Peu après la parution du livre de Houria Bouteldja, l’une dit à l’autre, par-delà l’Atlantique : écrivons un texte ensemble. L’autre ne refusa pas, mais suggéra une autre forme de dialogue : écrivons chacun.e un texte et faisons-les paraître ensemble. Du temps passa. Ce décalage supplémentaire apporta son lot d’oubli, et la part d’inconscient, dans la conversation, qui était indispensable à produire quelque résonnance. C’est ainsi une sorte de trilogue (non, vraiment, font les autres convives ? Vous plaisantez sans doute !), fait non seulement de mots mais de silence et de distance, comme c’est le cas dans les meilleures occurrences, nous semble-t-il, qui s’est instauré, à l’insu de la principale protagoniste, mais aussi, en grande partie, des deux autres.
Robert Hirsch a été interviewé dans l’US Mag, journal du SNES. Il y critique la « gauche radicale » coupable selon lui de cécité vis-à-vis de l’antisémitisme et la manifestation de Ménilmontant qualifiée de « groupusculaire ».
Nous publions ici l’interview de RH et la réponse de trois militant-e-s de l’UJFP membres du SNES : Emmanuelle Kraemer, André Rosevègue et Pierre Stambul.
Article paru dans le n° 641 de la revue du Mouvement de la Paix, « Planète Paix », page 9
Jean-Guy Greilsamer, Membre de l’UJFP[[UJFP : Union Juive Française pour la Paix]], explique comment concevoir la lutte contre l’antisémitisme aujourd’hui, comment la lier à la lutte contre tous les racismes sans la considérer comme plus importante que les autres. Il proteste contre l’instrumentalisation de ce racisme, instrumentalisation à des fins qui contribuent à l’entretenir