Hamza Abou Taha a 11 ans. Le 6 août dernier l’aviation israélienne a bombardé son quartier, le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza.
Avec ses mots d’enfant, il raconte pêle-mêle les ruines, les copains tués dans l’écroulement de leurs immeubles… Des copains avec qui il jouait au foot tous les jours, insouciants et joyeux. Certainement de dangereux terroristes qu’Israël a tenu a éliminer, « préventivement » !
Comment expliquer ces massacres criminels à un enfant ? Le camp plongé dans le deuil ? Tous ces martyrs, petits et grands ?
Trois jours d’« opération militaire préventive », 72 heures d’enfer qui auront surtout fait 47 personnes mortes dans la population, dont 4 femmes et 16 enfants et plus de 360 blessés… Beaucoup de chiffres qui ne peuvent exprimer toutes les peines et toutes les douleurs qu’elles entrainent. Ni ce sentiment d’injustice qui fait se relever les Palestiniens de Gaza pour résister…
© Gaza Stories, 2022
Commentaire de Michel Ouaknine
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