Samedi 14 octobre, lors d’une énième attaque de l’armée israélienne sur le village de Jabalya, 7 personnes ont trouvé la mort. Depuis le 28 juin dernier, la bande de Gaza est sous le feu incessant des bombardements de l’armée israélienne : 270 raids aériens, 270 personnes tuées dont 54 enfants. 2/3 de la population palestinienne vit avec moins de 1,5 euro par jour. Une fois encore, l’Etat israélien fait fi des conventions et des innombrables résolutions de l’ONU, y compris des principes de la Charte des Nations Unies, qui régulent les relations internationales et qui interdisent aussi bien la menace de l’emploi de la force que son utilisation.
L’Etat d’Israël continue de se maintenir hors la loi au regard du droit international, au risque de mettre en danger la stabilité, la paix et la sécurité de toute cette région du Moyen-Orient et plus largement la paix et la sécurité internationale. Ces violations des obligations juridiques internationales ne sont possibles que parce les Etats-Unis, mais aussi certains pays européens, dont la France, garantissent aux responsables israéliens de crimes d’agression et de guerre, l’impunité la plus totale. Pourtant aussi bien les Etats-unis que les pays européens ont l’obligation de respecter et de faire respecter les obligations contenues dans les instruments internationaux, dont la IVe Convention de Genève. Pendant combien de temps encore, notre gouvernement manquera-t-il à ses obligations internationales?
Les déclarations du ministre des affaires étrangères Douste-Blazy sur le Mur construit en Palestine ne peuvent que contribuer à l’impunité dont jouit le gouvernement israélien, d’autant que la construction de ce mur a été déclarée illégale par la Cour internationale de Justice.
Nous demandons au gouvernement français de tout faire pour que les règles et l’application du droit international soient le fondement des relations entre les peuples. Nous lui demandons d’en finir avec l’impunité des criminels de guerre.