par Amira Hass, publié le 11 août sur le site de l’Agence Médias Palestine.
Par son silence continu, l’Allemagne officielle collabore avec Israël dans son trajet de destruction et de mort, contre le peuple palestinien de Gaza. L’Allemagne n’est pas seule — le silence de l’Autriche est aussi assourdissant.
En fait, qu’est-ce qui distinguent ces deux pays ? Au deuxième ou troisième jour de la guerre, la chancelière Angela Merkel n’était pas la seule à se déclarer du côté d’Israël. L’Union européenne toute entière a soutenu Israël et son droit “à se défendre”.
Certes, la France et la Grande-Bretagne se sont quelque peu tortillées de gêne la semaine passée, en émettant quelques faibles sons de protestation. Mais la déclaration originelle de l’UE, le 22 juillet, résonne encore. Elle accusait le côté subissant le siège prolongé d’Israël de causer l’escalade. Le côté qui, malgré toutes les déclarations européennes sur son droit à l’auto-détermination et à un état indépendant en Cisjordanie et à Gaza, est encore sous occupation israélienne depuis 47 ans.