Intervention de Pierre Stambul à Toulouse le 18 octobre 2019 au meeting « Résister c’est exister ! » pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
D’abord c’est pour moi un grand honneur d’être invité à prendre la parole dans cette soirée pour la libération de Georges.
J’évoquerai ici un seul aspect du déni absolu de justice que représente la détention honteuse de Georges depuis 35 ans : la situation en Palestine.
Intervention de Jean-Guy Greilsamer (UJFP) au colloque international « Quel avenir pour la Palestine » organisé le 4 juin 2019 par l’Académie de Géopolitique de Paris
Sonia Fayman critique ici la tribune de Denis Charbit : « Quand antisionisme et antisémitisme se recoupent » parue sur le site du journal Libération le 24 mars 2019
Qu’il y ait plusieurs références historiques en matière d’antisionisme n’enlève rien à la pertinence de l’antisionisme anticolonialiste actuel ; il est fondé sur la nature même du sionisme qui est une forme de colonialisme, même si des milliers de gens en ont été enthousiasmés dans une démarche nationaliste et dans la recherche d’une réponse à l’oppression. Si cette caractéristique colonialiste n’est pas apparue à tout le monde en son temps, et toujours pas aujourd’hui, une analyse socio-historique permet d’établir la nature colonialiste du sionisme : conquête d’une terre habitée par un peuple originaire, soumission de ce peuple, destruction de son habitat, privation de ses droits au profit de colons arrivant par vagues, voire autoritairement « importés » de certains pays et instauration d’un système de division ethnique.
Peu après la parution du livre de Houria Bouteldja, l’une dit à l’autre, par-delà l’Atlantique : écrivons un texte ensemble. L’autre ne refusa pas, mais suggéra une autre forme de dialogue : écrivons chacun.e un texte et faisons-les paraître ensemble. Du temps passa. Ce décalage supplémentaire apporta son lot d’oubli, et la part d’inconscient, dans la conversation, qui était indispensable à produire quelque résonnance. C’est ainsi une sorte de trilogue (non, vraiment, font les autres convives ? Vous plaisantez sans doute !), fait non seulement de mots mais de silence et de distance, comme c’est le cas dans les meilleures occurrences, nous semble-t-il, qui s’est instauré, à l’insu de la principale protagoniste, mais aussi, en grande partie, des deux autres.










