Dans la nuit du 21 au 22 janvier, un énorme tag a été inscrit sur le mur extérieur du Centre international de culture populaire (CICP) : BRING THEM HOME ; autrement dit, « Ramenez-les à la maison ».
Ce slogan pour la libération des otages israéliens à Gaza, n’est pas signé, mais la « Brigade juive » a déclaré sur son compte twitter que le CICP « est le siège du BDS et de la plupart des associations pro-Hamas de France ». Elle a également fait une vidéo de son action, comportant à la fin des coups de feu qui représentent clairement des menaces de mort.
Ces groupes d’appui aux menées génocidaires d’Israël marquent ainsi leur volonté de s’attaquer en France à la critique en actes de l’agression contre le peuple palestinien. Mais le soutien à la résistance palestinienne, qu’on ne saurait de bonne foi qualifier de « pro-Hamas, n’a fait que s’élargir depuis le 7 octobre.
Certes, on ne peut que souhaiter la libération des otages civils israéliens, comme celle de tous les prisonniers politiques palestiniens. Mais c’est le gouvernement israélien qui est responsable de leur maintien en captivité, en refusant de négocier un cessez-le feu, en instrumentalisant de manière éhontée les otages israéliens, alors que nombre de familles d’otages réclament un cessez-le-feu et un échange “tous contre tous”. Israël poursuit la destruction de Gaza, dans sa fuite en avant exterminatrice, ignorant les familles et sacrifiant ces prisonniers.
En ce sens, la brigade juive se trompe complètement de cible, aveuglée qu’elle est par sa haine et surtout par son ignorance de la Palestine et des Palestinien.ne.s.
À Gaza comme en Cisjordanie, le peuple palestinien reste ferme dans sa résistance au colonialisme et à l’oppression, malgré les souffrances inouïes qu’il endure.
C’est le symbole vivant de la lutte décoloniale contre l’axe de mort USA-Canada-Royaume Uni-Europe où la France n’est pas des moindres.
Dans notre combat pour la reconnaissance des droits des Palestinien.ne.s, nous ne nous laisserons pas intimider par les relais en France du gouvernement israélien génocidaire.
La Coordination nationale de l’UJFP, le 25 janvier 2024