« Si les droits humains, la morale ont un sens, Gaza est l’endroit où ces valeurs doivent subsister ou mourir. Car si le monde peut nous regarder disparaître sans rien faire, rien de ce qu’il prétend défendre n’est réel. » Nour Elassy, citée par Annie Ernaux
Les bombardements lancés sur l’Iran le 13 juin sont arrivés à point pour qu’on oublie Gaza. Et même l’Ukraine. Le génocide des Palestiniens n’en est que plus manifeste dans la nuit où il se poursuit. Il est devenu incontestable1. Si pour la première fois « en France – et, semble-t-il, en Europe, voire dans le monde dans le cadre de procédures nationales – » sa dénonciation publique a enfin trouvé une application sérieuse via la saisine de deux juges antiterroristes après une plainte de l’UJFP pour traiter de l’accusation de complicité de génocide à l’encontre de « plusieurs personnalités franco-israéliennes », certains dans le débat français, lui opposent un négationnisme opportuniste, fondé entre autres sur l’idée du respect dû à la « subjectivité »2 et à la « psyché »3 israélienne. Quand le reste du monde dénonce clairement le génocide, la plupart des cercles dirigeants occidentaux et leurs soutiens intellectuels s’efforcent d’en rapporter la notion à leur cause exclusive. Avec l’argument suprême du risque de relativiser la Shoah !4. Cela donne désormais des dirigeants mutiques sur la question génocidaire, comme sur d’autres sujets touchant à des victimes du racisme. Il n’est qu’à comparer, d’une part la promptitude à dénoncer un acte antisémite mû par un délire de l’agresseur néanmoins condamnable, d’autre part la propension à se taire face à un assassinat islamophobe dont le mobile fasciste est corrélatif à l’extrême-droite – mouvement politique phare pour le pouvoir en place engagé dans la surenchère bien qu’il s’en défende. Le double standard « élyséen » finit lui aussi par constituer un modèle de duplicité après qu’Emmanuel Macron a rejeté le Droit international à propos de l’agression israélienne contre l’Iran. Le président français n’en conçoit d’usage contraignant qu’à l’égard de la Russie. Quand il parle de « paix » c’est pour entériner la guerre. Pour paraphraser Spinoza, les choses en sont venues au point que cet homme ne veut pas qu’on les redresse par une juste interprétation du Droit, et que la raison ne peut plus faire valoir les siens qu’auprès d’un très petit nombre. Car il vient une fois de plus de souffler sur le feu brûlant du chaos. La prétendue parole « souveraine » de la France est un salmigondis pour la « communauté » internationale.5
Partons du point le plus obscur de la tentation négationniste, celui décrit par Chris Hedges comme « l’Âge des ténèbres »
– Là, pas de faux-semblant. « Nous sommes en train de remonter le temps jusqu’à nos origines ». Celui « de Gaza s’inscrit dans un schéma. Il est le signe avant-coureur des génocides à venir ». Chris Hedges invoque Auguste Blanqui et Joseph Conrad. Elucid, 07/06/2025 : « Le génocide à Gaza est la preuve de l’hypocrisie occidentale ».
– Illustration du subterfuge « que nous utilisons pour nous berner nous-mêmes et tenter de berner les autres » selon Hedges : après un entretien avec Netanyahou dimanche 15 juin, la présidente de la Commission Européenne Von der Leyen a dit, à propos de l’Iran : « bien sûr, je pense qu’une solution négociée est, à long terme, la meilleure solution » ; et de Gaza : « J’ai insisté pour dire que l’aide humanitaire qui n’arrive pas à Gaza devait entrer dans Gaza. Il a promis que c’était le cas et que cela le serait. » Le Monde, En direct, 16/06/2025 à 3h49.
Passons par l’analyse rétrospective que font Alain Gresh et Sarra Grira dans Orient XXI
Et notons ce que disait la propagande occidentale il y a 33 ans à propos du programme nucléaire iranien : « Un rapport de février 1992 à la Chambre des représentants [états-unienne] suggère que ces deux ou trois bombes seraient opérationnelles entre février et avril 1992. » Orient XXI, 16/06/2025 : Offensive contre l’Iran. Israël plonge le Proche-Orient dans le chaos.
