Rencontre avec Eyal Sivan et Armelle Laborie à Bordeaux

Réunion à l’initiative de Solidaires-étudiants, OSB4 (Organisation socio-culturelle de Bordeaux IV). Avec Collectif Libérons Georges 33, MRAP33, Palestine33, Solidaires33, Union juive française pour la paix (UJFP).

« Un boycott légitime. Pour le BDS universitaire et culturel de l’État d’Israël »
« L’université et la culture sont par nature situées au-delà des querelles politiques… La littérature israélienne, le cinéma israélien dénoncent les excès de l’occupation, œuvrent pour l’entente et la réconciliation… Boycotter ces écrivains, ces artistes, c’est affaiblir ceux qui luttent pour la paix dans la seule démocratie du Proche-Orient… »

Ces affirmations, si souvent opposées par des « acteurs de la culture » au boycott universitaire et culturel d’Israël, et qui peuvent déstabiliser des militants convaincus de la cause palestinienne, sont démontées par le réalisateur Eyal Sivan et la productrice Armelle Laborie dans un livre au titre sans équivoque (Éditions La Fabrique).

Parce qu’aujourd’hui elles sont clairement identifiés à une nation, les institutions universitaire et culturelles forment une « vitrine dans laquelle Israël présente d’elle-même une image démocratique, libérale et critique », expliquent-ils. L’appel au boycott est « un pavé lancé dans cette vitrine » qui, loin d’être le lieu d’une culture pluraliste et dynamique, garde le silence sur l’occupation et les crimes de guerre, mais sert d’auxiliaire à l’armée et fabrique des discriminations.

Et ce n’est pas un hasard si, devant le ralliement de plus en plus d’universitaires et d’artistes à la campagne BDS, les autorités israéliennes ont mis en place un impressionnant dispositif de propagande doté en 2016 d’un budget de 30 millions d’euros et désigné un ministre, Gilad Erdan, pour mener le combat…

Contre le discrédit et la criminalisation du boycott.

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