Il existe en Israël une opposition, très minoritaire, qui s’est radicalisée et met en cause le sionisme. Le 3 octobre, tandis que les bateaux de la Global Sumud Flotilla étaient arrêtés illégalement, environ 150 militant.es Israélien.nes ont franchis la frontière de Gaza pour dénoncer le blocus. Il faut imposer des sanctions à l’Etat d’Israël pour les soutenir, contre cette occupation illégale et le génocide.
COMMUNIQUE DE PRESSE – 3 octobre 2025
Abords de Gaza, 3 octobre – Dans un acte de résistance spectaculaire qui fait suite à la saisie hier de la flottille humanitaire Global Sumud Flotilla, un groupe d’activistes a réussi à franchir la barrière « frontalière » et à pénétrer dans la bande de Gaza pour revendiquer son intention de mettre fin immédiatement au siège dévastateur et interminable. Les militants bloquèrent un des points de
passage pendant plus d’une heure, empêchant toute entrée.
Environ 150 militants déterminés se sont rassemblés près de la barrière, défiant ainsi le blocus et demandant avec force la cessation immédiate des exactions et du génocide perpétrés par l’État
d’Israël.
Ce geste courageux sur le terrain constitue un écho terrestre et une continuation directe de la Flottille de la Résistance (Global Sumud Flotilla), interceptée de force par le régime israélien. Il représente une stratégie unifiée à deux volets pour lever le blocus de Gaza : par voie maritime et par voie terrestre.
Les activistes, dont la plupart sont des Juifs israéliens, ont adressé un message clair à la communauté internationale : seule une action internationale décisive, incluant des sanctions économiques et
l’isolement total d’Israël, peut mettre fin au génocide et enfin abolir le régime d’apartheid sioniste qui dure depuis des décennies.
L., un des activistes ayant participé à la manifestation, a déclaré : « Je suis ici en tant qu’Israélien refusant d’être complice du génocide qu’Israël perpètre à Gaza. Ces atrocités sont commises en
notre nom, et nous avons le devoir moral de nous y opposer. Nous sommes solidaires de tous ceux qui, à travers le monde, exigent la levée du blocus et la fin de cette situation intolérable. »
Malgré la mobilisation massive de la police et de l’armée pour les empêcher d’avancer, les manifestants ont réussi à atteindre la « frontière » de Gaza. Certains d’entre eux ont même franchi la clôture et ont été arrêtés sur le territoire de la Bande de Gaza. Ils portaient des banderoles demandant des sanctions contre Israël, la fin du blocus et du génocide à Gaza et exprimant leur solidarité indéfectible avec la flottille internationale Sumud, exigeant la libération immédiate et inconditionnelle de tous ses activistes détenus, ainsi que de tous les prisonniers politiques détenus par Israël. La police a déclaré la zone « zone militaire » interdite et a arrêté six militants israéliens à ce jour.