Ce citoyen israélien a reçu des mains de Christiane Taubira le prix des droits de l’homme de la République française. Portrait.
« Un sage radical de gauche. » C’est ainsi que le décrivent ses amis. Mais Michel Warschawski, c’est d’abord un original. Un homme qui a baigné dans le judaïsme toute son enfance – son père était le grand rabbin de Strasbourg – et qui finira par devenir, il le dit lui-même, « complètement athée ». Il reste cependant un traditionnel un peu « vieux jeu », s’amuse son ami Dominique Vidal, ancien journaliste du Monde diplomatique. « Michel ne loupera jamais un shabbat », lâche-t-il en riant. Son apparence traduit son âge : les cheveux gris tirés en arrière, le front dégarni, la peau basanée, une moustache à la Brassens comme seuls les sexagénaires savent la porter.
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