Oui nous enseignons la shoah normalement, non nos élèves ne sont pas massivement antisémites. Le faire croire est une faute morale et une injustice.
22 FÉVRIER 2016 P.-J. LE FOLL-LUCIANI
De la photographie familiale dans une rue d’Alger en 1947 à celle sur une plage de Ténès durant l’été 1956, le visage rieur du petit garçon au ballon est resté le même. Quelques semaines après cette journée de baignade, en novembre 1956, Pierre Ghenassia rejoindra un maquis de l’Armée de libération nationale (ALN). Il y mourra trois mois plus tard dans une attaque de l’armée française, le 22 février 1957, à l’âge de 17 ans.
Par Sonia Taleb et Ramzi Kebaili, enseignant.es en Seine Saint-Denis.
Sonia Taleb et Ramzi Kebaili mettent en garde dans cette tribune contre ce qui se constitue en véritable « combat » intérieur contre toute une partie de la population, enfants compris.
Paru dans Politis, le 12 janvier 2018.
D’après un sondage de l’Ifop, de plus en plus de Français.es, toutes classes et catégories confondues déclarent ne pas se sentir « Charlie », et nous serions mêmes majoritaires dans notre tranche d’âge 25-34 ans. Mais la parole ne nous est jamais donnée pour expliquer sereinement notre position.