Cette rentrée scolaire a vu la nomination de la première femme dans l’Histoire de la République au poste de ministère de l’Éducation nationale et, en même temps, ce sont toujours des jeunes filles, des mamans, et des jeunes femmes qui sont invariablement visées, au cœur de l’édifice démocratique, dans l’enceinte même de l’école républicaine par des agissements islamophobes des plus invraisemblables.
Une impunité offerte à des fonctionnaires zélés qui n’est que la conséquence d’une islamophobie légalisée et instrumentalisée, depuis une décennie, contre les citoyennes qui revêtent un foulard. L’étau se resserre donc toujours un peu plus sur les plus vulnérables d’entre les citoyens pour s’illustrer dans une institution qui, pourtant, ne jure que par l’égalité, la fraternité, le respect et la solidarité et qui dit s’ériger comme l’un des derniers remparts face aux injustices et à l’arbitraire.