Et revenons à une lecture prémonitoire de la situation présente
« Israël est en train de passer de l’image d’un David sioniste face à un Goliath arabe, l’image cultivée lors de ses premières guerres, vers celle d’un Goliath dominant toute la région et jouissant d’un soutien automatique de la superpuissance américaine et de ses satellites. Mais c’est plutôt un Samson qui s’est ôté la vie afin de tuer ses ennemis que le monde doit redouter, un Samson nucléaire qui aurait le dos au mur. » Yakov Rabkin, « Israël et la Palestine / Rejets de la colonisation sioniste au nom du judaïsme », Éditions i, 2024, Paris.
« Gaza ou la faillite de l’Occident »
– « Il faut un terme arabe plus fort encore pour nommer le malheur qui frappe la Palestine : karitha. » Gilbert Achcar6 fait le constat de la fin irrémédiable de la « tentative de revitaliser l’ordre international dans l’après-guerre froide » par le principe de « responsabilité de protéger » (R2P) adopté en 2005 par l’Assemblée Générale de l’ONU. Il devait servir à transcender la souveraineté des États dans certaines situations où les populations étaient sans protection « contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité ». Les États-Unis avaient insisté « pour que le massacre des Bosniaques perpétré par les forces serbes soit qualifié de génocide, alors que son ampleur et son intensité pâlissent aujourd’hui devant celles de l’hécatombe de Gaza. […] En cautionnant les actes criminels de la coalition au pouvoir en Israël, les gouvernements, la plupart des partis politiques et des intellectuels occidentaux banalisent un peu plus l’extrême droite de leur pays et avalisent le blanchiment de sa judéophobie encouragé depuis plusieurs années par M. Netanyahou. […] Ils creusent ainsi leur propre tombe ». Le Monde Diplomatique, juin 2025 : Gaza ou la faillite de l’Occident.
– Dans le même journal, Hicham Alaoui7 écrit : « Pour les monarchies du Golfe, Israël est devenu un partenaire diplomatique radioactif dont l’expansionnisme militaire menace de redessiner jusqu’aux frontières du monde arabe. » Le Monde Diplomatique, juin 2025 : Vers un nouvel ordre régional au Proche-Orient.
Le « droit d’Israël à se défendre » promu par l’Occident est sans fondement
Le droit d’Israël à se défendre plus spécifiquement que tout autre pays n’existe pas en Droit international. C’est une pure invention circonstancielle de l’Occident pour donner à Israël le privilège de faire la guerre comme bon lui semble. Tout voyou est capable de dire qu’il a « le droit » de faire ceci ou cela, tout enfant est capable de justifier un coup porté en disant qu’il « en avait le droit », tout mafieux est capable de menacer du « droit » de frapper, tout tricheur pris sur le fait agit de même, etc.., etc… N’importe qui sait parfaitement de quel « droit » on parle en ce cas. Celui du plus fort, capable de réduire au silence une communauté d’où personne n’ose élever la voix.
Illustration par un échange sur Arte le 16 juin, entre Bertrand Badie et Frédéric Encel : géopolitologue, ce dernier affirme qu’« il y a deux droits qui s’affrontent ». Il admet, en parfait insider qui se donne de faux airs d’objectivité, qu’« Israël est hors droit international » lorsqu’il agresse un État souverain. Mais il prétend que l’article 51 du chapitre 7 de la Charte de l’ONU autorise d’intervenir « si on est agressé ». On sait que toute parole peut agresser Israël, mais pour la Charte des Nations Unies ça reste insuffisant. Il faut qu’il y ait « une agression armée » précise le texte. Ce dont Encel n’a cure. Pour lui, « tout dépend des interprétations qu’on en donne »8. Bertrand Badie lui répond que « la légitime défense, même à travers l’article 51, stipule qu’il doit y avoir une menace directe, concrète, qu’il doit y avoir des éléments matériels prouvant agression. » Et de renvoyer au précédent inepte et condamné de la « guerre préventive » de Bush contre l’Irak. Arte, 28’, 16/06/2025 : Israël a-t-il le droit de frapper l’Iran ?
