30 octobre 2021
Nermine Hourani explique à la caméra d’Iyad Alasttal qu’elle vient d’une ville que le monde ne connait que par la guerre, la cendre et qui n’a aucun avenir. C’est la vision que propage la hasbara, la propagande israélienne ; une image reprise et diffusée telle qu’elle par les médias, par complicité ou par paresse.
Nermine considère sa ville avec optimisme et y voit beaucoup d’espoir au contraire. Passionnée par la mode et son atmosphère depuis toute petite, elle a décidé de devenir une « fashionista ». Mais Nermine ne se contente pas de suivre les nouvelles tendances vestimentaires, elle a décidé de concevoir elle-même des vêtements colorés et originaux. Elle a créé un atelier, « Nimo Design », pour produire ses créations, y organiser des « shootings » pour pouvoir faire leur promotion et enfin, où elle dispense une formation sanctionnée par un diplôme.
Que Gaza possède des maisons de mode et qu’on y organise des défilés est le vœux le plus cher de Nermine. Pour que ceci puisse se réaliser il faudrait que Gaza puisse exporter ; une possibilité impensable avec le blocus strict, vexatoire, inhumain que maintient Israël depuis 14 ans.
Il ne s’agit pas là de frivolité : chaque Palestinien et Palestinienne devrait pouvoir décider librement de ses centres d’intérêt, choisir son métier en fonction de sa passion. C’est ce que fait Nermine malgré les conditions qui lui sont imposées par Israël. C’est sa façon a elle de résister. Tout simplement.
Notes.
- Cette nouvelle vidéo de Gaza Stories a été réalisée en partenariat avec l’Institut français de Gaza.
- L’auteur de Gaza Stories, Iyad Alasttal, est actuellement en France dans le cadre d’une tournée avec des footballeurs handicapés de Gaza. Retrouvez-les à https://www.facebook.com/GazaBalleAuPied et sur https://ujfp.org/categorie/gaza-balle-au-pied/
@Gaza Stories, 2021
Commentaire de Michel Ouaknine
« Gaza Stories »
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