Continuer coûte que coûte la scolarisation des enfants, en dépit du massacre dans l’école Al-Tabi’in
Les enfants de l’Ecole Solidarité ce matin, avant les bombardements, avant que l’occupation ne retire la joie de leur bonheur d’apprendre, avant que l’occupation ne plante à nouveau la peur et la terreur dans leurs cœurs.
Des photos de l’école de la Solidarité ICI
Conditions sanitaires désastreuses
Le creusement de WC primitifs et exposés constituent l’un des plus graves défis auxquels sont confrontés les déplacés dans les camps.
Ces trous, dépourvus de toute protection ou couverture, constituent un foyer idéal de propagation d’épidémies et de maladies. Avec l’augmentation du nombre de personnes déplacées, les risques liés à ces installations augmentent dans leur environnement, en particulier pour les enfants.
L’un des risques les plus importants posés par ces trous d’égouts non couverts est la possibilité que les enfants y tombent. La nuit, les enfants peuvent ne pas remarquer leur présence, ce qui les expose au risque de tomber, de se blesser gravement, voire de mourir.
De plus, ces trous sont souvent remplis d’eau contaminée, ce qui augmente le risque de maladies infectieuses telles que la diarrhée et le choléra, les maladies de peau et la gastro-entérite, qui peuvent être fatales, en particulier pour les enfants.
En conséquence, les WC primitifs non couverts détériorent les conditions de santé publique dans les camps.
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Quoi conclure après ce terrible massacre ?
Ils parlent toujours de négociations, et chaque fois qu’on parle de négociations, on assiste à des massacres et à des déplacements de population. Je crois que l’occupation poursuit un scénario et un objectif précis dans cette guerre. Elle cherche à gagner du temps pour atteindre un certain objectif.
(Voir aussi les chroniques postées par Brigitte Challande du Collectif Gaza Urgence déplacé.e.s sur les sites d’AlterMidi et ISM France)