Quand les pro-israéliens font de la notion juridique de génocide une affaire de « sensibilité subjective »
On comprend mieux comment s’installe le négationnisme dans les têtes à partir de pareilles affirmations venues du pouvoir médiatique. L’idéologue Finkielkraut en avait déjà fait la démonstration, en particulier face à Rony Brauman dans l’émission Avec philosophie du 5 juin sur France Culture : « le génocide à Gaza, le génocide, ce mot, si vous voulez, il est devenu un point de ralliement, on le dénonce maintenant au Lycée Hélène Boucher, partout, le génocide à Gaza, le génocide à Gaza ! C’est une manière de nazifier9. Israël et de nazifier les Juifs ! […] avec le mot de génocide s’installe un peu partout une bonne conscience antisémite qui a quelque chose de terrifiant. » Chez Finkielkraut, le déni de la réalité est grotesque et emphatique, donc sa crédibilité sur le sujet est faible même si la perversité reste entière. Mais on mesurera un autre degré de cynisme dans la manière de fixer dans le miroir la subjectivité inversée du colonisé, image destinée à un journaliste palestinien pour mieux le réduire à néant : « on ne peut parler de génocide à la moindre sensibilité subjective ». C’est tout juste si ses « confrères » n’ont pas affublé ce journaliste du nez crochu du Hamas. Acrimed, 16/06/2025 : Un Palestinien dans les médias français.
De subjectivité en projection

Sur France Inter, les auditeurs du « Téléphone sonne » donnent la mesure de l’inquiétude et de l’exaspération de la population française face aux actions israéliennes
Difficile de croire que les Français et les Françaises accréditent les derniers choix d’Emmanuel Macron de soutenir Israël dans son agression contre l’Iran. Pas plus qu’ils n’approuvent le génocide à Gaza comme le qualifie l’un des auditeurs, lui aussi prénommé Emmanuel, en rien un soutien de l’Iran : « moi j’appelle pas ça guerre, moi j’appelle ça un génocide […] à huis-clos, où même les journalistes qui pourraient rendre compte sont assassinés. » La première à intervenir, Sophie, demande : « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? » Emmanuel, déjà cité, relève que « toutes les actions d’Israël sont complètement hors du Droit international ». Il dénonce « la loi de la brute ». Marc, lui, s’exprime pour « sortir de la pensée unique occidentale » : « Le régime iranien actuel est certes détestable et criminel, mais je voudrais savoir au nom de quoi on veut empêcher l’Iran d’avoir la bombe atomique alors qu’on l’accepte pour Israël, dont le régime actuel n’est pas moins détestable ni criminel. » « Cet argument-là, on l’entend souvent », souligne la journaliste Fabienne Sintes, animatrice de l’émission. Véronique se dit « très étonnée et un petit peu énervée de la mollesse de la diplomatie dans ce conflit10, vis-à-vis de va-t-en guerre comme Israël qui […] méprise totalement le Droit international. » Armin Arfi, grand reporter au Point et ancien correspondant à Téhéran, enfonce le clou : « La surprise, et la contradiction assez forte, que l’on a d’ailleurs observée à Gaza et dans d’autres conflits, c’est que là pour le coup, Emmanuel Macron et toutes les personnes que j’ai citées ne sont pas du tout du côté du Droit international où encore une fois on a un État qui a attaqué un autre État souverain, quelle que soit la nature de son régime, et qui aujourd’hui est en train, il faut le rappeler, de frapper des sites nucléaires avec tous les dangers que cela comporte pour les populations alentour. Donc c’est à nouveau un flagrant délit de deux poids deux mesures. » Puis Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l’IFRI, éclaire ce choix arbitraire de la France en précisant que « les États membres de l’Union Européenne, dans leur très grande majorité, ont condamné les frappes israéliennes. On a seulement la France, l’Allemagne et la Tchéquie qui ont mis en avant le droit d’Israël à « se défendre », cette idée de « défense préventive ». France Inter, 18/06/2025 : Le Téléphone Sonne, Iran-Israël : 40 minutes pour comprendre.
