Aujourd’hui l’Union Européenne «conditionne ses aides»
SAMEDI 6 FEVRIER DEPART PLACE DE LA REPUBLIQUE
Il y a un an, GAZA comptait ses morts. Femmes, enfants, vieillards, 1 400 victimes de la barbarie, sous les yeux du monde. Plus de 5 000 blessés, toute la bande de Gaza, des villes et des villages en ruines.
Depuis, rien n’a bougé. Les Etats-Unis, l’Union Européenne soutiennent le blocus qui se poursuit, qui prive de nourriture et de soins la population de Gaza, et rend impossible toute reconstruction. Pendant que 1,5 millions de personnes sont enfermées dans un espace de moins de 400 km2, Israël continue l’annexion et la judaïsation de Jérusalem, la colonisation de la Cisjordanie, assuré que les molles protestations des Etats-Unis resteront sans suite.
Au mur de béton construit par Israël s’ajoute maintenant le mur d’acier, souterrain, en cours de construction par l’Egypte avec le financement des Etats-Unis et le concours de hauts gradés de l’armée française.
Un dépêche du Monde du 15 janvier nous apprend que « l’Union européenne ne voit pas le moyen de continuer à financer l’Autorité palestinienne à hauteur de ce qu’elle fait, sans que l’on puisse présenter à nos partenaires nationaux une perspective politique ».
Mais que fait l’Union européenne pour ouvrir une perspective politique? Bien au contraire, elle poursuit ses échanges économiques privilégiés avec Israël considéré quasiment comme un membre à part entière, au mépris de l’article 2 de l’accord d’association qui stipule la suspension avec un membre violant les droits humains.
Qui peut encore faire semblant d’ignorer la volonté d’Israël d’empêcher la constitution d’un Etat palestinien viable et souverain par l’application des résolutions de l’ONU? Qui peut encore croire en la bonne foi de l’UE pour aider à avancer vers cette constitution? La collusion de plus en plus franche de l’UE avec Israël ne peut manquer d’attiser une colère justifiée de la société civile.
L’UJFP appelle tous les défenseurs du droit international en Palestine comme ailleurs à amplifier la campagne Boycott, Désinvestissements, Sanctions (BDS), pour mettre fin au blocus de Gaza, à l’occupation et pour la libération de tous les prisonniers otages d’Israël. Cette campagne est aussi un outil de pression sur les gouvernements européens, qui leur montre le refus des opinions de laisser liquider la Palestine.
Dans toutes les villes où elle est présente, l’UJFP participe aux manifestations sur ces objectifs.
A Paris, l’UJFP appelle à la manifestation du 6 février 2010 au départ de la République 14h
Union juive française pour la paix
24 janvier 2010