L’UJFP vous invite à manifester votre solidarité avec le Centre pastoral Saint-Merry, dont l’archevêque de Paris veut mettre fin à la mission.
L’UJFP a toujours apprécié la solidarité concrète de ce Centre pastoral avec le peuple palestinien victime de la politique coloniale, d’apartheid et d’épuration ethnique de l’État d’Israël.
Nous y avons souvent été invités à exprimer nos points de vue en tant que Juifs antisionistes, attachés aux droits humains universels, à la justice, l’égalité, la dignité, à une fraternité authentique entre les peuples et les communautés, qu’elles soient nationales, culturelles ou religieuses.
Faut-il voir dans la décision de l’archevêque une conséquence du communiqué de presse du 28 janvier dernier de la Conférence des évêques de France ? Ce communiqué, intitulé « Lutter ensemble contre l’antisémitisme et l’antijudaïsme sera la pierre de touche de toute fraternité réelle » considère si l’on observe qui sont ses co-signataires, que les seuls représentants des Juifs de France sont le CRIF, qui est devenu une ambassade bis d’Israël et le Consistoire central, qui est lui aussi solidaire du régime israélien.
Le communiqué de la Conférence des évêques de France accepte donc au moins implicitement la définition de l’IHRA (et ses exemples associés) de l’antisémitisme, à savoir que l’antisionisme et toute critique invitant à de réelles sanctions de l’État d’Israël seraient considérés comme antisémites.
Quant à nous, nous sommes solidaires des très nombreux chrétiens qui se mobilisent pour un monde plus juste, libéré de toutes les politiques coloniales et discriminatoires
Vous pouvez lire le message du Centre pastoral St-Merry et vous invitons à signer la pétition.
La Coordination nationale de l’UJFP
Paris, le 17 février 2021