Abu Amir, le samedi 13 mai, 12 heures 30
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le matin du mardi 9 mai 2023, l’atmosphère s’est détériorée et la vie a commencé à prendre une autre tournure.
La vie était intense dans la bande de Gaza jour et nuit, d’autant plus que la saison estivale arrivait à grands pas, que les températures commençaient à monter et que les gens de diverses professions commençaient à se préparer à entrer dans la saison estivale, qui est considérée comme l’une des saisons actives pour les citoyens de Gaza, mais l’occupation ne leur a pas laissé beaucoup de temps. L’occupation a lancé une attaque féroce contre tous les secteurs de Gaza.
Mardi matin, les maisons ont été bombardées sur la tête de leurs occupants, et des familles comprenant des enfants et des femmes ont été martyrisées sous le prétexte de la sécurité israélienne. Les agriculteurs n’ont pas été épargnés par cette attaque féroce, et deux agriculteurs de la région d’Abu Taima sont tombés en martyrs. Les terres agricoles n’ont pas été épargnées par les bombardements et les destructions. Les engins militaires israéliens ont pilonné les terres agricoles dans toutes les régions de la bande de Gaza et, selon les informations qui circulent, les agriculteurs ont vu leurs récoltes détruites en raison du pilonnage répété de leurs terres.
Mais ce qui est tellement grave, c’est qu’aujourd’hui, c’est le cinquième jour depuis le début de la guerre, et que les agriculteurs n’ont pas pu, jusqu’à présent, irriguer leurs terres pleines de récoltes.
Selon les informations que je reçois constamment des agriculteurs, les agriculteurs qui dépendent de l’agriculture pluviale (eau de pluie) et qui cultivent du blé, de l’orge et des lentilles avaient l’intention de récolter leurs cultures à cette période, mais ils n’ont pas pu le faire à cause de la guerre, et plusieurs incendies se sont donc déclarés sur ces terres à la suite des bombardements répétés des terres agricoles, ce qui a entraîné la perte des récoltes de certains agriculteurs.
L’autre partie des agriculteurs, qui cultivent des pastèques, des melons et des concombres, n’ont pas pu irriguer leurs terres au cours des cinq derniers jours, ce qui signifie que leurs cultures se dessécheront si la guerre ne prend pas fin aujourd’hui. L’agriculteur Muhammad Abu Taima et son assistant ont tenté d’irriguer leurs terres par crainte de la sécheresse, mais l’occupant les a tués de sang-froid.
D’autres secteurs se sont également arrêtés en raison de la guerre en cours. Le secteur de la pêche a cessé de fonctionner dès le premier jour, ce qui a grandement affecté la communauté des pêcheurs et des travailleurs de ce secteur, qui assurent la subsistance de leurs familles jour après jour.
Le secteur des transports a également été touché par la guerre, qui a paralysé les transports et empêché les citoyens de se déplacer entre les différentes zones de la bande de Gaza, ce qui a eu des répercussions sur l’ensemble des activités.
Par ailleurs, les avions d’occupation ont bombardé la centrale électrique qui fournit de l’électricité aux habitants du centre de la bande de Gaza, ce qui a provoqué des pannes de courant.
Traduction SK pour l’UJFP