En mars 2019, les personnes Roms ou perçues comme telles vivant en grande précarité en Île-de-France ont été victimes d’au moins 37 agressions physiques et verbales suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une fausse rumeur concernant des enlèvements d’enfants.
Des actes inacceptables, sur lesquels plusieurs personnes rroms et associations sont revenues dans les médias et qui ont donné lieu à des rassemblements de soutien (à Saint-Denis, Ivry-sur-Seine, Stains…), ainsi qu’à des procès dont certains ont abouti à des condamnations. Un tel épisode de violences doit rappeler à chacun.e qu’il est urgent d’agir pour mettre un terme au racisme anti-Rroms comme à toutes les autres formes de racisme.
Les représentations négatives sur les personnes Roms ou perçues comme telles restent très répandues dans l’opinion publique comme au sein de nos institutions, comme en atteste le dernier rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme ou encore la récente décision du Défenseur des droits dénonçant les consignes racistes et discriminatoires diffusées dans des commissariats parisiens…
Aux côtés des premier.e.s concerné.e.s, mobilisons-nous pour lutter contre les discours et les passages à l’acte racistes !
En savoir plus :
– Lire le communiqué inter-associatif co-signé par Romeurope à l’occasion de la Journée internationale des Rroms le 8 avril
– Lire la tribune de l’ASET 93 appelant l’Éducation nationale à lutter contre l’antitsiganisme
– Lire la lettre ouverte de la Voix des Rroms dans le JDD demandant la mise en œuvre d’un plan de lutte national de lutte contre l’antitsiganisme