Manifestation massive sur la Saint-Augustin à Paris en soutien à la Palestine suite aux frappes israéliennes sur Rafah.#Palestine #Rafah #Israel pic.twitter.com/cVt0ryCaev
— Luc Auffret (@LucAuffret) May 27, 2024
Abu Amir envoie ce texte de réflexion par WhatsApp le 27 mai dans la soirée :
Tout le monde sympathise avec la population de Gaza et avec les massacres et le génocide qui lui sont infligés, le plus récent étant le massacre de Rafah, ou ce que les habitants de Gaza appellent le « Massacre des casernes ».
Tout le monde appelle à la victoire de Gaza et demande de tenir bon, mais personne ne sait combien de temps Gaza sera capable de résister.
Depuis que j’ai grandis, j’ai vu le monde à travers les yeux de Gaza. La « génération des pierres », de 1987 à 1993. La première Intifada, 7 ans, est la période de calme au moment où l’Autorité palestinienne a pris le pouvoir de 1993 à 2000. Le boom a eu lieu dans cette période de 2000 à 2006.
La deuxième Intifada et la fermeture ultérieure des passages, les invasions, les arrestations et les meurtres. De 2006 à 2024, c’est la période où le Hamas est au pouvoir dans la bande de Gaza. La bande de Gaza a été exposée à 6 guerres, si je me souviens bien : 2008 – 2012 – 2014 – 2021 – et en 2023, il y a eu deux guerres, en mai et en octobre.
Ce que je veux transmettre au monde, c’est que génération après génération, de 1948 jusqu’à nos jours, nous avons été soumis au génocide. Par conséquent, je crois que nous avons été suffisamment patients et suffisamment fermes pour mériter d’être libres comme les autres peuples du monde.
Le monde a finalement pris conscience du mensonge du récit israélien selon lequel ils sont les propriétaires de la terre et que nous sommes un peuple terroriste qui veut effacer le peuple juif de l’existence.
Cette guerre a poussé les peuples du monde entier à rechercher et à explorer l’origine du conflit pour découvrir la vérité que leurs gouvernements ont falsifiée, à savoir que la Palestine est un pays occupé et que l’occupation a tenté à maintes reprises d’effacer les repères et l’histoire.
Cependant, nos racines insistaient pour repousser encore et encore pour dire : « Nous sommes là pour rester et vous ne pourrez pas nous déraciner ».