La Mairie de Paris avec Trump

Nous n’entrerons pas dans l’histoire des négociations et engagements ayant abouti à la décision de dénommer une place de Paris « Place de Jérusalem ».

Nous nous contenterons de constater que cette décision aujourd’hui est un double scandale :

– le choix de négocier avec les représentants d’une religion la dénomination Jérusalem d’une place située au pied de l’immeuble des œuvres d’une seule religion, pas même un lieu œcuménique,

– le choix d’honorer Jérusalem avec son Maire actuel, au moment où au-delà de la totale annexion illégale en droit international de la totalité de la ville par Israël se poursuivent les discriminations contre ses habitants palestiniens, quand ils ne sont pas carrément expulsés de leurs maisons sous des prétextes divers, et au moment où le Président Trump décide unilatéralement de reconnaître cette annexion en y installant son Ambassade.

La Mairie de Paris choisit ainsi son camp : celui de l’apartheid et des colons.

Il est d’ailleurs significatif que la décision d’Anne Hidalgo réponde à un courrier de Joël Mergui, président du Consistoire de Paris, qui lui rappelle que l’amitié entre la France et l’État d’Israël a été marquée par une visite en 1960 à Paris des ministres israéliens Moshé Dayan et Shimon Pérès. 1960 : cette date évoque une sombre période de la politique coloniale française …

L’UJFP appelle tou.te.s les Parisien.ne.s à ne pas se faire complice d’une telle dérive et à manifester dans l’unité des organisations démocratiques et antiracistes le dimanche 30 juin à 15h, le plus près possible de cette place, située à l’angle de la rue de Courcelles et du boulevard de Reims.

Appel au rassemblement du Collectif Ni guerre ni état de guerre auquel l’UJFP se joint)
Evènement facebook

La Coordination nationale de l’UJFP, le 25 juin 2019