Raymond Aubrac n’est plus parmi nous. La première fois que je l’ai
contacté pour participer à la commémoration par l’ATMF de l’assassinat de
Brahim Bouarram il m’a rapidement abordé comme une ancienne connaissance et sa femme Lucie, elle aussi résistante, m’a rappeler que les mots de Le Pen et du FN tuent des innocents.
Les deux êtres fragiles par l’âge et des années de clandestinité avaient la grandeur des justes et la force de l’universalité des combats contre les lois du plus fort d’hier et d’aujourd’hui.
De terre nous sommes et vers elle nous reviendrons.
Youssef HAJI (ATMF)