19 février 2021
Cette semaine, la caméra d’Iyad Alasttal s’est intéressée à un autre aspect de la culture palestinienne: la danse. Et en Palestine, qui dit danse, dit dabké (ou dabkeh, de l’arabe دبکة, « coup de pied »). Le (ou la) dabké est une danse extrêmement dynamique qui autorise l’improvisation et est pratiquée dans tout le Proche Orient jusqu’en Turquie et en Arménie…
Waheed Abu Shahma danse, se donne au dabké depuis 23 ans: il a monté et présenté des spectacles et entrainé plusieurs générations de jeunes Palestiniens.
Waheed explique sa méthode d’enseignement qu’il qualifie de « théâtrale » afin d’entrainer filles et garçons, musulmans et chrétiens, sans distinctions, vers cet espace de joie et d’intimité que crée l’énergie de la danse. Waheed va plus loin dans son exposé: le dabké, comme les arts populaires en général, est un moyen pour traiter les questions de la société (la place de la femme, de l’enfant, des handicapés…etc.) et des problèmes sociaux (les difficultés des agriculteurs, des pêcheurs, des ouvriers…). la danse permet de les exprimer par le langage du corps. C’est un discours universel que le monde entier peut comprendre.
La résilience de Gaza s’exprime aussi avec la beauté, avec le rire et les sourires de ces jeunes: un message pacifique et d’espoir au monde.
© Gaza Stories, 2021
Commentaire de Michel Ouaknine
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