L’État génocidaire israélien a lancé une campagne d’extermination contre 400 000 survivant·es palestinien·nes dans le nord de Gaza.
Alors qu’elle génocide 2,3 millions de Palestinien·nes dans Gaza occupée, l’armée israélienne intensifie ses massacres dans le nord de Gaza pour déplacer de force le reste de la population palestinienne, soit quelque 400 000 personnes. Au cours des sept derniers jours, les forces israéliennes ont progressé dans cette zone, bloquant effectivement les trois seules entrées et imposant un siège comprenant des frappes aériennes et des bombardements intensifs, ciblant en particulier ce qui reste du camp de réfugié·es de Jabalia.
Alors que le bilan s’alourdit, les corps de nombreux·ses Palestinien·nes massacré·es gisent dans les rues, inaccessibles en raison du blocus en cours. Les forces génocidaires israéliennes tirent sur les Palestinien·nes qui tentent de secourir les blessé·es. Israël a ordonné aux hôpitaux du nord de Gaza d’évacuer tout le personnel et les patient·es, les menaçant de bombardements s’ils/elles n’obtempéraient pas. Parallèlement, Israël intensifie son agression sanglante en Cisjordanie occupée, ses massacres continus au Liban, allant jusqu’à bombarder une position des forces de maintien de la paix de l’ONU, et ses campagnes de bombardement en Syrie, en Irak et au Yémen.
La criminalité sans précédent d’Israël est le résultat direct de son impunité sans précédent, rendue possible par l’armement, le financement et le partenariat total de l’Occident colonial, dirigé par les États-Unis.
« Où aller ? » se demandent plus de 400 000 Palestinien·nes resté·es dans le nord de Gaza, et il n’y a pas de réponse, car il n’y a pas d’endroit sûr où aller. Israël applique la politique de la « terre brûlée », réduisant les terres palestiniennes en poussière, bombardant les maisons, les infrastructures, les centres médicaux et les écoles, et provoquant une famine de masse et la propagation de maladies infectieuses afin d’exterminer le plus grand nombre possible de Palestinien·nes et de procéder à un nettoyage ethnique des survivant·es.
Il s’agit d’un appel urgent à l’action – agissez maintenant pour aider à mettre fin au génocide en direct d’Israël contre les Palestinien·nes. Seul le pouvoir du peuple peut exercer la pression nécessaire pour mettre fin au carnage que fait Israël et contribuer au démantèlement de son régime de colonialisme et d’apartheid, vieux de 76 ans.
Passez à l’action :
- FAITES PRESSION SUR VOTRE GOUVERNEMENT POUR QU’IL IMPOSE DES SANCTIONS A ISRAËL, Y COMPRIS UN EMBARGO MILITAIRE COMPLET
Ce n’est pas un choix mais un devoir : les sanctions contre Israël ont été votées par une majorité globale de 124 États le 18 septembre à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Les arrêts historiques rendus cette année par la Cour Internationale de Justice imposent à tous les États l’obligation légale de mettre fin à leur complicité avec le régime d’oppression israélien.
- DESCENDEZ DANS LA RUE POUR FAIRE PRESSION SUR LES GOUVERNEMENTS AFIN QU’ILS METTENT FIN A LEUR COMPLICITÉ
Rejoignez les millions de personnes qui défilent et perturbent pacifiquement afin de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils mettent fin à leur complicité avec les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide commis par Israël.
- SOUTENEZ LE MOUVEMENT DE BOYCOTT, DÉSINVESTISSEMENT, SANCTIONS (BDS)
Le mouvement BDS est mené par la plus grande coalition de la société palestinienne. Boycottez les entreprises ciblées par le mouvement BDS et faites pression sur votre université, votre fonds de pension, votre conseil municipal, votre syndicat, votre église, votre centre culturel et autres institutions pour qu’ils respectent les lignes directrices du BDS et se désinvestissent des entreprises complices de l’occupation militaire israélienne, de l’apartheid et du génocide.
- EXIGEZ LA SUSPENSION IMMEDIATE DE L’APARTHEID ISRAÉLIEN AUPRES DE L’ONU
Israël a été admis au sein de l’organisation mondiale en 1949 sous le faux prétexte qu’il est un État épris de paix et prêt à coopérer avec l’ONU pour mettre en œuvre la résolution 194 de l’AGNU qui stipule le droit des réfugié·es palestinien·nes au retour et le droit de recevoir des réparations. Aujourd’hui, alors qu’Israël poursuit son génocide à Gaza, ses massacres au Liban, ses attaques contre les soldats du maintien de la paix de l’ONU et son nettoyage ethnique des Palestinien·nes en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, il est grand temps d’expulser Israël de l’ONU et de tous les forums internationaux.
Traduit de l’article du Comité National Palestinien BDS (BNC).