C’est confirmé par Mediapart ce même jour : En France, le désarroi face au génocide à Gaza.
Sophia Aram ou pas, dans les radios comme partout ailleurs, même pour celles et ceux qui se moquent de Gaza, il y a de quoi être inquiet
– Sous l’habituel accent de dérision anti-arabe de Sophia Aram destiné à faire du rire méchamment gras, la lâcheté d’une raciste mainstream : Libération, 18/06/2025 : « Légèreté » et « racisme » : Sophia Aram épinglée par les journalistes du « Parisien » après une chronique sur la Flottille pour Gaza
– Le racisme de Sophia Aram à l’égard des femmes arabes, c’est ce que Nesrine Slaoui appelle « arabisogynie ». Politis, 04/06/2025 : L’arabisogynie, une constance médiatique
– Du rire gras au rire jaune, il n’y aura pas long. L’Humanité, 18/06/2025 : La directrice du renseignement alerte: le monde est « au bord de l’anéantissement nucléaire »
– Une nouvelle pétition d’Amnesty International que n’aura pas signée Aram : « Levez le blocus imposé à Gaza et arrêtez le génocide »
Celles et ceux qui ont lutté contre la dictature se souviennent
Le Chili, qui n’a pas oublié la collaboration d’Israël avec Pinochet, rompt ses relations diplomatiques et ferme son ambassade à Tel Aviv. Nouveaux espaces latinos, 04/06/2025 : Rupture diplomatique Chili – Israël : Entre raison d’État et mémoire diasporique
Qu’on nous le raconte comme on voudra, le résultat est là
82 % des Juifs israéliens sont favorables à l’expulsion des Gazaouis. Haaretz, 28/05/2025 : Yes to Transfer: 82% of Jewish Israelis Back Expelling Gazans.
Effets sur l’Europe de l’agression contre l’Iran, du discours obligé à la dispense de discours
Attardons-nous sur un article du Guardian paru avant les attaques d’Israël contre l’Iran – ces attaques qui ont noyé l’information et la contestation du génocide. On retiendra :
– Que la nouvelle rhétorique européenne dénonçait « les actions de l’État hébreu comme étant “moralement injustifiables” et “absolument disproportionnées”, et les menaces de ses dirigeants comme “abominables”. »
– Mais qu’il y a « un gouffre entre les condamnations outragées et ce qui se passe sur le terrain. Quand Israël est concerné, les leviers de l’opprobre international ne fonctionnent pas. […] Chaque jour, le monde s’éveille et se trouve confronté à un gouvernement israélien qui viole toutes les lois de la moralité. Les victimes sont les agresseurs, les humanitaires ne sont pas impartiaux, une armée qui tue du personnel médical désarmé est la force militaire la plus morale de la planète. Tout est inversé. »
– « Longtemps, le fait d’appeler par son nom ce qui se passe à Gaza a été diffamé, voire pénalisé. Des gens se retrouvent derrière les barreaux pour avoir décrit la réalité. »
– « La durée de cette guerre joue aussi un rôle. Elle dure depuis trop longtemps et il est désormais évident qu’il sera impossible de contraindre l’opinion publique à s’habituer à un tel carnage. Mais il s’agit aussi peut-être d’une nouvelle phase de la guerre d’Israël, d’une sauvagerie plus évidente que jamais. »
– « La réaction du reste du monde face aux agissements d’Israël est complètement déséquilibrée. »
– « Les Etats-Unis sont certes un acteur très influent mais ils ne sont pas les seuls, L’Union européenne absorbe environ un tiers des exportations d’Israël : il faut donc mettre en place un embargo sur leurs produits. »
Cet article datait du 1er juin. The Guardian : Europe, seul le discours a changé
C’était avant les frappes d’Israël sur l’Iran, qui ont libéré l’Occident de tout complexe moral. Il n’y a plus de discours. Pauvre Madame Bovary.
