UJFP dans la presse

Le 8 novembre, l’hebdo Politis a publié une interview des deux coprésidentes de l’UJFP, Houria Ackermann et Michèle Sibony. Intitulé « Notre voix doit être plus audible », l’entretien passe en revue le congrès de l’UJFP qui s’est déroulé fin septembre. Elles commentent le soutien de la mairie socialiste de Paris aux trois soldats israéliens enlevés par le Hamas et le Hezbollah : « Pendant ce temps, personne ne parle des milliers de Palestiniens détenus. Cette politique est dangereuse. Elle suggère que soutenir l’armée israélienne permettrait de s’accorder les faveurs de la communauté juive. Or, la communauté juive n’est pas l’armée israélienne. »

Le 5 décembre, le quotidien Républicain Lorrain a publié une interview avec Pierre Stambul, l’ancien président et membre du Bureau national de l’UJFP. Intitulé « La Palestine fait débat », cet entretien a été réalisé avant la tenue d’une conférence à Thionville (57) le 7 décembre. Pierre commente la situation des Palestiniens dans les territoires occupés et la responsabilité d’Israël dans le drame sur le terrain. Au sujet de la conférence qu’il se préparait à prononcer à Thionville, Pierre dit notamment : « L’intérêt de cette conférence est aussi de montrer que les négociations d’Annapolis ne sont pas faites pour mettre fin au conflit israélo-palestinien. »

Le 6 décembre, l’hebdo communautaire Actualité Juive a publié un article intitulé « L’Iran divise la mouvance pro-palestinienne ». On y voit d’abord un encadrement en gros caractères sur : « La volonté de l’Union Juive Française pour la Paix d’aller encore plus loin dans la condamnation d’Israël… ». Le journal commente ce qu’il perçoit comme un sujet de controverse dans la mouvance pacifiste : « La position de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) dont l’antisionisme n’a d’égal que la volonté de ses animateurs de se prévaloir de leur judéité pour aller encore plus loin dans la condamnation d’Israël que les Palestiniens eux-même. Dans un texte récent, sa nouvelle présidente, Michèle Sibony, évoque les conditions de la création de lancement d’un mouvement anti-guerre. Elle commence par refuser de ‘poser en préalable au mouvement anti-guerre, comme première pierre la question du régime iranien.’ Autrement dit, elle ne remet pas celui-ci en cause. » L’article Actualité Juive continue à contredire l’UJFP, suggérant que la communauté juive institutionnelle n’apporte pas forcément son soutien aux menaces de guerre contre l’Iran. Et ceci malgré le fait que le CRIF a déjà organisé un meeting à la Mutualité au sujet de l’Iran, où le bruit de bottes se faisait clairement entendre. En tout cas, l’agitation antiguerre de l’UJFP ne laisse visiblement pas indifférent Actualité Juive et ses lecteurs.