Enrico Macias ambassadeur de la guerre ?

Pierre Stambul nous écrit : «Ca fait 5 fois (dont deux fois avec réponse) que Libération « manque de place » pour nous publier.» Voir plus loin la réponse de Rebonds (Libération).


Le 13 janvier au Bataclan à Paris, Magav a, comme hélas chaque année, tenu son gala annuel.

Magav, c’est la police des frontières israélienne. Parmi les animateurs de la soirée du Bataclan, il y avait le chanteur Enrico Macias qui se dit pacifiste et qui a été nommé ambassadeur de l’ONU pour « promouvoir la paix ».

Enrico Macias ignore-t-il les nombreux crimes perpétrés par Magav ?

Depuis des années, les organisations israéliennes ou internationales pour le respect des droits de l’homme (comme Betselem) demandent le démantèlement de cette police. Harcèlement, humiliations, arrestations extrajudiciaires, meurtres de civils palestiniens non recherchés, meurtres d’internationaux … la liste des crimes commis en toute impunité par Magav est longue.

Enrico Macias ignore-t-il que cette police participe avant tout à une occupation illégale ? Ignore-t-il que 450000 Israéliens vivent en territoire occupé « protégés » par cette police ? Ignore-t-il qu’un Mur et plusieurs centaines de check-points balafrent la Palestine ? Ignore-t-il qu’aucune carte israélienne n’indique la frontière ? Et que le grand Jérusalem et les colonies que Magav défend occupent la moitié des territoires occupés ?

Pourquoi l’ONU a-t-il nommé ambassadeur de la paix un partisan de l’annexion ?

Pourquoi le gala de Magav a-t-il été autorisé ?

Pourquoi les médias ne disent rien sur ces provocations qui consistent à organiser dans Paris des galas de soutien à l’occupation et aux crimes de guerre ?

Pourquoi … ? Il y aurait tellement à dire sur ce « deux poids deux mesures ».

Pierre Stambul (Union Juive Française Pour la Paix)


Réponse de Libération

Paris, le 19/01/2008
Bonjour,

C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre proposition de contribution aux pages /Rebonds/ de Libération.

Nos contraintes éditoriales, qui nous valent un programme de publication très serré, ne nous permettent pas actuellement de publier votre article.

En vous remerciant de votre compréhension,

Bien cordialement,
Béatrice Vallaeys et Annette Lévy-Willard
Pages Rebonds