Cela fera 1000 jours que le peuple syrien se mobilise pour en finir avec la dictature.
« Le peuple veut la fin du régime »: tel est le mot d’ordre qui unifie ce combat.
Cette mobilisation, pacifique dans les premiers temps, s’est immédiatement trouvée confrontée à une répression féroce, laquelle a aussi touché les soldats qui ne soutenaient pas cette politique. Face à l’escalade de la terreur d’État, les déserteurs n’ont eu d’autre choix que de résister militairement pour sauver leur vie, de même que les comités civils pour protéger les populations des quartiers, des villes et villages.
Assad aurait connu le sort de Ben Ali, Kadhafi, Moubarak s’il n’eût l’aide massive de l’impérialisme russe et de l’Iran, de la Chine, et le soutien armé du Hezbollah libanais. Et les puissances dominantes (États-Unis, Grande Bretagne et France) n’ont cessé de jouer sur l’épuisement la résistance du peuple. La situation actuelle est le produit de l’isolement dans lequel le mouvement ouvrier français – et international – a laissée l’insurrection syrienne.
Le débat sera introduit par les interventions de :
- Lamis Zohlof responsable du Collectif de Développement et de Secours Syrien (CODSSY, association laïque) témoignera de la situation en Syrie et présentera les secours syriens
- Najwa Sahloul , de la Charte du Comité d’Information pour une Syrie libre et Démocratique (CISyLD) et militante de Free Syria interviendra pour présenter la Syrie comme enjeu dans le développement des mobilisations au Moyen-Orient