Israël est-il une menace nucléaire ?

C’est Nadège Edwards, porte-parole de l’UJFP-Aquitaine, qui a répondu à cette question à Saintes (Charente-Maritime) le 6 mai lors des 2èmes Rencontres Internationales pour le Désarmement Nucléaire, Biologique et Chimique organisées par ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire).

Dans une présentation faite à cette occasion, Nadège évoque le secret militaire israélien, la répression contre ceux qui essaient de briser le silence (notamment l’ancien technicien de l’industrie nucléaire israélienne Mordechai Vanunu), l’acquisition auprès de la France, et par l’intermédiaire de Shimon Pérès, d’un réacteur nucléaire et de l’uranium de en 1956, le développement d’une bombe atomique par Israël dans les années 1960, le refus d’Israël de signer le Traité de non prolifération des armes nucléaires et le premier essai nucléaire israélo-sud africain (durant le régime de l’Apartheid, en 1979) au-dessus de l’Océan Indien. En 2003, l’arsenal israélien sous le gouvernement d’Ariel Sharon était évalué à environ 400 têtes nucléaires, soit un équivalent de 3 850 fois Hiroshima. Nadège commente aussi le rôle de certains organismes internationaux de contrôle et des instances de l’Union européenne dans ce dossier. Elle conclut : « Il faut que les institutions rendent des comptes de façon transparente à tous les citoyens. Nous sommes concernés, car si Israël constitue une menace nucléaire, ce n’est qu’une partie de la poudrière. »
Vous pouvez lire [url=http://www.ujfp.org/modules/news/visit.php?fileid=28]le texte complet de sa présentation[/url] (au format pdf).