Dernières traces du malheur :
– Éclipsés par la guerre contre l’Iran, les massacres continuent à Gaza (Mediapart)
– « La guerre d’anéantissement d’Israël à Gaza est bien pire que la Nakba » (vidéo Mediapart)
– Jean-Pierre Filiu : « Ce qui se passe à Gaza dépasse l’entendement » (vidéo RFI)
– Guerre à Gaza : pour l’ONU, « 100% de la population » de l’enclave palestinienne est « menacée de famine » (France Info)
– « Il était terrorisé et épuisé d’avoir marché aussi longtemps » : à Gaza, chaos et violences autour de la distribution d’aide humanitaire (France Info)
– Gaza : ce que l’on sait des tirs mortels lors des distributions d’aide (L’Express)
– À Gaza, la distribution de l’aide aux Palestiniens tourne de nouveau au carnage (Courrier International)
– Au Salon du Bourget, tapis rouge pour des armes utilisées à Gaza (Mediapart)
Il ajoute au malheur :
– François Heilbronn, tout professeur affilié à Sciences-Po Paris qu’il soit, produit son propre discours auto-référencé façon « café du commerce » comme il dit. C’est ainsi qu’il promeut les crimes israéliens sur Radio Shalom, reprochant à Macron sa « mollesse », et reprend à son compte la fable de l’imminence d’une bombe nucléaire iranienne quand les services états-uniens disent le contraire. Afin de poser le CRIF en garant de l’unité de la République française (!), il fait l’impasse sur un soutien français d’Israël ontologiquement et activement antisémite pour mieux alimenter ce fantasme persistant : « LFI est la principale menace pour les Français juifs »11. Quoi de plus honteux de la part d’un responsable du Mémorial de la Shoah ? Radio Shalom, 19/06/2025 : François Heilbronn revient sur l’attitude de la France vis à vis de l’attaque israélienne contre l’Iran.

Note-s
- Christine Okrent semble corroborer la « panique morale » des intellectuels occidentaux dont parle Ilan Pappe. « Il y a les faits et il y a les mots, la difficulté sémantique, mémorielle, morale, à accoler les mots « Israël » et « génocide », mais les faits sont là et ils sont meurtriers. », dit-elle : « Affaires étrangères », France Culture, 07/06/2025.[↩]
- Michel Taubmann, « L’esprit public », France Culture, 01/06/2025.[↩]
- , David Khalfa, « Affaires étrangères », France Culture, 07/06/2025.[↩]
- David Khalfa, « Affaires étrangères », France Culture, 07/06/2025.[↩]
- « Emmanuel Macron pris au piège israélien » à la grande satisfaction du CRIF qui avait appelé, dans un communiqué du 5 juin, au rejet de la reconnaissance d’un État palestinien.[↩]
- Auteur de « Gaza, génocide annoncé. Un tournant dans l’histoire mondiale », La Dispute, Paris, 2025, dont l’article est adapté.[↩]
- Auteur d’« Islam et démocratie. Comment changer la face du monde arabe », Le Cherche Midi, Paris, 2024, et enseignant à l’université de Californie, Berkeley.[↩]
- Où l’on retrouve la fameuse « subjectivité » à laquelle seuls les juifs ont « droit » du fait de la Shoah.[↩]
- . « Nazifier », le mot est absurde venant d’un homme simpliste, tant la situation nous place au-delà du nazisme. Le terme pour qualifier ce que fait Israël actuellement prendra son sens avec le XXIè siècle. Cumulant tous les critères de l’anéantissement, parmi lesquels « domicide », « urbicide », « culturicide », « futuricide », « génocide » comme énoncé par un article du Monde, il reste à définir.[↩]
- Israël-Iran.[↩]
- Qu’on se rappelle à ce sujet ce qu’en disait Sophie Bessis au micro de Thomas Legrand, le 2 mars 2025 : « Si demain il se passait une catastrophe en France du genre Vichy, je ne me réfugierais pas chez Marine Le Pen. Je préfère aller me réfugier chez Mélenchon. » (cf. Brèves de presse #17)[↩]