Vendredi 27 et Samedi 28 mars 2015 : pour la « journée de la terre », 3 films avec la participation de Palestine 33 et de l’UJFP Aquitaine

Au cinéma Utopia-Saint Siméon
5 pl Camille Jullian, 33000 BORDEAUX

– Vendredi 27 MARS à 20h30
L’OLIVIER : PROJECTION-DÉBAT avec le réalisateur, Serge Le Péron

– Samedi 28 MARS à 14h30
EZZEDINE KALAK: PROJECTION-DÉBAT avec le réalisateur, Serge Le Péron

– Samedi 28 MARS à 17h
LES CHEBABS DE YARMOUK : PROJECTION-DÉBAT avec le réalisateur, Axel Salvatori-Sinz

.

Vendredi 27 MARS à 20h30

PROJECTION-DÉBAT avec le réalisateur, Serge Le Péron

Dans le cadre de PALESTINE, JOURNÉE DE LA TERRE.
Tarif unique 4 euros.
Achetez vos places à l’avance, à partir du Mardi 17 Mars.

L’OLIVIER

Groupe Cinéma Vincennes : Ali AKIKA, Guy CHAPOUILLÉ, Danièle DUBROUX, Serge LE PÉRON, Jean NARBONI et Dominique VILLAIN – documentaire France 1974 1h24mn – Tourné en 16 mm, transféré sur copie vidéo.

olivier.jpg

Tourné entre 1973 et 1975 en France, en Belgique, au Luxembourg, en Hollande, au Liban, en Syrie et en Israël, L’Olivier fut l’un des premiers films à tenter de donner corps à ce qui était encore largement ignoré en Occident : l’existence du peuple palestinien et son combat pour recouvrer ses droits.

C’est donc en premier lieu l’histoire de ce peuple que porte le propos du film, dans une logique de contre-information, dans la mesure où sa voix était inaudible. La destinée tragique d’exilés de l’intérieur et de réfugiés à l’extérieur de leur pays y est recomposée à l’aide d’archives et de témoignages vécus : des plus anciens combattants contre l’occupation anglaise dans les années 30 aux fedayins de l’OLP, qui ont pris le relais de la lutte armée après la défaite des armées arabes en 1967. Dans ce moment clé du milieu des années 70, où l’objectif d’un État commun multiconfessionnel sur la terre de Palestine mobilisait les forces progressistes des deux bords, les voix juives, qui se joignaient aux progressistes du monde entier pour soutenir la lutte palestinienne, sont évidemment présentes dans le film. Elles témoignaient du caractère universel et antiraciste de ce combat ainsi que de l’urgence à résoudre un conflit qui, hélas, est toujours d’actualité.


Samedi 28 MARS à 14h30

PROJECTION-DÉBAT avec le réalisateur, Serge Le Péron

Dans le cadre de PALESTINE, JOURNÉE DE LA TERRE.
Tarif unique 4 euros.
Achetez vos places à l’avance, à partir du Mardi 17 Mars.

EZZEDINE KALAK

Guy CHAPOUILLÉ et Serge LE PÉRON – documentaire France 1979 40mn – Tourné en 16 mm, transféré sur copie vidéo.

ezzedine.jpg

Représentant de l’OLP à Paris, Ezzedine Kalak a été assassiné, avec son assistant Adnan Hammad, dans son bureau du Boulevard Haussmann à Paris le 5 aout 1978. Il faisait partie d’une génération d’intellectuels palestiniens contraints dès leur enfance à l’exil vers les pays arabes voisins, qui ont plaidé toute leur vie pour une Palestine laïque et démocratique où les Juifs et les Arabes auraient pu vivre ensemble, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Il l’a payé de sa vie en tombant sous les balles d’un commando du Groupe Abou Nidal, basé à l’époque en Irak dirigé par Saddam Hussein, en représailles de la proposition de paix faite par Yasser Arafat à l’ONU.

Le film retrace le parcours de ce militant humaniste, qui incarnait une Organisation de Libération et qui est mort sans avoir tiré un seul coup de revolver : de son enfance à Damas à ses dernier jours à Paris, où il avait inlassablement œuvré pour la compréhension de la cause qu’il défendait.


Samedi 28 MARS à 17h

PROJECTION-DÉBAT avec le réalisateur, Axel Salvatori-Sinz

Dans le cadre de PALESTINE, JOURNÉE DE LA TERRE.
Achetez vos places à l’avance, à partir du Mardi 17 Mars.

LES CHEBABS DE YARMOUK

Axel SALVATORI-SINZ – documentaire France/Palestine/Syrie 2012 1h18mn –

chebab.jpg

Axel Salvatori-Sinz est arrivé en Syrie, à Damas, en tant qu’anthropologue, en 2006. Là-bas, il a rencontré dans le camp palestinen de Yarmouk un groupe de jeunes avec lesquels il a sympathisé. Revenu en Syrie en 2009, il réalise avec eux ce film splendide, Les Chebabs de Yarmouk. Le travail de réalisation, débuté à l’été 2009, a duré environ deux ans. Sa diffusion – le film a été primé dans de nombreux festivals – a coïncidé avec le début des bombardements et la destruction de la zone du camp.

Les Chebabs de Yarmouk est un témoignage unique sur ces réfugiés palestiniens nés et ayant grandi dans le camp de Yarmouk, le plus grand des camps palestiniens. Hassan, Wa‘ad, Tasnim, Alaa, Samir et les autres… sont à la fin de leurs vingt ans ; c’est la troisième génération depuis l’exode palestinien de 1948. Une chambre les accueille sur l’un des toits des bidonvilles de Yarmouk, dans laquelle ils se racontent leurs mésaventures et leurs rêves qui les délivrent d’une réalité quotidienne pesante.
Axel Salvatori-Sinz a filmé au plus près ces jeunes aux espérances bornées par les limites du camp, au moment où la Syrie allait basculer dans le chaos. Aujourd’hui ce camp est en grande partie détruit : de 500 000 habitants, il est passé à 20 000. La situation de Yarmouk est identique à celle de la majorité des régions syriennes : des destructions, des morts, des arrestations et l’exil, avec à Yarmouk un siège terrible qui a emporté la vie de nombreuses personnes, parfois mortes de faim.

La dimension dramatique de ce documentaire est encore accentuée a posteriori par la nouvelle de la mort, sous la torture de la police syrienne, d’un des membres du groupe, Hassan, auquel Axel Salvatori-Sinz a consacré en 2014 un court-métrage en forme de lettre posthume : Cher Hassan…

    Tous les dossiers