Témoignage d’Abu Amir, le 10 juillet 2024 au soir

Depuis des semaines, l’armée d’occupation intensifie ses attaques sur la bande de Gaza, et plus particulièrement sur la ville de Gaza. Après avoir bombardé les zones orientales de la ville de Gaza et exigé que les habitants se rendent dans l’ouest de la ville de Gaza en tant que zones sûres, l’occupant a poursuivi son agression, bombardant et envahissant à nouveau l’ouest de la ville de Gaza et commettant de nombreux massacres.

Les habitants de la ville de Gaza envoient des appels indiquant que les soldats de l’occupation commettent des crimes de guerre, et les citoyens de la ville de Gaza et du nord de la bande de Gaza appellent la communauté internationale à leur fournir une protection.

L’occupant a exigé que tous les habitants de la ville de Gaza et du nord de la bande de Gaza se déplacent immédiatement vers le sud de la bande de Gaza, plus précisément vers la ville de Deir al-Balah, ce qui constitue une mesure sans précédent. Des milliers de personnes déplacées fuient actuellement la ville de Gaza vers le sud de la bande de Gaza.

L’armée a déclaré qu’elle appelait les Palestiniens à se déplacer vers des zones qu’elle qualifie de sûres, affirmant que « la ville de Gaza restera une zone de combat dangereuse ».

L’aviation israélienne a continué de bombarder diverses zones de la bande de Gaza au 278e jour de la guerre, faisant un grand nombre de martyrs et de blessés.

Les forces d’occupation israéliennes ont commis trois massacres contre des familles palestiniennes, faisant 50 martyrs et 130 blessés, ce qui porte le bilan de l’agression depuis le 7 octobre à 38 243 martyrs et 88 033 blessés.

Un raid israélien sur la porte de l’école Al Awda, qui abrite des personnes déplacées à l’est de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, a causé la mort de 30 citoyens et blessé environ 55 autres.

Israël poursuit son invasion des quartiers d’Al-Shujaiya et de Tal Al-Hawa, jusqu’à la rue Al-Sinaa.

Les citoyens ont appelé la Croix-Rouge et les institutions internationales à intervenir pour extraire les blessés pris au piège après le bombardement d’un certain nombre de maisons et l’incursion de véhicules d’occupation dans la zone de Tal al-Hawa, au sud de la ville de Gaza.

Ce qui se passe dans la bande de Gaza en termes de massacres et de génocide commis par l’occupation israélienne devant le monde entier est un mépris de toutes les lois et conventions internationales. Nous pouvons également interpréter ce silence comme un feu vert donné par certains pays à Israël pour qu’il poursuive sa guerre de génocide. Le monde doit avoir honte de son silence face à ce qui se passe à Gaza.

Il est honteux pour l’humanité de rester silencieuse face à ces crimes.

(Voir aussi les chroniques postées par Brigitte Challande du Collectif Gaza Urgence déplacé.e.s sur les sites d’AlterMidi et ISM France)