Le 25 août 2022
Partout dans le monde, construire une maison n’est pas facile : il faut travailler dur, jour et nuit, souvent loin des siens pour pouvoir avoir un bon salaire et rassembler l’argent nécessaire.
A Gaza plus qu’ailleurs un tel objectif est très difficile : à cause du blocus israélien qui dure depuis plus de 15 ans, plus de 75% de la population n’a pas de travail et vit sous le seuil de pauvreté. Dans ces conditions, construire ou posséder une maison à Gaza est un projet presque impossible.
Les agressions, les attaques, les massacres et les arrestations sont autant d’outils que l’armée israélienne utilise pour briser et désespérer les Palestiniens et les faire partir d’eux-mêmes devant le manque d’avenir. Une des techniques de l’occupant pour affaiblir la volonté et la résilience des Palestiniens c’est la destruction de leurs maisons familiales.
Pendant la dernière agression israélienne sur Gaza entre le 5 et le 7 août 2022, l’armée israélienne a volontairement bombardé des unités d’habitations civiles. Ces Palestiniens qui ont passé leur jeunesse à travailler et à économiser pour pouvoir acheter ou construire une maison se retrouvent sans rien, sans avenir.
Une de ces maisons était celle d’un simple citoyen palestinien Hassan Shamalakh, il nous raconte ce qui s’est passé, ses galères pour construire sa maison. Mais il reste digne et fier malgré son avenir brisé.
© Gaza Stories, 2022
Commentaire de Michel Ouaknine
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