris pour cible des véhicules militaires appartenant à l’armée d’occupation dans plusieurs zones de la bande de Gaza et avoir fait exploser deux engins explosifs improvisés dans le sud de la bande.
Les Brigades Al-Qassam ont déclaré avoir pris pour cible un char israélien dans la ville de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, avec un missile ‘Al-Yassin 105’.
Les Brigades Al-Qassam ont déclaré que leurs combattants avaient fait exploser deux engins anti-personnel contre une force de 7 soldats à l’est de Khuza’a, dans le sud de la bande de Gaza.
Les Brigades Al-Qassam ont ajouté qu’un bulldozer « D9 » avait été pris pour cible à l’est de Khan Yunis avec un missile « Al-Yassin 105 ».
Pour leur part, les Brigades Al-Quds ont annoncé la destruction d’un char Merkava avec un engin explosif de type Thaqib et le ciblage d’un autre char dans les axes de progression au nord-est de Khan Yunis.
Un char pris pour cible et un drone de reconnaissance israélien abattu à Gaza
Publié le : 01/03/2024 (Dernière mise à jour : 01/03/2024 à : 16:50)
Gaza – Ma’an – Les Brigades Al-Qassam ont annoncé cet après-midi, mercredi, qu’un char a été visé par un obus « Al-Yassin 105 » dans la zone de Sheikh Ajlin dans la ville de Gaza.
Elles ont également annoncé avec les Brigades Mujahideen qu’elles avaient abattu un drone de reconnaissance israélien Hermes 900 avec un missile anti-aérien à l’est de la ville de Gaza.