Dans la nuit du 26 au 27 avril
« La barbarie de l’occupation se poursuit encore dans la guerre d’extermination et de déplacement, et le siège montre toujours son horrible visage, provoquant une véritable famine et une crise majeure du secteur de la santé, qui a atteint le gouffre. Les citoyens attendent toujours une lueur d’espoir pour arrêter la guerre, tandis qu’ils pansent leurs blessures d’une part et enterrent leurs proches de l’autre. Il n’existe plus aucune famille qui n’ait perdu un de ses membres, un proche ou un foyer. Tout le monde ici attend de mourir à tout moment, car il n’y a aucun endroit sûr. »
Matinée du 27 avril : Un autre crime odieux de l’occupation et compte-rendu d’activité de l’équipe d’Abu Amir
En l’espace de plus d’une semaine, les corps de plus de 283 martyrs ont été retrouvés dans le charnier du complexe médical Nasser. Il s’agit là d’une nouvelle preuve du caractère sanguinaire et nazi de l’occupation. Aujourd’hui, d’autres corps de martyrs ont été retrouvés à proximité de l’hôpital Nasser. Des enfants, des femmes et des médecins, menottés, ont été exécutés pendant la présence de l’occupant dans la région. Voilà le véritable visage de l’occupant, qui tente de déformer la vérité en faisant croire au monde que ses soldats et ses véhicules sont à Gaza dans le but de poursuivre les membres du Hamas, alors que son véritable objectif est d’exterminer le plus grand nombre possible de Palestiniens. C’est ce que nous montre la réalité que nous voyons de nos propres yeux, et ces charniers sont des preuves évidentes qui n’acceptent aucune interprétation ou distorsion de l’horreur de l’occupation. Celle-ci tue et extermine tout ce qui est palestinien.
Les charniers, conséquences de l’extermination quotidienne de notre peuple, exigent une pression internationale et politique. Il faut activer les résolutions de l’ONU et les résolutions internationales. Il faut mettre en œuvre les mesures de précaution prises par la Cour Internationale de Justice pour protéger notre peuple et le sauver de la guerre d’extermination.
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L’effondrement de la situation sanitaire dans le nord de Gaza est une catastrophe humanitaire majeure. Cela menace d’une mort certaine de nombreux habitants, la plupart des hôpitaux et des cliniques étant hors service et les fournitures médicales faisant totalement défaut.
La crise humanitaire et la famine dans la bande de Gaza continuent de s’aggraver en raison de l’obstination de l’occupant qui rationne l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza. L’occupant fait pression sur le sud de la bande de Gaza en rationnant l’entrée de l’aide et en menaçant d’envahir la ville de Rafah. Il veut obtenir le plus de concessions possibles quand il y aura des négociations. Cela rend la vie presque impossible aux habitants de la bande de Gaza qui paient un prix terriblement élevé en raison de la pénurie de denrées alimentaires et de l’obligation de se déplacer en permanence. Les bombardements barbares qui touchent diverses zones de la bande de Gaza sont un problème permanent.
Cette crise affecte les agriculteurs du camp, dont le nombre ne cesse d’augmenter et dont les besoins vitaux sont de plus en plus difficiles à satisfaire. Plusieurs problèmes se posent : en premier lieu les problèmes d’eau mais il y a aussi le manque de médicaments, de légumes, de denrées alimentaires, de produits d’entretien. Nous travaillons avec toute notre énergie pour communiquer avec tout le monde afin de fournir ce qui est nécessaire. Parfois, nous réussissons, mais nous continuons à travailler pour aider ce groupe qui a beaucoup souffert. Nous continuons le programme qui fournit des déjeuners trois jours par semaine avec le soutien de l’UJFP.
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