Judaïsme – Judéité

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« Ils ont permis au profane de conquérir le sacré »

Cet article d’Emmanuel Lévyne est paru dans le numéro 5 de la revue Tsedek en mars 1957. Les « larges extraits de l’étude de Léon Tolstoï » évoqués au début de celui-ci ont été publiés sur notre site ici.

Les Juifs britanniques dans la tourmente après le rejet par le tribunal de la plainte pour harcèlement d’un militant pro-israélien

Un jugement dans le procès intenté par un maître de conférence en mathématiques, et qui se voulait le point culminant de onze années de militantisme pro-israélien, statue que l’attachement à Israël ne fait pas intrinsèquement partie de la judéité et provoque une onde de choc dans la communauté juive.

arton2108 Sionisme : « Pas en notre nom »

Sionisme : « Pas en notre nom »

INTERVIEW DE PIERRE STAMBUL, de l’Union Juive Française pour la Paix parue dans le numéro 107 ( janvier 2013 ) de la revue CQFD page 8 et 9

Pierre Stambul, militant libertaire et antisioniste, vient de publier Israël/Palestine, Du refus d’être complice à l’engagement[[Pierre Stambul, Israël/Palestine. Du refus d’être complice à l’engagement, Acratie 2012]]. Il raconte ici ses racines juives et athées et, en opposition au colonialisme israélien, évoque un judaïsme multiethnique et sans frontières, ainsi que le souvenir du Yiddishland de ses ancêtres, vecteur d’une culture, d’un état d’esprit et de courants d’idées prônant une émancipation universelle.

lynn gottlieb Vers quoi nous dirigeons-nous ? Une réflexion sur le 74ème anniversaire de la Nuit de Cristal

Vers quoi nous dirigeons-nous ? Une réflexion sur le 74ème anniversaire de la Nuit de Cristal

Etant donné la politique israélienne, les Palestiniens sont « vulnérables à des meurtres de masse », écrit Lynn Gottlieb, rabbine aux Etats-Unis, qui appelle à une véritable mobilisation et à des sanctions contre Israël, comme il y aurait dû y en avoir lors de la « Nuit de Cristal », en novembre 1938, il y a 74 ans.

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Le Grand Rabbinat nous écrit. L’UJFP lui répond

Nous nous étions permis, dans notre dernier communiqué [[http://www.ujfp.org/spip.php?article2479]] de critiquer les déclarations de Richard Prasquier, président du CRIF et de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France lors du rassemblement de soutien à l’Etat d’Israël du 20 novembre 2012. A ce propos, nous avons reçu, du Grand Rabbinat de France, le courriel suivant :

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Qui représente les Juifs et la « communauté juive» en France ?

C’est la question que l’on peut se poser en lisant les déclarations consternantes du grand rabbin de France Gilles Bernheim et de Richard Prasquier président du CRIF [[ Conseil Représentatif des Institutions juives de France]], lors du rassemblement de soutien à l’agression israélienne contre Gaza devant l’ambassade d’Israël [[http://actu.orange.fr/france/importante-manifestation-de-soutien-a-israel-a-paris-afp_1201392.html]].

Note de lecture : « Comment la terre d’Israël fut inventée » Shlomo Sand (Flammarion)

Dans la guerre israélo-palestienne, il y a un aspect qu’il ne faut jamais mésestimer. Le sionisme a opéré une gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives. C’est cette manipulation qui permet l’adhésion majoritaire des Juifs (aussi bien en Israël que dans le reste du monde) à un projet colonialiste et militariste qui détruit chaque jour un peu plus la Palestine et généralise l’apartheid.

Dans un ouvrage précédent (« Comment le peuple juif fut inventé » chez Fayard), Shlomo Sand avait réduit à peu de choses deux mythes fondamentaux du sionisme : l’exil et le retour. Non, il n’y a pas eu d’exode massive des Juifs lors de la destruction du Temple par les troupes de Titus en 70 ap JC. Les Juifs d’aujourd’hui ne sont pas les descendants des Hébreux de l’Antiquité. Ils descendent majoritairement de convertis. L’idée sioniste qu’après des siècles d’exil, ils auraient fait leur retour sur la terre de leurs ancêtres est une fiction

judith butler4 Judith Butler répond à l’attaque: « Oui je revendique un judaïsme qui n’est pas associé à la violence de l’Etat »

Judith Butler répond à l’attaque: « Oui je revendique un judaïsme qui n’est pas associé à la violence de l’Etat »

Le Jérusalem Post a récemment publié un article[[ <*>http://www.jpost.com/International/Article.aspx?id=282583, rapportant que certaines organisations s’opposent à ce que je reçoive le prix Adorno, un prix décerné tous les trois ans à quelqu’un qui travaille dans la tradition de la théorie critique au sens large. Les accusations portées contre moi disent : que je soutiens le Hamas et le Hezbollah (ce qui n’est pas vrai) que je soutiens BDS (partiellement vrai), et que je suis antisémite (manifestement faux). Peut-être ne devrais-je pas être aussi surprise du fait que ceux qui s’opposent à ce que je reçoive le prix Adorno aient recours à des accusations aussi calomnieuses, sans fondements, sans preuves, pour faire valoir leur point de vue.

A Rennes Conférence de Yakov Rabkin

Conférence-débat

Les perspectives de paix entre palestiniens et israéliens à la lumière du judaïsme traditionnel

Les Juifs religieux et le sionisme

Quels sont les liens entre la fondation de l’Etat d’Israël et la religion juive ?

Celle-ci a-t-elle porté au cours de l’histoire une aspiration à la création d’un Etat juif autour de Jérusalem ?

Quel rôle joue aujourd’hui la religion juive dans les lois et le fonctionnement de l’Etat d’Israël ou dans la colonisation des territoires occupés ?

À ces questions, il n’y a pas de réponses simples.

opposition juive au sionisme Au nom de la Torah. Une histoire de l’opposition juive au sionisme

Au nom de la Torah. Une histoire de l’opposition juive au sionisme

L’association des juifs avec l’État d’Israël est facile, presque automatique. « L’État juif » et « l’État hébreu » sont devenus des termes courants. Pourtant, il y a moins de juifs que de chrétiens parmi les partisans inconditionnels d’Israël. Ce livre explique ce paradoxe apparent en mettant en relief l’opposition au nom de la tradition juive qu’attire le sionisme dès ses débuts. Cette opposition met en question la légitimité proprement juive de l’État d’Israël et représente, selon un expert israélien, « un défi bien plus important et dangereux que l’hostilité arabe et palestinienne ». Ce livre met donc en lumière les racines de l’opposition juive à l’existence même de l’État d’Israël, phénomène souvent occulté et censuré car il provoque parfois autant de colère que de curiosité.